lundi 30 novembre 2020

OpenSimulator Community Conference 2020 accueille la prospective de la lecture

Je participerai cette année au rassemblement international de l'OSCC - OpenSimulator Community Conference 2020 - colloque des développeurs et des utilisateurs du logiciel générateur de mondes virtuels dans le métavers, avec une visite de la création d'une pièce de théâtre narratif pour le cyberespace récemment réalisée avec i3Dim et Adret Web Art : La Traversée du langage.

Toutes les informations ici en suivant ce lien. La visite du dimanche 6 décembre est en particulier organisée pour les participants américains, mais l'expérience (en français) reste accessible à toutes et tous (informations pour vous y connecter si vous ne connaissez pas encore).

La Traversée du langage est une pièce immersive de théâtre expérimental en trois actes écrite spécialement pour le cyberespace. Ce n’est pas du théâtre à regarder assis dans une salle, mais une expérience narrative à vivre par l’intermédiaire de son avatar. Le sujet de la pièce est le langage et ses effets sur l’humanité. Le texte se présente comme un monologue intérieur où se mêlent une voix féminine et une voix masculine, sur le modèle du courant de conscience [stream of consciousness] comme chez Virginia Woolf ou James Joyce, par exemple. C’est un voyage à travers trois actes dans un décor qui semble toujours identique mais dont les animations chaque fois différentes font ressentir à l'internaute par le biais de l'implication de son avatar ce que le texte audio lui raconte.

Le texte en français avec tous les compléments pour comprendre de quoi il s'agit est disponible en version ebook.


jeudi 26 novembre 2020

2021 arrive vite !

Design Fiction et Futur avec Lorenzo Soccavo
2021 sera une année de challenges.
Pour y répondre efficacement dans les secteurs des arts et de la culture le design fiction* est certainement la méthode la plus pertinente car elle allie à la fois prospective et imagination, sens des réalités et créativité.
Elle apparait ainsi naturellement comme étant particulièrement recommandée et rapidement opérationnelle pour l'ensemble des métiers de la culture.

* Une définition claire ?
Le design fiction est une méthode pragmatique d’anticipation et d’exploration du futur par les moyens de la fiction pour donner forme à son avenir avec les outils cognitifs de la narration.

Transposer nos pensées, nos idées et nos projets sous la forme de récits est un processus mental qui nous est naturel. Spontanément "nous nous racontons des histoires". Prendre conscience de nos aptitudes à anticiper et à fabuler et apprendre à les discipliner au profit de projets concrets est possible.

La formation au Design Fiction que j'ai élaborée spécialement pour l'interprofession du livre et les métiers de la culture allie une acquisition rapide des outils de base de la prospective à une mise en pratique par des exercices d'écriture créative.

Formation au Design Fiction - Lorenzo Soccavo
N'hésitez pas à me demander la fiche au format PDF et un devis si vous êtes intéressés...


mardi 17 novembre 2020

Le confinement ne durera pas, et même si...

Le confinement ne durera pas, mais même s'il se prolongeait pour longtemps encore ne sommes-nous pas en train d'entendre clamer partout à longueur de journées que les livres et la lecture seraient essentiels, voire qu'ils seraient comme par magie devenus vitaux ! 

Au-delà des enjeux économiques et des discours convenus je vous propose, à distance dans le cyberespace ou bien tout simplement avec un logiciel courant de visioconférences, ou alors pour anticiper l'après et être prêt au déconfinement dès le moment venu, sept conférences exclusives, toutes rigoureusement argumentées, et sous le signe de la découverte pour transformer en fenêtres les miroirs de nos lectures...
Cliquez simplement sur les liens ci-dessous pour accéder à la fiche de présentation de la conférence concernée : 

Le catalogue général est librement téléchargeable en suivant ce lien : catalogue PDF...
@ votre écoute...

lundi 16 novembre 2020

Post-scriptum sur le blog Lire et Dé-lire

Sur le blog Lire et Dé-lire des éditions belges BOZON2X j'ai ajouté en commentaires les deux post-scriptum ci-après à mon texte récent La lecture est une question d'espace (ce texte initial qu'ils viennent j'espère éclairer est évidemment toujours accessible).

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Post-scriptum au texte initial :

Dans ce deuxième temps de confinement je suis retourné sur les lieux par le détour de la Toile (Web). Finalement ce genre d'interface de cartographie numérique semble projeter dans l'espace du visible des presque équivalents de processus mentaux de visualisation et de remémoration. Selon le degré d'agrandissement, de rapprochement, ou au contraire de rétrécissement, d'éloignement, que nous donnons à la scène, d'une part le cadre et le hors-champ s'en trouvent modifiés, d'autre part, la toponymie se spectralise. En clair des noms de lieux apparaissent ou disparaissent selon. En écho s’opéreraient peut-être une dilatation ou un amoindrissement des souvenirs, selon... Ainsi, à en croire un certain niveau de zoom sur la carte digitale tout aurait été toujours clair dans les faits et rien n'aurait changé sur le terrain : Mitry-le-Neuf et Mitry-Mory. Et Mitry Claye serait le nom de la gare commune à Mitry-Mory et à Claye-Souilly, qui apparaît cependant bien en recul sur la carte, comme la gare de Villeparisis-Mitry-le-Neuf porte un double nom. Apparemment que l'on soit d'un bord ou de l'autre de la ligne du chemin de fer déciderait du nom de la station, à moins que la répartition se fasse à partir de la voie d'eau parallèle du Canal de l'Ourcq. Mais ai-je vraiment habité ce lieu qui aujourd'hui se délite en moi ? Hier comme aujourd'hui la terre sur laquelle ses habitants réels marchent peut bien être terre d'aventures dans la tête de leurs enfants ou d'un pauvre fou comme moi. Le délitement du lieu n'est pas celui de ce territoire mais celui de mon propre monde intérieur.

A l'étrange sentiment de paix qui m'envahit lorsque je retourne marcher dans ces rues se mêle incontestablement, il ne me vient pas un instant à l'esprit de le contester, une certaine confusion mentale. En somme, le temps passe et rien de fondamental ne change. Le lieu et moi nous restons l'un à l'autre fidèles. Mais probablement suis-je l'une des dernières personnes que je puisse croire.

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Écrit il y a trois ans, en 2017 :

Avec les années, les lieux fréquentés dans notre passé s'estompent progressivement dans notre mémoire. Leurs images deviennent plus floues et incertaines, mais elles demeurent en nous cependant. La vision intérieure que nous en avons leur confère le poids de la nostalgie et, pour se préserver, leur étendue se limite à de petits territoires bien circonscrits, sans plus rien à l’entour d'eux. Le seuil d'une porte, une partie de couloir, un escalier, un coin de véranda, un arbre. Mais telles sont également les images qui nous restent en mémoire de certaines de nos lectures romanesques passées, de telle manière qu'avec le temps notre imagerie mentale des espaces réels, dans lesquels nous avons effectivement vécu, et, les vestiges des images de ce que nous avons pu visualiser lors de certaines de nos lectures, se rapprochent l'une de l'autre, et finissent par acquérir le même degré de sensibilité et de vraisemblance. Avec le temps, il nous semblerait bien que nous ayons autant vécu dans la réalité que dans les livres.

 

jeudi 5 novembre 2020

Explorer le langage et la lecture...

Lorenzo Soccavo La Traversee du Langage
Cliquez ici pour un extrait...
Explorer le futur, surtout s'il s'agit des devenirs possibles des livres, de la lecture, du langage et de ses effets de pensée et de réel, c'est prendre le risque de passer du statut fantasmé de rat de bibliothèque à celui de rat de laboratoire !

Après avoir été récemment le cobaye d'une expérience mélangeant lecture, temps, espace et récit de soi (Voir La lecture est une question d'espace sur le blog Lire et Dé-Lire des éditions belges Bozon2X), j'ai décidé de tester les services d'Amazon KDP pour publier le texte d'une autre expérience récente : un texte de théâtre narratif en réponse à une commande pour une réalisation sur une plateforme Web3D immersive avec avatars (voir Porter le langage ailleurs...).

 En quelques mots : "Dans un monde en noir et blanc une voix intérieure s’adresse à une personne qui parcourt trois fois de suite l’allée centrale d’un jardin à la française comme elle parcourrait la nef d’une cathédrale. Cette personne c’est toi. Le jardin, ou la cathédrale, figure tes propres interrogations sur le langage et ton propre rapport aux réalités du monde. "La Traversée du langage" est une expérience de théâtre narratif, fruit d'une commande pour le Web 3D immersive. Tout le texte est un tissage d'autres histoires sur le langage, ce langage dans lequel nous nous enfonçons avec ses effets de pensée et de réel..."

L’e-book, outre le texte intégral dans sa version originale mise en voix par Jacqueline et Jean-Claude Barral d'Adret Web Art dans un décor de Jenny Bihouise d'i3Dim (trois photos) sur le Web3D, propose également une version monologue invitant à d'autres adaptations, une introduction exposant la perspective théorique et les enjeux, et se termine par une présentation des sources d'inspiration

Suivre ce lien pour télécharger l'e-book La Traversée du langage - Une brève histoire de la lecture dans les miroirs...

 

mardi 3 novembre 2020

Temps Espace et Récit de soi

Je relate sur l'espace de publication Lire et Dé-lire que m'ont gentiment ouvert les éditions belges Bozon2X une expérience intime sur mon rapport au temps et à l'espace.

Le texte, sous le titre :  La lecture est une question d'espace, et la protection de deux vers de Louis-René des Forêts est librement accessible en suivant simplement ce lien...