dimanche 23 août 2020

Quand lire c'est jardiner, ou se promener...

Ce que nous appelons couramment écriture et lecture sont conséquences directes du langage, or, depuis que notre espèce animale manipule le langage, elle est aussi manipulée par lui justement parce que le langage n'est pas de l'ordre du travail manuel, qu'il n'a pas sa source dans le monde extérieur des faits, mais bel et bien dans nos mondes intérieurs : imaginaires, reconnaissons-le clairement, psychiques, et non pas organiques, physiques. 
 
D'où, "main-tenant", l'impérieuse urgence de se forger de nouveaux outils cognitifs pour retrouver un humanisme de la lecture à l'époque du développement des neurosciences, des réalités virtuelles et de l'intelligence artificielle, autant de nouveaux moyens dont des communautés lectorales pourraient se saisir pour conscientiser leurs voyages au cours de lectures immersives de fictions littéraires.
 
Au fil des mois certains de mes textes récents poursuivent ces réflexions :  

1 commentaire:

  1. P.S. La suite sur Pro/p(r)ose : "Le texte, un jardin dont il faut sortir…" : https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/01/31/le-texte-un-jardin-dont-il-faut-sortir/ en janvier 2021...

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