Le premier long-métrage de Jean-Gabriel Périot, Lumières d'été, actuellement en salles (peu de salles malheureusement) superpose habilement deux espaces-temps : le passé (1945), dans lequel se trouve rejetée la réalité historique, et le présent (2017) dans lequel la fiction fait intrusion.
Le phénomène qui se passe alors peut laisser penser que, davantage que le chevauchement, la coexistence, la cohabitation de fait de ces deux espaces-temps, et la forte probabilité aussi de la généralisation de ce phénomène, c'est-à-dire du fait que ce double recouvrement du passé par le présent et vice-versa, avec ce rejet de la réalité dans le passé et ce surgissement de la fiction dans le présent, soit fréquent, notamment dans des populations et des territoires fortement traumatisés par leur histoire ; ces faits peuvent laisser penser que le fiction pourrait être parfois un espace concret de libération et d'émancipation.
Ce film Lumières d'été de Jean-Gabriel Périot ferait un excellent sujet d'étude je crois pour des universitaires soucieux d'élargir le champ de réflexion de la narratologie.
La question implicite qu'il pose pourrait être formulée ainsi, si on se place dans la perspective de mes propres recherches :
- Dans certains cas la fiction pourrait-elle être considérée comme un outil de résistance, voire de désobéissance civile, si nous l'envisageons comme un moyen de déplacer l'histoire officielle et les multiples histoires vécues sur d'autres niveaux de lecture ?
Ce film Lumières d'été de Jean-Gabriel Périot ferait un excellent sujet d'étude je crois pour des universitaires soucieux d'élargir le champ de réflexion de la narratologie.
La question implicite qu'il pose pourrait être formulée ainsi, si on se place dans la perspective de mes propres recherches :
- Dans certains cas la fiction pourrait-elle être considérée comme un outil de résistance, voire de désobéissance civile, si nous l'envisageons comme un moyen de déplacer l'histoire officielle et les multiples histoires vécues sur d'autres niveaux de lecture ?
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