Ce que nous appelons couramment écriture et lecture sont conséquences directes du langage, or, depuis que notre espèce animale manipule le langage, elle est aussi manipulée par lui justement parce que le langage n'est pas de l'ordre du travail manuel, qu'il n'a pas sa source dans le monde extérieur des faits, mais bel et bien dans nos mondes intérieurs : imaginaires, reconnaissons-le clairement, psychiques, et non pas organiques, physiques.
D'où, "main-tenant", l'impérieuse urgence de se forger de nouveaux outils cognitifs pour retrouver un humanisme de la lecture à l'époque du développement des neurosciences, des réalités virtuelles et de l'intelligence artificielle, autant de nouveaux moyens dont des communautés lectorales pourraient se saisir pour conscientiser leurs voyages au cours de lectures immersives de fictions littéraires.
Au fil des mois certains de mes textes récents poursuivent ces réflexions :
- En septembre 2018, La Vérité des textes (Le texte comme jardin) dans la revue La Règle du Jeu.
- En janvier 2020, Des Forêts de Lettres sur le site du Festival de création contemporaine des Arts Foreztiers.
- En avril 2020, Lecture et mystique de "La belle enceinte" sur le site de l'Institut Charles Cros.
- En juillet 2020, L'Esprit forestier du Beth sur le site web des éditions Bozon2X.
P.S. La suite sur Pro/p(r)ose : "Le texte, un jardin dont il faut sortir…" : https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/01/31/le-texte-un-jardin-dont-il-faut-sortir/ en janvier 2021...
RépondreSupprimer