A la question : La prospective du livre et de la lecture devrait-elle prendre en compte l'hypothèse de Sapir-Whorf (HSW), laquelle peut se formuler simplement ainsi : les façons dont nous percevons le monde dépendent du langage que nous utilisons, la réponse serait : "Oui, évidemment !".
La corollaire étant que les langages créent des mondes.
Le court texte ci-après, intitulé "Seuils et avoisinances" est un pas de côté en prospective, pour approcher ce pouvoir créateur, modestement dans la filiation des Villes invisibles d'Italo Calvino.
J'évoquais récemment ces pistes dans un autre post : Les processus de la lecture éclairés par la théorie des univers parallèles.
J'évoquais récemment ces pistes dans un autre post : Les processus de la lecture éclairés par la théorie des univers parallèles.
Cette démarche s'inscrit elle-même en parallèle, en marge, en complément, en écho... de la toute récente création de la Société Internationale de Mythanalyse par Hervé Fisher au Québec.
------------------------------------------------------
la surface des pensées... |
Les hiéroglyphes sont des insectes sociaux des
sables.
Les teyxtes sont des tissus algueux vivants qui se développent
à la surface des pensées.
Les xylophones sont des mots entêtants qui empêchent
de penser.
La rutylance est comme un sentiment exacerbé de
certitudes acquises.
L’hydre, ce n’est pas la peine qu’elle finisse ses
phrases. Elle en dit toujours trop.
Et puis les l’eytres, ces grands oiseaux qui planent
au-dessus des étants."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire