La Lecture nous sauvera... |
Lecture et prospective sont intimement liés.
Mon texte : La Lecture nous sauvera dans la rubrique Construire demain... du numéro 3 de Futur Hebdo - Anthologies Prospectives explore cette synergie dans la perspective de mes travaux sur le potentiel des fictions littéraires comme laboratoires du réel et sur l’autonomisation des lectrices et des lecteurs.
Extraits :
" L’affirmation sonne comme une prophétie : « La lecture nous sauvera ! », alors que la prospective n’est ni prédication, ni même prévision.
La prospective est fondamentalement une démarche raisonnable qui à partir d’une connaissance du passé et d’une observation vigilante du présent s’attache à distinguer pour un domaine précis les différentes évolutions probables. Il ne s’agit donc ni de prédire, ni de prévoir, mais d’anticiper et surtout de chercher à construire un avenir meilleur en influençant le contexte et si possible en favorisant l’émergence de nouvelles conditions. [...] Lire peut stimuler notre capacité à nous situer dans l’espace-temps et à nous projeter dans d’autres mondes.
La prospective est fondamentalement une démarche raisonnable qui à partir d’une connaissance du passé et d’une observation vigilante du présent s’attache à distinguer pour un domaine précis les différentes évolutions probables. Il ne s’agit donc ni de prédire, ni de prévoir, mais d’anticiper et surtout de chercher à construire un avenir meilleur en influençant le contexte et si possible en favorisant l’émergence de nouvelles conditions. [...] Lire peut stimuler notre capacité à nous situer dans l’espace-temps et à nous projeter dans d’autres mondes.
Cette partie de soi que nous projetons je l’appelle : notre fictionaute. Connaissez-vous le vôtre ?
Densifiée sous la forme invisible de notre fictionaute, cette part ancestrale et toujours aventureuse de l’espèce en nous pourrait nous permettre de développer des facultés métaleptiques, de vivre les métalepses que les contraintes physiques nous empêchent de réaliser : capacités à passer d’un monde à un autre, à emprunter des passages imaginaires, à traverser des espaces mentaux, à accéder à la pensée au-delà de la réflexion. Je définirais une métalepse comme étant le trou d’aiguille par où passe le fil d’une histoire.
Densifiée sous la forme invisible de notre fictionaute, cette part ancestrale et toujours aventureuse de l’espèce en nous pourrait nous permettre de développer des facultés métaleptiques, de vivre les métalepses que les contraintes physiques nous empêchent de réaliser : capacités à passer d’un monde à un autre, à emprunter des passages imaginaires, à traverser des espaces mentaux, à accéder à la pensée au-delà de la réflexion. Je définirais une métalepse comme étant le trou d’aiguille par où passe le fil d’une histoire.
Nous devons toujours suivre le fil de l’histoire. Pour cette raison, les enjeux de la lecture dépassent de beaucoup le périmètre de la seule interprofession du livre. Mais en reconnaissant la primauté de la lecture dans notre vision du monde, la prospective se fait méthode de lecture de son devenir, le devenir du monde... "
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