samedi 9 février 2013

Portrait du lecteur en apiculteur, et deux trois autres intuitions...

L'activité lecturante - cette désignation pour bien marquer d'emblée la participation dans la présence de sa lecture du lecteur, place ce dernier dans la situation de celui récoltant le miel de ses imaginations.
La lecture c'est un peu l'équivalent pour l'imaginaire de l'influx nerveux dans un corps vivant.
Le passage du mode, du monde de l'imprimé à celui sur le seuil duquel nous chancelons - car il s'agit bien là, qui nous souffle au visage, de "la part d'éternel qui affleure dans le passage" ainsi que Baudelaire désignait le moderne, cela est une véritable sorcellerie ; j'entends par là : est de l'ordre de l'envoûtement et de la possession.
"Au commencement des temps, nous rappelait Freud, les mots et la magie étaient une seule et même chose".
La langue, comme sédimentarisée maintenant dans le texte imprimé y retrouve dans cette sorcellerie une part de la puissance évocatrice de l'abracadabra ; la pensée magique du lecteur y supplée à une lecture profonde et linéaire par les sillons figurés des lignes, des interlignes, des marges inviolées.
Des peintures magdaléniennes, se jouant des incidents naturels de la pierre et de l'incertitude des torches, aux tablettes tactiles connectées, c'est la même technologie de l'illusion qui est à l'oeuvre, celle au fond de l'Allégorie de la caverne de Platon, dont nous n'avons sans doute pas encore tiré tout l'enseignement.
Le numérique est le grand mythe du 21e siècle.
En conclusion provisoire : la construction simultanée du lecteur et de sa lecture s'opère peut-être ainsi tant par ce qu'il lit que par ce sur quoi il le lit.
 

mercredi 6 février 2013

De nouvelles perspectives pour les éditeurs jeunesse pure-players

Au cours des semaines à venir je vais contacter les éditeurs jeunesse pure-players pour les inviter à venir tester, en privé et gratuitement et sans aucun engagement de leur part, une plateforme de démonstration.
Nous avons en effet développé au sein de l'incubateur web 3D immersive MétaLectures une application innovante unique et peu coûteuse, pour permettre à vos jeunes lecteurs de véritablement s'immerger dans vos histoires... 
Au cas où vous ne recevriez pas d'invitation, ou bien si souhaitez devancer l'appel, n'hésitez pas à me contacter ici même en commentaires ou par mail privé.
 
Entrer véritablement dans l'histoire... 
 
La technologie, dont vous pourrez voir des réalisations et évaluer les possibles apports pour vos projets d’éditions numériques, est open source. Elle fonctionne sur tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac et Linux) et sur les terminaux mobiles Androïd.
Elle peut être fournie aux éditeurs sur des plateformes propriétaires sous licence libre et avec un accès facile, sur le web ou par exemple via clés USB pour les lecteurs.
Nous pensons que vos jeunes lecteurs veulent s'immerger véritablement dans des histoires vraiment interactives, proches de l'univers des jeux vidéos qu'ils pratiquent. 
Nous vous proposons la seule technologie 3D qui permet de vraiment partager des expériences de lectures collectives synchrones.
Au cours de votre visite vous pourrez échanger avec Jenny Bihouise, la conceptrice de ces projets pour MétaLectures.
Nous vous attendons... 
 
N.B. : illustrations originales MétaLectures - D.R. Jenny Bihouise. L'image sur la page du livre de la seconde illustration est adaptée de Stairway to heaven du peintre Jim Warren, célèbre adaptation du mythe de l'échelle de Jacob.
 

vendredi 1 février 2013

Perspectives transhumanistes, ou la lecture et le syndrome de la lettre volée

J'ai assisté hier soir au sein de l'École Polytechnique (Palaiseau) à une "Conférence Transhumanisme" réunissant Rémi Sussan sur le thème : Mythes et légendes du transhumanisme, Laurent Alexandre sur la question : L'homme qui vivra 1000 ans est-il déjà né ?  et Olivier Nérot sur le sujet : Émotions et machines.
Passionnant.
Nonobstant je suis atterré de constater, une fois de plus, le placard dans lequel est remisée la prospective du livre.
Ce n'était pas le sujet ? Si. Il suffit de connaître un minimum les travaux de Clarisse Herrenschmidt, membre de l'Institut d'anthropologie sociale du Collège de France et d'avoir lu son essai Les trois écritures : langue, nombre, code (Gallimard éd.), de mettre cela en perspective avec les travaux de Tim Ingold (professeur d'anthropologie sociale à l'université d'Aberdeen : "Une brève histoire des lignes", éd. Zones sensibles) et, par exemple, avec Le laboratoire des cas de conscience (Alma éd.) dans lequel Frédérique Leichter-Flack présente la littérature comme "le laboratoire des cas de conscience", avec L'espèce fabulatrice de Nancy Huston (Actes Sud), pour que cette lecture des perspectives transhumanistes s'impose.
Je le redis : la lecture est l'activité, sinon première, en tous cas naturelle du vivant, qui a besoin de lire, de déchiffrer et de documenter son environnement.
Malheureusement la lecture est tellement intrinsèque à l'expression du vivant que nous oublions de la considérer, lire la lecture relève d'une introspection globale, au niveau de l'espèce, puis du vivant, dans leur historicité, laquelle englobe les avenirs les plus lointains.
   
La lecture du vivant
 
Il a été question hier soir, notamment dans l'intervention de Laurent Alexandre (neurobiologiste de formation) de lecture du vivant. Mais qu'est-ce que la lecture des chromosomes, de l'ADN, sinon du code ?
L'ingénierie du vivant relève en fait de la bibliothéconomie.
L'ignorer peut nous induire en erreur.
Le problème principal auquel je me heurte en tant qu'initiateur de la prospective du livre et de la lecture est ce syndrome de "la lettre volée" (paradoxal s'agissant de la lecture ! mais les divinités s'amusent sans doute comme elles peuvent...) : nous nous focalisons benoîtement sur un hypothétique passage de l'édition imprimée à l'édition numérique (alors que j'ai ailleurs déjà émis deux hypothèses sur la non-existence de l'édition numérique) et la très grande majorité des acteurs ne s'intéresse en fait qu'au marché du livre, à l'objet livre (imprimé, numérisé ou numérique) et à son commerce, les sous, les petits sous toujours.  
 
C'est sur un autre plan que celui des héritiers et des actionnaires de l'édition que la partie se joue.
Nous ne sommes pas seulement des lecteurs de livres pour quelques-uns d'entre nous, mais nous sommes tous par nécessité des lecteurs de la vie ; et nous ne sommes pas seulement des lecteurs, mais nous sommes également du lu, chacun d'entre nous est une bibliothèque, un livre, un texte, un mot et une lettre.
Et nous refusons de voir cela en face.
C'est pataud. Vraiment.
 

dimanche 27 janvier 2013

Le livre et la 3D - Retour sur la conférence du 16 janvier 2013

 
Le soir du 16 janvier 2013 courant j'ai eu le plaisir d'intervenir pour la première fois sur le thème suivant : Le livre et la lecture dans le web 3D de demain, et de réaliser cette conférence en duplex, à la fois dans les locaux de La Cantine numérique rennaise, à Rennes donc comme son nom l'indique, et, dans l'auditorium de MétaLectures sur la plateforme de web 3D immersive Francogrid.
Au total pratiquement 80 personnes à Rennes et une trentaine sur MétaLectures.
La photographie ci-dessus de Jean-Baptiste Le Clec'h montre bien la mise en abîme du dispositif et la mise en relation des deux plans, physique et numérique.
Comme prévu ma conférence a été suivie d'échanges en direct depuis Francogrid avec quelques-uns des professionnels qui travaillent comme moi au déploiement des ressources culturelles et éducatives de ce type d'environnement numérique (en l'occurrence l'artiste Anne Astier ; Jenny Bihouise -consultante en ingénierie de formation et des mondes immersifs ; Caroline Brousse -bibliothécaire et cofondatrice de Bibliossimo ; Sylviane Diop du collectif d'artistes GawLab de Dakkar, et Yann Minh qui nous a fait visiter quelques espaces du futur FestivalSF, avec des réalisations de l'artiste Cherry Manga et une sonification topologique de la sound designeuse Christine Webster).
Ces échanges ont (je l'espère) contribué à faire prendre conscience à mon auditoire rennais de la réalité et des potentialités de ces territoires numériques, de la qualité de celles et ceux qui y oeuvrent déjà.  
 
L'obsolescence du web
   
En 2007 j'avais donné sur Second Life, grâce à l'équipe de la Bibliothèque francophone du métavers, la première conférence en français (en voice chat) à l'occasion de la sortie de mon livre Gutenberg 2.0, le futur du livre.

Aujourd'hui la 3D s'impose de plus en plus. Parallèlement les internautes deviennent des mobinautes, et avec l'internet des objets et la réalité augmentée la porosité entre monde physique et monde numérique est de plus en plus importante. Qu'on le veuille ou non les deux sont de plus en plus interconnectés.
 
Le message que j'ai voulu faire passer le 16 janvier 2013 est le suivant : le web 2.0 véhicule de l'information mais il ne reproduit aucunement notre environnement naturel, lequel est en trois dimensions et, surtout, nous met les uns les autres en contact que nous le voulions ou non.
Même avec le développement des réseaux sociaux et l'utilisation de webcams, le web nous propose généralement des expériences solitaires face à l'univers plat des écrans.
C'est du Minitel augmenté, mais sans plus.
Le co-browsing, la navigation interactive à plusieurs sur un même site web, n'a pas encore été rendu possible.     
La technologie OpenSimulator (open source) que je cherche à promouvoir et que je teste depuis un an sur l'incubateur MétaLectures permet de transférer sur un territoire numérique une grande partie des activités de notre vie quotidienne.   
Quand nous nous connectons au site web d'une bibliothèque, quand nous nous connectons au site web d'une librairie, qu'elle vende du livre imprimé ou du livre numérisé en téléchargement, l'expérience que nous avons est extrêmement pauvre par rapport à celle que nous vivons lorsque nous entrons effectivement dans une bibliothèque ou dans une librairie. Qui oserait me dire le contraire ?
 
Comparée à la 3D immersive sur et avec laquelle nous travaillons sur MétaLectures, la 3D subjective est un trompe-l'oeil, genre pictural qui plonge ses racines dans l'art pariétal.
La visite virtuelle proposée par la BPI Pompidou de Paris sur son site web, par exemple, ne rend compte en rien de la "réalité-vraie" du lieu et de sa vitalité. Plus grave, elle renvoie une image aseptisée et déshumanisée d'un lieu de vie et d'échanges autour des livres et de la multiplicité des pratiques culturelles.
  
Les recherches sur la datavisualisation des données et le design d'information ne sont pour moi que des symptômes d'un besoin d'humanisation des technologies de l'information et de la communication, et la ludification une simple recherche d'ersatz.
  
Une nouvelle dimension pour le marché du livre
 
Le web 2D ne permet pas de donner une visibilité aux catalogues numérisés des bibliothèques ni à l'offre "en ligne" (sic) des librairies.
Il nous faut réinventer la façon de représenter et de présenter le livre dans le monde numérique, et cela pour y renouveler le "phénomène livre", tout en prenant en compte les nouvelles pratiques de lecture et les mutations de ses interfaces.
 
Il ne s'agit pas tant de lire dans ces territoires numériques que de les explorer et d'y inventer de nouvelles formes de médiation autour du livre en exploitant les possibilités que la 3D immersive peut apporter par rapport au traditionnel et obsolète web 2D.
Il s'agit de renouveler la sociabilité autour des enjeux du passage de l'édition imprimée à l'édition numérique. 
 
Depuis les cavernes notre sociabilité repose sur le partage physique d'un même territoire.
Or les réseaux sociaux du web 2D sont incapables de restituer ce niveau d'expérience. 
En représentant l'environnement d'une bibliothèque ou d'une librairie dans lesquels  nous activerions les ressorts émotionnels, affectifs, qui nous permettent de vivre en société, nous réactiverions du même coup une part des impressions, des sentiments que nous éprouvons lorsque nous sommes physiquement dans de tels lieux. Balayer l'espace du regard, flâner entre les rayons, pouvoir découvrir d'autres livres que celui que nous venions chercher, se laisser aller à un achat d'impulsion... Mais surtout, j'y reviendrai en conclusion, pouvoir échanger avec de "vrais gens".
J'écris bien "en représentant l'environnement d'une bibliothèque ou d'une librairie", et non pas "en reproduisant".
La 3D de copie, telle que nous pouvons l'expérimenter avec Google Street View ou Google Earth par exemple, si elle peut avoir son utilité en réalité augmentée, génère je pense une certaine inquiétude engendrée justement par une ressemblance inquiétante avec la réalité. Nous sommes là encore dans le trompe-l'oeil.
Tandis que dans la 3D immersive, la représentation graphique crée la distance nécessaire à une appropriation du lieu. Nous ne sommes plus dans la ressemblance factice, mais, dans un sentiment de familiarité, une reconnaissance du lieu.
La 3D immersive rend ainsi possible un certain sentiment de la présence d'autrui avec ce que cela implique.
 
Bien sûr de grands groupes pensent déjà à exploiter ces ressources en termes de "shopping social". Je resterai discret sur ces initiatives n'ayant aucune raison de les promouvoir. Et bien sûr comme toujours l'interprofession du livre s'en contrefiche. Mais tant que les librairies et autres plateformes sur le web ne pourront pas reproduire les usages sociaux des lecteurs dans une véritable librairie, tant que les bibliothèques numériques ne pourront pas y créer de véritables tiers lieux (qu'elles recherchent pour l'heure en dénaturant la vocation de leurs sites), le livre restera un vieux parent pauvre de plus en plus relégué vers les siècles passés.
 
Enfin, je veux dire pour conclure la chose suivante : à savoir que des algorithmes ne peuvent pas (ne devraient pas pouvoir) remplacer des libraires et des bibliothécaires. C'est cependant le cas. De plus en plus souvent. C'est ce à quoi nous sommes contraints de nous habituer malgré nous. Et l'interprofession du livre s'y soumet. Pourquoi ?
 
Je revendique comme un droit inaliénable des lecteurs celui d'avoir droit à une médiation humaine.  
  
N.B. illustrations : photographie Rennes, D.R. La Cantine numérique rennaise, photogtaphies auditorium de MétaLectures par l'artiste Anne Astier et Jenny Bihouise.
 

samedi 12 janvier 2013

Les éditeurs numériques francophones en janvier 2013

Première actualisation de cette année 2013 de la liste des éditeurs numériques francophones et des prestataires de services pour l'édition numérique qui se font connaître.
Cette liste de presque 120 entreprises, et accessible gratuitement ici, est purement informative. Issue de mon travail de veille, elle ne vise qu'à mettre gracieusement à la connaissance de chacun une liste d'éditeurs "pure-players", mais, en aucun cas il ne s'agit d'une recommandation des entreprises listées, ni d'une liste destinée spécifiquement aux auteurs en recherche d'un éditeur.
 

samedi 5 janvier 2013

La lecture, ses plaisirs et ses mystères


 
Le mercredi 16 janvier 2013 j'aurai le plaisir de donner une conférence et d'inviter au voyage un auditoire que j'espère nombreux dans l'agréable espace coloré de la Cantine numérique rennaise.
 
Mais demain... c'est aujourd'hui, ou presque !
De quoi s'agit-il ?
 
Le vrai tiers lieu...
 
Alors que la lecture et le marché du livre passent de l'imprimé au numérique, que de plus en plus d'humains deviennent des internautes et de plus en plus d'internautes des mobinautes, alors que la (con)fusion entre espaces physique et numérique est de plus en plus perceptible dans un environnement hyperconnecté où les mégapoles vont s'imposer comme cinquième écran (après ceux de cinéma, de télévision, d'ordinateur, de smartphone), la question de l'obsolescence du web devrait aujourd'hui se poser avec force et clarté.
 
Les questions et les expérimentations qui se cristallisent dans le domaine du livre autour du concept de tiers lieux (ou "troisième place", "The third place") révèlent je pense l'incapacité aujourd'hui du web, de ses portails et de ses plateformes, de ses bibliothèques et librairies numériques, à renouveler le "phénomène livre", et, plus grave, à poursuivre au 21e siècle l'aventure des civilisations du Livre et à approfondir la lecture, ses plaisirs et ses mystères.
Les modalités de représentations du web 2.0 et 2D ne permettent pas de donner une visibilité aux catalogues numérisés des bibliothèques ni aux fonds d'ebooks des librairies "en ligne" (sic).
Il nous faut, il faut à l'interprofession du livre et aux nouveaux acteurs de l'édition numérique (pure-players) tester de nouvelles formes de médiations autour du livre et de ses nouvelles déclinaisons, en intégrant les changements actuels que nous pouvons d'ores et déjà observer au niveau des usages et des pratiques de lecture, et, dans la mesure du possible en anticipant les futures interfaces de lecture.
C'est l'un des objectifs de l'incubateur web 3D MétaLectures, que j'ai lancé il y a un an sur la plateforme open source francophone Francogrid, que de réfléchir à ces enjeux et d'accompagner dans cette aventure les professionnels du livre qui le souhaitent, et ce sera le thème général de la soirée du 16 janvier.    
 
Par expérience, je sais que l'espace numérique est un espace social, voire souvent, un espace public.
Le web 3D immersive, en ce qu'il est un espace au sein duquel plusieurs humains connectés peuvent échanger et partager entre eux, rend possible une duplication des relations auxquelles nous sommes habitués dans l'espace physique et de ce fait il est le véritable tiers lieu que beaucoup cherchent... ailleurs.
  
La soirée du 16 janvier se déroulera en trois étapes :
- Une conférence illustrée sur les problématiques et enjeux abordés ci-dessus et qui se déroulera en duplex entre la salle de la Cantine numérique rennaise et la plateforme web 3D immersive Francogrid, 
- Un temps d'échanges entre les auditoires de Rennes et de Francogrid et moi-même et, je l'espère, entre les personnes présentes à Rennes et celles connectées sur Francogrid,
- Une projection dans la salle de la Cantine numérique rennaise de l'espace web 3D Francogrid pour des échanges en direct avec plusieurs acteurs de cet environnement numérique, notamment : Jenny Bihouise, consultante en ingénierie de formation et des mondes immersifs (qui travaille avec moi sur MétaLectures à un projet de livres immersifs pour l'édition pure-player jeunesse), Caroline Brousse, co-fondatrice de l'association Bibliossimo et spécialiste de la culture numérique jeunesse en médiathèques, Yann Minh, qui présentera le futur Salon de littérature SF, ainsi que des membres du Collectif GawLab de Dakar (Sénégal) qui développe le projet "Metatrame" de relation entre monde immersif et pédagogie...
 
 
Deux possibilités pour participer à cette rencontre du 16 janvier, entrée libre sur inscription :
- A Rennes, à la Cantine numérique rennaise, 46 boulevard Magenta,
Inscription réservation gratuites en suivant ce lien...
- En direct sur le web en vous inscrivant gratuitement sur la plateforme Francogrid...
 
Illustrations : en haut, réalisation 3D sur la plateforme Francogrid par l'artiste Cherry Manga; en bas, aperçu de l'auditorium de MétaLectures à l'occasion de la conférence du 14 décembre 2012 de Florian Forestier sur le thème de l'écrit et de la spatialité : "L'élargissement de l'ordre des livres : l'urbanisme comme modèle".
 
 
 

mardi 1 janvier 2013

2013 année des lectrices et des lecteurs ?




 
Puisse cette année 2013 laisser s'inventer en nous, lecteurs, lectrices, les livres et les lectures d'un vingt-et-unième siècle et d'un troisième millénaire qui tardent à se manifester.
Puissions-nous, en marge des puissances de l'argent et de l'asservissement de l'homme par l'homme et les machines, puissions-nous ensemble, écrire et lire l'histoire de notre espèce dans le présent, et dans l'avenir aussi.

A toutes celles et à tous ceux qui suivent mon travail je souhaite chaleureusement une belle et bonne année 2013 !
 

Aux autres, à celles et ceux qui médisent de moi, je tire la langue et je fais un pied de nez. C'est puéril je sais, mais cela fait du bien. Et puis il faut bien quand même un peu de justice dans ce monde que je me dis ;-)

Bonne année 2013 !

 
" - Pas d'exhibitions, dit l'éléphant qui était devenu bibliophile."
 
Citation extraite des "Histoires prodigieuses et biographies exemplaires de quelques personnages modestes et anonymes" de Manuel Chaves Nogales (Quai Voltaire - La Table Ronde éd., 2012, traduction de Catherine Vasseur).