Je vous propose de découvrir un modèle de conférence unique pour explorer les potentialités du web 3D immersive au service de la médiation numérique du livre et de la lecture. Lisez ce bref document et contactez-moi pour que nous en parlions :-)
Blog 2024 de Lorenzo Soccavo | Fictionaute | Chercheur en Littérature, Prospective et Mythanalyse de la Lecture | Conférencier. Auteur. Enseignant et Formateur sur les futurs des dispositifs et des pratiques de lecture | Veille et Journalisme prospectif...
samedi 22 novembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
La médiation littéraire dans les nouveaux territoires
Le
succès de la récente
présentation les 08 et 09 novembre, dans le cadre de l'OpenSimulator
Community Conference 2014
à nos amis américains d'une
modélisation web 3D d'une Roue
à Livres de 1501 (ancêtre
de l'hypertexte) réalisée par
Jenny Bihouise, conseil
en applications numériques 3D innovantes avec
laquelle je travaille, m'incite
à faire le point sur
mon investissement depuis
plusieurs années au coeur de
ces nouveaux territoires numériques.
Plusieurs facteurs (développement de casques de réalité
virtuelle, de lunettes connectées, d'interfaces de projections 3D ou
d'hologrammes sans lunettes, des projets en cours de nouveaux mondes
immersifs sur le web...) convergent en effet vers l'émergence de
nouvelles aires d'échanges.
Des
prototypes pour réveiller les décideurs
Je
fais de la veille
sur le web 3D immersive
depuis 2006 et, depuis la
publication en 2011 de mon essai préfacé par François Bon, De
la Bibliothèque à la Bibliosphère,
c'est sur ce type d'espaces
précisément que
je développe le concept de bibliosphère.
Récemment et dans cette perspective nous avons spontanément développé des prototypes comme, par exemple, cette possible migration du Labo BnF dans un espace web 3D reproduisant à l'identique l'environnement et ses possibilités.
Récemment et dans cette perspective nous avons spontanément développé des prototypes comme, par exemple, cette possible migration du Labo BnF dans un espace web 3D reproduisant à l'identique l'environnement et ses possibilités.
Photos Droits Réservés Cf. note en fin de post. |
Le
Projet BiblioSphère, qui fédère l'ensemble de ces
expérimentations, est membre du Collectif l'i3Dim, l'incubateur 3D
immersive, et une de ses déclinaisons, la MBN – Méta-Bibliothèque
Numérique, est hébergée depuis quelques mois sur la plateforme 3D EVER (Environnement Virtuel pour l'Enseignement et la Recherche) de
l'Unera (Université numérique en région Alsace) de l'Université
de Strasbourg, sur laquelle nous présentons également le projet
ML3D – Ma Librairie en 3D, recherche sur ce que seront peut-être
les librairies du futur.
Le
concept ʺbibliosphèreʺ
a par ailleurs été l'objet d'une validation design thinking au
cours du Mooc Pensée design organisé par France Business School en
juin 2014.
L'illustration
ci-dessous montre un autre de nos récents prototypes.
insertion
d'un module web 3D immersive au sein de la vidéo 3D subjective de la BPI
|
Historique
Ces
expériences s'inscrivent toutes en fait dans le prolongement d’un
projet initial de dispositif expérimental de lecture sociale
connectée, qui fut présenté en mars 2011 dans le cadre d’un
concours organisé par le Laboratoire des Nouvelles Lectures pour le
Salon International du Livre et de la Presse de Genève.
Baptisé
alors MétaLectures, ce projet a pu développer durant la période de
janvier 2012 à juin 2013 une implantation expérimentale sur le web
3D immersive, non commerciale et déjà basée sur le logiciel libre
opensimulator avec lequel nous continuons de travailler.
Se
présentant comme un incubateur, MétaLectures était défini à
l'époque comme étant : « un environnement web 3D immersive pour
présenter, expérimenter et développer des solutions innovantes
dans l'univers du livre et de la lecture francophones, et y explorer
de nouvelles formes de médiation autour du livre ».
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Lorenzo Soccavo
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dimanche 9 novembre 2014
Suivi de l'édition numérique francophone
Début novembre 2014 la liste d'éditeurs numériques francophones que j'avais lancée en avril 2011 (une trentaine de recensions alors) et régulièrement actualisée depuis (jusqu'à 172 recensions en août 2014) a été totalement vérifiée et mise à jour (soit 158 recensions).
A ce jour, la liste recense maintenant 119 éditeurs "pure-players" francophones, et 39 prestataires de services (eux aussi francophones) dédiés à l'édition numérique.
En bas de page une nouvelle liste comptabilise les maisons initialement enregistrées puis ayant depuis cessé leurs activités (20 de repérées).
N'hésitez pas à consulter cette liste unique et en commentaires à signaler les éventuelles erreurs.
Je rappelle que cette liste est purement informative. Issue de mon travail de veille, elle ne vise qu'à mettre gracieusement à la connaissance de chacun une liste d'éditeurs "pure-players", mais en aucun cas il ne s'agit, ni d'une recommandation des entreprises listées, ni d'une liste destinée spécifiquement aux auteurs en recherche d'un éditeur.
C'est un travail bénévole de recensement, qui peut servir aux enseignants et aux étudiants, ou à des organismes professionnels pour leurs études (tel par exemple : Pratiques d'éditeurs : 50 nuances de numérique, réalisée par le MOTif et le Labo de l'édition en mars 2014).
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Lorenzo Soccavo
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jeudi 23 octobre 2014
Les Mutations du Livre et de la Lecture en 40 pages
Cet essai, équivalent à 40 pages imprimées que vous lirez à peu près en une heure, est capital pour moi. J'y ai synthétisé des années de travail et de veille sur... les mutations du livre et de la lecture.
Avec cette bonne contrainte éditoriale, qui m'a forcé à la concision, mon ambition a été de désigner quels seraient les véritables enjeux du numérique par rapport au livre et à la lecture. Je me suis appliqué à prendre de la distance sur le quotidien et à voir au-delà l'horizon des légitimes préoccupations du marché du livre (tant imprimé que numérique).
J'ai voulu dans ces quelques pages attirer l'attention sur le fait que le numérique et ses codes actifs sont aussi du langage et que cette évolution de notre ordre conceptuel s'inscrit dans l'épopée de notre espèce humaine.
En élargissant le cercle de nos réflexions, en nous interrogeant sur les sources de la lecture et de ses premiers dispositifs, nous réalisons alors que, insensiblement - car nous baignons dans le langage comme les poissons dans l'eau d'un bocal, ce serait au niveau des mutations du livre et de la lecture que s'opèrerait sous nos yeux une nouvelle métamorphose, peut-être un saut ontologique hors du bocal. Les arguments que j'avance vont dans le sens d'une profonde reconfiguration du système rhétorique de notre espèce, ils dessinent un à-venir glorieux. Les marqueurs d'e-incunabilité que je relève pourraient signer notre entrée dans le bibliocène... Qu'en pensez-vous ?
* Présentation de l'éditeur et offres de téléchargement en suivant ce lien...
Avec cette bonne contrainte éditoriale, qui m'a forcé à la concision, mon ambition a été de désigner quels seraient les véritables enjeux du numérique par rapport au livre et à la lecture. Je me suis appliqué à prendre de la distance sur le quotidien et à voir au-delà l'horizon des légitimes préoccupations du marché du livre (tant imprimé que numérique).
J'ai voulu dans ces quelques pages attirer l'attention sur le fait que le numérique et ses codes actifs sont aussi du langage et que cette évolution de notre ordre conceptuel s'inscrit dans l'épopée de notre espèce humaine.
En élargissant le cercle de nos réflexions, en nous interrogeant sur les sources de la lecture et de ses premiers dispositifs, nous réalisons alors que, insensiblement - car nous baignons dans le langage comme les poissons dans l'eau d'un bocal, ce serait au niveau des mutations du livre et de la lecture que s'opèrerait sous nos yeux une nouvelle métamorphose, peut-être un saut ontologique hors du bocal. Les arguments que j'avance vont dans le sens d'une profonde reconfiguration du système rhétorique de notre espèce, ils dessinent un à-venir glorieux. Les marqueurs d'e-incunabilité que je relève pourraient signer notre entrée dans le bibliocène... Qu'en pensez-vous ?
* Présentation de l'éditeur et offres de téléchargement en suivant ce lien...
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mercredi 24 septembre 2014
Les Droits des Lecteurs en espagnol
C'est avec plaisir que je vous annonce la parution du numéro 24 de la revue espagnole Trama & Texturas, opus auquel j'ai contribué avec la traduction en espagnol de mes réflexions sur l'évolution des droits des lecteurs (Los derechos de los lectores) dans la perspective du passage de l'édition imprimée à l'édition numérique.
Si vous êtes hispanophones, n'hésitez pas à acquérir ce numéro au sommaire particulièrement riche, notamment avec la participation de Robert Darnton (Una biblioteca digital mundial se hace realidad).
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Lorenzo Soccavo
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mardi 23 septembre 2014
En compagnie d'Eratosthène
Pourquoi parler d'un roman sur ce blog consacré à la prospective du livre et de l'édition ?
Il y a dans le Eratosthène de Thierry Crouzet quelque chose du Siddhârta de Hermann Hesse. Les reflets qui enchantent le lecteur expriment le polissage (dont atteste bien le journal d'écriture), nous sommes dans la littérature et le numérique pourrait ici sembler secondaire. Dans le genre du roman initiatique cet opus prend sa place, et ce pourrait être, je pense, un plaisir raffiné que d'en prolonger la lecture par le Magellan de Stefan Zweig.
Il y a dans le Eratosthène de Thierry Crouzet quelque chose du Siddhârta de Hermann Hesse. Les reflets qui enchantent le lecteur expriment le polissage (dont atteste bien le journal d'écriture), nous sommes dans la littérature et le numérique pourrait ici sembler secondaire. Dans le genre du roman initiatique cet opus prend sa place, et ce pourrait être, je pense, un plaisir raffiné que d'en prolonger la lecture par le Magellan de Stefan Zweig.
Dès la couverture, avec cet "Homme de Douris", l'homme (et la femme évidemment) du 21e siècle, sont pris à rebours ; nous nous interrogeons rarement sur le livre en tant que dispositif de lecture, sur ses origines, ses métamorphoses mais aussi ses invariants. De plus le nom de l'auteur doit parler à quelques-uns, comme l'un des auteurs et penseurs du web.
Pourtant (et c'est ce qui fait pour moi son charme essentiel) ce livre reste dans la tradition de l'imprimé. L'utilisation du numérique est surtout ici stratégique, pour la promotion, le marketing (ce dernier mot n'est pas forcément entièrement négatif pour moi).
Au-delà le plaisir de cette lecture, celui d'être plongé dans la mythique bibliothèque d'Alexandrie (dont Eratosthène fut l'un des directeurs), au-delà les parallèles subtils qui peuvent donner à penser entre les époques, la polarité éternelle entre la barbarie et le souci d'élever l'humanité et d'éclairer sa conscience, c'est la démarche d'auteur de Thierry Crouzet qui justifie mon attention dans le cadre de la prospective du livre et de l'édition (c'est-à-dire de son marché). Vous pourrez vous faire votre propre idée en vous rendant sur cette page et en suivant, si vous le souhaitez, les différents liens. La lecture est agréable, la démarche intéressante.
Pourtant (et c'est ce qui fait pour moi son charme essentiel) ce livre reste dans la tradition de l'imprimé. L'utilisation du numérique est surtout ici stratégique, pour la promotion, le marketing (ce dernier mot n'est pas forcément entièrement négatif pour moi).
Au-delà le plaisir de cette lecture, celui d'être plongé dans la mythique bibliothèque d'Alexandrie (dont Eratosthène fut l'un des directeurs), au-delà les parallèles subtils qui peuvent donner à penser entre les époques, la polarité éternelle entre la barbarie et le souci d'élever l'humanité et d'éclairer sa conscience, c'est la démarche d'auteur de Thierry Crouzet qui justifie mon attention dans le cadre de la prospective du livre et de l'édition (c'est-à-dire de son marché). Vous pourrez vous faire votre propre idée en vous rendant sur cette page et en suivant, si vous le souhaitez, les différents liens. La lecture est agréable, la démarche intéressante.
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Lorenzo Soccavo
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vendredi 29 août 2014
De l'ancestralité du livre dans le langage
Ce que nous appelons du nom de "livre", fondamentalement, cet objet, pour magique qu'il soit, n'existe, n'est vivant que par l'écriture, laquelle a ceci de mystérieux "qu'elle parle" (comme disait Claudel), et laquelle écriture n'existe que parce qu'il y a langage, un langage consubstantiel à la pensée et qui anime notre conscience et notre conscience de notre propre conscience.
La relégation du livre dans l'écosystème marchand et dans celui des vanités auxquels il est étroitement lié a largement désacralisé et prostitué ce que certaines et certains s'acharnent encore aujourd'hui à dépecer, à réduire à du contenu pour agrégateurs, diffuseurs et fournisseurs d'accès qui, moyennant un abonnement, un fichage des lectures et un profilage des lecteurs, le proposeront en streaming à des mobinautes.
Ce vocabulaire prédispose les déclencheurs des comportements de masse qui s'exécuteront demain. En cela la prospective est directement concernée, dans la mesure où elle parvient à s'extraire du marketing et du politique, reflets de l'écosystème marchand et de celui des vanités, précédemment évoqués.
Dans Comment le langage est venu à l'homme, Jean-Marie Hombert et Gérard Lenclud synthétisent avec talent l'historique et l'état actuel des recherches sur l'origine ou les origines du langage humain.
C'est à la page 399 que les auteurs reconnaissent cependant enfin que (je les cite) : "L'examen des archives paléontologiques et archéologiques disponibles à ce jour ne permet assurément pas de reconstituer l'histoire du langage.". Nous sommes donc, et cela est compréhensible, dans les hypothèses et les théories. Dommage alors que les explications mythologiques et religieuses ne soient pas invitées à tisser avec les scientifiques.
Les approches rationalistes ne sont-elles pas tout autant réductrices et dogmatiques ?
"Le langage est la maison de l'être" (Heidegger)
Le livre vient de loin. Son grand ancêtre serait peut-être à chercher
dans la famille des artefacts symboliques que l'archéologie préhistorique
nous incite à penser comme étant à la source du langage humain.
L'intention signifiante portée à des objets décorés ou détournés de
leur finalité ordinaire (par exemple placés dans une sépulture et
laissant ainsi présager la pratique d'un rituel funéraire) signifierait l'exercice d'une pensée symbolique consubstantielle au langage. Faire signifier de cette manière le monde extérieur initierait la pratique fabulatoire d'où
émergerait ensuite un jour le livre sous toutes ses formes, celles passées, celle que nous lui connaissons, et celles aussi de ses métamorphoses numériques.
"Je ne crois pas, a écrit Hermann Hesse, à notre science, ni à notre politique, ni à notre façon de penser, de croire, de nous divertir, je ne partage pas un seul des idéaux de notre temps. Mais je ne suis pas pour autant un homme sans foi. Je crois aux lois de l'humanité, vieilles de plusieurs millénaires, et je crois qu'elles survivront à tous les troubles de notre époque." (Hermann Hesse, Lettres) ; oui, elles survivront à tous les troubles de toutes les époques : elles sont ancestrales.
Je pense que la source du langage affleure de cette ancestralité.
Personne je crois ne suppose que l'empathie puisse être la source du langage (?).
Le grand intérêt que j'ai trouvé à lire Les deux raisons de la pensée chinoise du sinologue Léon Vandermeersch réside très précisément dans le fait qu'il y origine la langue graphique dans un système de notation d'équations divinatoires, et non pas de rapports marchands, comme dans la tradition occidentale.
Cette piste a-t-elle été envisagée pour la Mésopotamie également ?
Dans Aux sources de la parole, auto-organisation et évolution, le scientifique Pierre-Yves Oudeyer propose lui sur ces questions un rapprochement entre les quelques acquis de la linguistique et de la biologie, en essayant judicieusement de les enrichir des observations récentes fournies par la modélisation informatique et robotique.
Entre les lignes, et au-delà en mettant ces trois ouvrages en perspective, nous pourrions nous demander en quoi il pourrait être pertinent d'imaginer (car il s'agit malgré tout de cela) l'épopée des langues orales et graphiques en terme d'auto-organisation, et s'il serait politiquement incorrect de postuler à l'origine de cette entreprise une intention autre que purement fonctionnelle et matérialiste ?
"Je ne crois pas, a écrit Hermann Hesse, à notre science, ni à notre politique, ni à notre façon de penser, de croire, de nous divertir, je ne partage pas un seul des idéaux de notre temps. Mais je ne suis pas pour autant un homme sans foi. Je crois aux lois de l'humanité, vieilles de plusieurs millénaires, et je crois qu'elles survivront à tous les troubles de notre époque." (Hermann Hesse, Lettres) ; oui, elles survivront à tous les troubles de toutes les époques : elles sont ancestrales.
Je pense que la source du langage affleure de cette ancestralité.
Personne je crois ne suppose que l'empathie puisse être la source du langage (?).
Le grand intérêt que j'ai trouvé à lire Les deux raisons de la pensée chinoise du sinologue Léon Vandermeersch réside très précisément dans le fait qu'il y origine la langue graphique dans un système de notation d'équations divinatoires, et non pas de rapports marchands, comme dans la tradition occidentale.
Cette piste a-t-elle été envisagée pour la Mésopotamie également ?
Dans Aux sources de la parole, auto-organisation et évolution, le scientifique Pierre-Yves Oudeyer propose lui sur ces questions un rapprochement entre les quelques acquis de la linguistique et de la biologie, en essayant judicieusement de les enrichir des observations récentes fournies par la modélisation informatique et robotique.
Entre les lignes, et au-delà en mettant ces trois ouvrages en perspective, nous pourrions nous demander en quoi il pourrait être pertinent d'imaginer (car il s'agit malgré tout de cela) l'épopée des langues orales et graphiques en terme d'auto-organisation, et s'il serait politiquement incorrect de postuler à l'origine de cette entreprise une intention autre que purement fonctionnelle et matérialiste ?
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