mardi 27 décembre 2016

Transmédia et Narration - Les intervenants

Le 09 janvier 2017 au sein de l'Amphi Charlie de l'Ecole Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques de la Ville de Paris) une rencontre-débat aura lieu autour de la question : L'impact de l'interactivité sur la narration.
J'aurai le plaisir d'introduire ces échanges qui seront ensuite animés par Olivia Phélip de Viabooks.
Pour participer inscrivez-vous gratuitement par mail auprès de : pan.sarmant@ecole-estienne.fr.
 
Les participants seront :

Hélène ADAMO
Après un premier Master scientifique, Hélène Adamo s’est formée à la communication numérique interactive à l’école des Gobelins en 2012. Creative technologist, elle assure la gestion de production des projets nouveaux médias depuis 2013 chez Camera lucida productions (http://www.cameralucida.fr/), de la coordination des équipes à la veille technologique en passant par l’élaboration de la stratégie de communication et d’engagement des audiences tout au long de la fabrication des projets. Esprit « mi-geek mi-créatif », sa passion a toujours été de relier l’art et la technologie. Son site web : http://www.helene-adamo.com/
Projet en cours : The Enemy, deux expériences interactives : une installation à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, et une expérience en réalité augmentée, pour mobiles et tablettes pour permettre aux utilisateurs de confronter leurs notions d'ennemi et d'empathie (http://theenemyishere.org/).

Pierre-Emmanuel LYET
Diplômé des Arts Décoratifs de Paris, Pierre-Emmanuel Lyet est réalisateur, illustrateur et graphiste freelance (http://www.pierre-emmanuel-lyet.fr/). Il vit et travaille à Paris. Il a été le réalisateur de Pierre et le Loup, un film de 30 minutes mixant animation et captation de prises de vues de l'Orchestre National de France et de son application iPad, disponible sur l'Apple Store.

Pierre CATTAN
Co-fondateur de la revue Usbek&Rica et du magazine TOC, Pierre Cattan fonde avec Zazon la société de production Otoko Films en 2006. En 2009, avec Cinquième étage production, il produit le documentaire d’animation Les Terres Imaginées (60’, Canal +) et l’hypervidéo interactive Happy world : Birmanie, la dictature de l’absurde (en coproduction avec Upian). En 2012, Pierre fonde le studio transmédia Small Bang (http://smallbang.fr/). Il produit et réalise les lives de Mediapart et des applications culturelles, documentaires ou scientifiques : Cinemacity (Arte, 2013), BirdLab (Vigie-Nature, Muséum National d’histoire Naturelle, 2014), Les Saisons : Morphosis, une storyapp’ accompagnant le film de Jacques Perrin (Nouvelles écritures FTV, 2015), et Phallaina (Nouvelles écritures FTV, 2016), la première “bande défilée“, un roman graphique pour écrans tactiles.
Projet en cours : Diorama, une adaptation de L’Iliade d'Homère en jeu vidéo.

Julien SIMON
Auparavant libraire, Julien Simon a fondé en 2010 les éditions Walrus (http://www.walrus-books.com/), dont il est aujourd'hui le directeur éditorial. Walrus s'est très vite spécialisé dans les littératures infréquentables, de "seconde zone", ancrées dans les cultures populaires. Grâce à des associés venus aussi bien du livre que du web, l'entreprise s'est également illustrée à travers la publication de livres dont vous êtes le héros, de feuilletons/séries ou encore d'un livre-web (Radius), mais aussi via des coéditions dont l'intérêt était de repenser totalement un contenu existant pour l'adapter au numérique : ainsi sont nés "Kadath, le guide numérique de la cité inconnue" et le web-livre "Un an dans les airs", en collaboration avec Mnemos (http://www.mnemos.com/). À la base 100% numérique, Walrus ouvre désormais son catalogue pulp, nerd et underground à l'impression à la demande. Julien Simon tient aussi un blog (page42.org) où il commente les évolutions du web, du livre, du droit et du métier d'auteur.

Présentation du thème et informations pratiques en suivant ce lien... 

samedi 24 décembre 2016

Cadeau de l'au-delà (la prospective du livre)

En cadeau, en ce 24 décembre, pour les lectrices et les lecteurs de ce blog consacré à la prospective et à la futurologie du livre et de la lecture (si ! si ! il y en a, et il y en aurait même quelques milliers par mois, même si, c'est vrai, cela ne se voit guère par le nombre de commentaires, disons plutôt : par l'absence de commentaires et d'échos ; qu'en dire alors ? et qu'en penser ? Faire la part entre les timides et les profiteurs qui croient me manger la laine sur le dos sans que je m'en rende compte et qui à peine mon cadavre refroidi calculeront combien ils pourront gagner de petits sous à dévoyer les quelques voies que j'aurais défrichées de mon vivant ? Ou bien alors...
Ou bien alors une majorité d'entre eux, lectrices et lecteurs de ce blog, sont en fait des robots. C'est en effet possible. Voire probable. A quelques jours de l'an 2017, à l'approche de la troisième décennie du 21e siècle pour ne nous situer que dans ce carcan illusoire, faire un cadeau à des robots peut être grinçant.
Je sais bien que certaines et certains qui lisent ce blog iront un jour avec joie danser sur ma tombe, ne serait-ce qu'en pensées, que feront alors les machines ? RIEN cependant.). 





A tous donc, je vous offre en avant-première l'audio du spectacle scénarisé en immersion 3D, actuellement en cours de réalisation en marge des explorations que j'imagine depuis l'an 2006 dans le métavers.
En l'occurrence il s'agit d'un bel extrait du Carnet littéraire du 10ème arrondissement de Paris, rédigé par la québécoise Danielle Dussault, à l'occasion d'une passée résidence d'écriture au Centre international d'accueil et d'échanges des Récollets de Paris, carnet littéraire inédit à ce jour.
La lecture du texte, avec la participation de l'auteure, est interprétée par Jacqueline et Jean-Claude Barral du Théâtre de l'Adret (Masterisation JPG). La mise en espace sur une plate-forme web 3D immersive est en cours de construction par Jenny Bihouise. Une nouvelle aventure à suivre et des réalisations déjà propulsées en 2016 et à découvrir... en suivant ce lien...

samedi 17 décembre 2016

LE TRANSMÉDIA VA-T-IL RÉINVENTER LE LIVRE ?

Le lundi 09 janvier 2017 au sein de l'Amphi Charlie de l'Ecole Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques de la Ville de Paris) le débat aura lieu autour de la question de : " L'impact de l'interactivité sur la narration " avec une table ronde que j'ai eu le plaisir de préparer et que je présenterai en introduction.
 






PRÉSENTATION

Les livres qui osent le transmédia ne sont-ils pas en train de réinventer le territoire narratif ? L’interactivité ne crée-t-elle pas de facto une nouvelle relation avec le lecteur ? Et si la déconstruction du récit, induite par les nouvelles technologies, renouait avec l’incertitude de la tradition orale d’avant l’imprimerie, où le texte « conté » évoluait selon l’auditoire ou l’interprète ? Dans ce contexte de livre « global », comment les auteurs, les designers et les éditeurs repensent-ils leur travail de création ? De la narration interactive, en passant par la déclinaison numérique, l’application ou le documentaire animé, ce débat interrogera toutes les nouvelles formes de la narration moderne.

PARTICIPANTS

- Hélène ADAMO, New media production manager Camera lucida.
- Pierre-Emmanuel LYET, Réalisateur de films d’animation, illustrateur et graphiste (site web).
- Pierre CATTAN, Producteur studio transmédia Small Bang.
- Julien SIMON, Directeur éditorial Walrus Ebook.
- Le débat sera animé par Olivia PHELIP, fondatrice et rédactrice en chef de Viabooks.



 
Informations pratiques
Lundi 09 janvier 2017 de 18H00 à 20H00 - Amphi Charlie - Ecole Estienne - 18 boulevard Auguste-Blanqui 75013 Paris (accès...).
Participation gratuite sur réservation obligatoire par mail auprès de l'Ecole Estienne à : pan.sarmant@ecole-estienne.fr 
Une rencontre-débat organisée avec le soutien de l'Ecole Estienne, l'ATEP (Association des techniciens de l'édition et de la publicité), et Viabooks.

  

samedi 10 décembre 2016

Faits et Fiction : une impossible frontière

De l'argent liquide
Si nous voulons absolument qu'il y ait une nette distinction tracée entre les faits et la fiction, il nous faudrait commencer alors par dé-fictionnaliser les faits, alors que dans leur très grande majorité ils ne sont ni plus ni moins que des manifestations d'un consensus culturel consenti et renforcé par l'usage et l'habitude que nous en avons : des inventions humaines.
La nation, la valeur de l'argent, la séparation entre préhistoire et histoire, les noms de toutes choses, quoi d'autre que des inventions de notre espèce animale : des fictions ?