mercredi 24 mars 2010

Un Conseil du Livre orienté numérique

Le Conseil du Livre qui s’est tenu ce 22 mars courant, sous la présidence de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a précisé plusieurs orientations stratégiques par rapport au numérique et à ses enjeux :
- Concernant le schéma numérique des bibliothèques : « Le Ministre […] a décidé la mise en place d'un groupe de travail sur les Bibliothèques numériques, [et] souhaite proposer aux collectivités un contrat numérique pour les médiathèques. »
- Concernant la numérisation des livres et le dossier Google : « Le Ministre de la culture et de la communication a proposé un accord aux auteurs et aux éditeurs pour la création d’une véritable offre numérique alternative à Google Livres […] Le ministre a ensuite rappelé l’importance de la maîtrise des contenus par les acteurs publics et privés, mais sans toutefois nier l'importance prise par Google dans l'univers numérique et l'intérêt d'un dialogue avec cette firme, ou avec d'autres, pour accroitre la visibilité des contenus culturels français sur la toile, dès lors qu'elles respecteraient le droit d'auteur et qu'elles offriraient des conditions satisfaisantes pour les pouvoirs publics. »
- Concernant le projet de plateforme numérique des libraires indépendants : « le Ministre a annoncé l'aide de l'État au projet de plateforme numérique sous la forme d'un prêt de 500000 € à taux zéro, via le Centre national du Livre. Ce futur site Internet marchand, qui ouvrira cette année, doit permettre aux libraires de prendre leur part au commerce en ligne de livres physiques, mais également d'être prêts, dès maintenant, à répondre à l'offre de livres numériques en plein essor. ».
- A noter également que : « la nécessité de réduire le taux de TVA sur le livre numérique a été réaffirmée par le Ministre et les membres du Conseil. ».

mardi 23 mars 2010

Paradigme de l'édition à la fin du siècle

C'est en recevant et en feuilletant le livre de Marin Dacos et Pierre Mounier : L'édition électronique, qui vient tout juste de sortir (éditions La Découverte - Collection Repères) et que je commenterai ici même dès que j'en aurai achevé la lecture (qui s'annonce passionnante :-) c'est  donc en recevant et en feuilletant ce livre de Marin Dacos et Pierre Mounier, que j'ai eu l'idée de cette nouvelle représentation ci-après de la, entre guillemets, “chaîne du livre”, à la fin du siècle :

Reste, comme l'écrivent les auteurs dans leur introduction : "Reste que l'avenir ne se devine pas ; il se prépare. Car les grandes lignes qui dessineront le paysage de l'édition de demain seront tracées à partir des innovations dont il est fait l'essai." :-)

lundi 22 mars 2010

Parution du document Outils de Veille pour l'Edition

La publication (08 pages PDF) :
Des outils pour la veille stratégique des métiers de l'édition et du marché du livre,
Elle peut vous être envoyée absolument gratuitement et sans aucun engagement de votre part. Vous ne serez inscrit dans aucun fichier et vous ne recevrez ultérieurement aucune sollicitation.


jeudi 18 mars 2010

Le facteur humain en prospective du livre et de l’édition

Je le constate sur le terrain off et on line : nombre de bibliothécaires, de documentalistes, d'enseignants et d'universitaires sont davantage préoccupés par le devenir des livres, des lectures et des lecteurs, que la plupart des acteurs de l'interprofession du livre, avant tout soucieux, sur un plan collectif, de la survie économique de leurs entreprises et de leurs secteurs d'activité, et, sur un plan personnel, de leurs carrières. Il faut reconnaître que cela est logique et compréhensible. Mais aussi que cela aura une influence sur l'avenir du livre.
Il est aujourd’hui incontestable que nous passons de l’ère de l’imprimé à celle du numérique. Après avoir connu au 15e siècle sa première révolution avec Gutenberg, puis, la révolution industrielle au 19e siècle, le livre connaît maintenant (et depuis quelques années déjà) sa troisième révolution : la révolution numérique. Ses pionniers se sont mis en marche dans les années soixante-dix, et, aujourd’hui, le Web littéraire est en pleine expansion, de nouveaux dispositifs de lecture sont commercialisés et de nouvelles pratiques de lecture, d’écriture et de publication, voient le jour.
Dans ce contexte, il est je pense capital de pouvoir apporter et de partager sur ces mutations, une information réfléchie, structurée et mise en perspective, et ce, tant avec les acteurs de l'interprofession du livre, qu'avec les lectrices et lecteurs.
Il est essentiel de sauvegarder la culture du livre dans sa dimension culturelle transhistorique, et notamment d'accompagner les métiers les plus directement liés aux livres physiques et à leur commerce.
Il est essentiel de prendre en compte le facteur humain. Si nous considérons les vrais enjeux pour le livre, la lecture et la création littéraire, à la fois dans une dimension transhistorique et prospective, alors c'est main dans la main, ceux du papier et ceux du papiel, et ce, quel que soit le ou les supports de demain et d'après-demain, qu'il nous faudrait aujourd'hui réfléchir et travailler ensemble.
L’Association Culture Papier, initiée par l’UNIC (Union Nationale de l’Imprimerie et de la Communication), la Fondation Payot pour la promotion de la lecture et l’accès à la culture en Suisse romande (FPPL, Lausanne), l’Association des Professionnels de l’édition (APE, Paris), œuvrent-elles suffisamment dans cette direction ?

Ne pas prendre les lecteurs pour des canards sauvages

Le facteur humain demande également la prise en considération, d’une part, des effets de continuités et de ruptures générationnelles :
- Le changement naturel des générations de lectrices et lecteurs, directement influencées par les mutations en cours au niveau des dispositifs et des pratiques de lecture…
- Le changement naturel des générations d’étudiantes d’étudiants, au sein des formations aux métiers du livre et de l’édition, puis, un renouvellement générationnel, plus lent, des enseignants.
- L’arrivée de nouveaux jeunes professionnels, au sein des maisons d’édition notamment, et la création, face aux maisons entre guillemets “historiques”, de start-up d’édition “pure player“ (nous en voyons déjà quelques-unes depuis le débarquement du iPhone comme terminal de lecture et l’arrivée prochaine de l’iPad semble accélérer ce mouvement…).
D’autre part, le facteur humain demande également la prise en considération des lecteurs. Même si nous considérons ces derniers comme de simples acheteurs consommateurs de produits culturels, de type livres numériques, encore faut-il que ces produits soient adaptés aux réalités du marché.
Tant un “petit” éditeur indépendant, qu’une “major de l’édition”, qu’un “industriel de la culture numérique” ou un simple importateur de tablettes de lecture taïwanaises, devraient d’abord s'assurer que leurs offres de nouveaux dispositifs de lecture et/ou d’ebooks, correspondent aux attentes, aux besoins et aux budgets des lecteurs.
Il faudrait voir à ne pas prendre les lecteurs pour des canards sauvages. A l’heure du Web 2.0 et à venir, ils pourraient bien s’envoler ;-)

mardi 16 mars 2010

Les auteurs appelés à la vigilance

Dans sa Lettre N°37 de ce mois de mars 2010, la Société des Gens de Lettres appelle avec raison les auteurs, dans un contexte de numérisation des œuvres, à identifier et protéger l’intégralité de leurs droits. « … il est absolument nécessaire, écrit Alain Absire, Président de la SGDL, que chacun d’entre nous fasse le point sur ses cessions de droits d’exploitation commerciale. »
En l’absence de modèle économique pérenne et d’organisation de l’interprofession du livre en matière d’exploitation numérique, la SGDL appelle les auteurs à faire inscrire dans tous leurs « contrats d’édition une clause de renégociation régulière des termes de la cession de [leurs] droits numériques. »

lundi 15 mars 2010

Comment nommer les machines à lire ?

Au-delà les problèmes de définitions, notamment juridique et fiscale, du livre numérique, se pose avec de plus en plus de force la question de comment qualifier génériquement la multitude d’appareils qui ont pour fonction, parfois parmi beaucoup d’autres, de permettre la lecture de ces livres numériques précisément.
Ne serait-ce qu’en implications marketing, nommer ces objets va influencer le marché et orienter les pratiques de lecture du siècle.
Les appeler “liseuses”, terme lancé en France par Virginie Clayssen (Directrice adjointe du développement numérique chez Editis et Présidente de la Commission numérique du SNE Syndicat National de l'Edition) me semble risqué. C’est en partie valider de fait ces machines comme des machines à lire, sans tenir forcément compte de la manière dont elles vont certainement influencer et orienter l’évolution des pratiques de lecture dans les décennies à venir. C’est un peu leur donner un blanc seing.

Affordance de l’iPad en question

C’est l’affordance qui est ici en fait questionnée. (Pas le blog éponyme d’Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en Sciences de l'information et de la communication, et dont je profite de l’occasion pour recommander la lecture : Affordance.)
L’affordance est la capacité d’un objet à suggérer sa propre utilisation (Wikipédia). Qu’en est-il donc alors de l’affordance de ces machines à lire ? Tant des tablettes e-ink / e-paper présentées dans l’eBook Reader Matrix que de ce fameux iPad ?
Le concept d’affordance serait particulièrement intéressant à étudier je pense, dans le contexte actuel de mutation des interfaces de publication, de lecture et d’écriture, sous ses aspects de psychologie de la perception, de design, et d’interaction homme-machine (dans le sens où je parle souvent d’interfaces i2L, interfaces Lecteurs/Livres).

iPad vs eBook

L’iSlate tant attendu s’est appelé iPad lorsqu’il est apparu. Quant aux différences de fonctions ainsi induites par le changement entre nom supposé et nom imposé, l’effet est certes subtil, mais peut-être pas négligeable. Cela pourrait se discuter. Mais là n’est pas le plus important je pense. L’important c’est qu’un “pad of paper” c’est un bloc notes, pas un livre. Nous retrouvons bien, dans cette dénomination iPad, ce qui se joue actuellement dans la redéfinition des pratiques d’écriture et de lecture : un déplacement du centre de gravité et une (con)fusion des usages.
Le terme e-book, forgé en 1998 au sein de la société américaine NuvoMedia qui, depuis la Silicon Valley, allait lancer en 1999 les deux premiers lecteurs d’e-books (le Rocket eBook et le Softbook), ce terme e-book reste, plus de 10 ans après son invention, toujours approximatif dans son emploi, tantôt désignant le contenu (le fichier texte qui est lu), tantôt le contenant (l’appareil).
Le terme québécois livrel (construit sur le modèle de courriel) semble davantage fixé pour désigner les contenus. Des diverses appellations poétisantes comme, par exemple, “baladeur de textes” de Pierre Schweitzer, pour nommer son projet @folio en 1996, ou “Lyber” de Michel Valensi des Éditions de l’Éclat, et au rang desquelles j’ai tendance à mettre également “liseuse”, c’est encore ce “livrel” de nos amis québécois qui fonctionnerait le mieux.
La définition proposée en 2000 par Emmanuelle Jéhanno dans son ouvrage : Enquête sur la filière du livre numérique (éditions 00h00), et que nous pourrions résumer ainsi :
On parle d’e-book, ou livre électronique, quand il y a, à la fois :
- Un contenu numérisé
- Un support de lecture électronique
- Un logiciel de lecture dédié ; si elle clarifiait les choses en 2000, ne fait en 2010 qu’entériner la confusion née dans ces années là, étrangement proches et lointaines à la fois.
En septembre 2002, Marie Lebert dans Le Livre 010101, aux éditions Numilog, rapportait cette déclaration, pertinente et toujours à méditer, de Pierre Schweitzer : « J’ai toujours trouvé l’expression livre électronique très trompeuse, piégeuse même […]. Car quand on dit livre, on voit un objet trivial en papier, tellement courant qu’il est devenu anodin et invisible... alors qu’il s’agit en fait d’un summum technologique à l’échelle d’une civilisation. […] Quand on lui colle [au livre] électronique ou numérique derrière, cela renvoie à tout autre chose : il ne s’agit pas de la dimension indépassable du codex, mais de l’exploit inouï du flux qui permet de transmettre à distance, de recharger une mémoire, etc., et tout ça n’a rien à voir avec le génie originel du codex ! C’est autre chose, autour d’Internet, de l’histoire du télégraphe, du téléphone, des réseaux... »

Alors comment nommer les machines à lire ?

Des acteurs des industries de la communication, comme Apple ou Google, par exemple, pourront certainement user de leur puissance en ingénierie sociale pour imposer l’air de rien une dénomination sexy apte à séduire les consommateurs. Ce ne sera pas la première fois qu'un nom de marque ou de fabricant s'imposera pour désigner un objet appelé à devenir quotidien. Rappelons-nous Frigidaire, Kleenex, Caddie, ou encore Cocotte minute, marque déposée de SEB.
Cette situation dans laquelle, nous autres lecteurs, nous nous retrouvons aujourd’hui en 2010, me rappelle ces quelques mots d’Albert Bensoussan, dans sa présentation du chef-d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez, Cent ans de solitude (Collection Points Poche éd. du Seuil) : « Là, tout sera à créer et l'on vivra le déchiffrement des premiers jours du monde, car "beaucoup de choses n'avaient pas encore de nom et pour les mentionner, il fallait les montrer du doigt". Et voilà l'humaine condition installée dans l'Histoire, dans la contingence, dans le devenir et le cyclique... » Oui, en effet ;-)

vendredi 5 mars 2010

Des outils pour la veille stratégique des métiers de l’édition et du marché du livre

Le marché du livre est un secteur économique en pleine mutation.
Son contexte actuel se caractérise par :
– Des innovations technologiques disruptives, notamment au niveau des technologies d’affichage (multiplication de nouveaux dispositifs de lecture, e-ink, ou de type iPhone et iPad) et des processus de diffusion multicanal multisupport…
– La création de nouvelles sociétés par des professionnels de l’interprofession du livre (éditeurs “remerciés” par des grands groupes, libraires qui se lancent dans le commerce en ligne, etc.)
– Le lancement de start-up éditoriales par des professionnels extérieurs à l’interprofession du livre (ingénieurs télécom qui se lancent dans la diffusion de livres numériques, agences en communication, etc.)
– L’arrivée de nouveaux concurrents, venus d’horizons divers (informatique, Web, opérateurs de téléphonie mobile, moteurs de recherche, géant du commerce en ligne, etc.) et qui ont des cultures d’entreprises différentes de celles des métiers du livre.

Dans ce contexte, la mise en œuvre d’une veille stratégique dédiée est vitale pour toute entreprise liée au commerce du livre, qui souhaite pérenniser et développer son activité.
Les acteurs de l’interprofession du livre sont aujourd’hui submergés par une masse d’informations redondantes, émanant généralement de blogueurs, dont la majorité se contente souvent, en fait, de relayer et de commenter l’innovation outre-Atlantique.
Or, ils ont incontestablement besoin d’une information réfléchie, structurée et mise en perspective. Ils ont besoin d’analyses ciblées pour développer leurs marchés et leurs lectorats. Ils ont besoin d’informations qualifiées, leur permettant de pouvoir prendre les bonnes décisions, en toute connaissance de cause, aux bons moments.
Pour être assuré de posséder un avantage compétitif décisif, le décideur doit pouvoir bénéficier en temps voulu de l’information stratégique qui répond précisément à ses besoins.

Une veille stratégique peut prendre différents aspects, souvent complémentaires, qu’il convient de distinguer à la source, afin de lui conserver une réelle efficacité et des applications pratiques, concrètes pour le développement de l’entreprise.

Nous pouvons distinguer ainsi principalement :
- La veille technologique
- La veille sectorielle documentaire
- La veille concurrentielle et benchmarking.
Une plus grande précision est cependant nécessaire, et est possible, après un, ou quelques entretiens préalables, avec les cadres de l’entreprise concernée par la mission de veille stratégique.

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L’objectif premier d’une veille est de permettre l’anticipation par les décideurs des évolutions et des innovations à court et moyen termes.
Une veille stratégique peut consister : d’une part, à repérer les tendances émergentes (tant au niveau technologique que concurrentiel et sociétal, en prenant garde à bien distinguer ce qui relève de trends de longue durée – tendances fortes du marché, de ce qui relèverait de mouvements purement conjoncturels, ou d'effets de modes passagers), et, d’autre part, à détecter les signaux faibles, qui doivent faire l'objet d'une écoute anticipative, dans le but de diminuer l'incertitude et de pouvoir saisir des opportunités.

La finalité est d’apporter des réponses opérationnelles qui puissent aider à la prise de décisions adaptées.

Pour être pertinente, une veille doit impérativement être enrichie. Ses informations doivent être recoupées et vérifiées, puis, analysées et mises en perspective, à partir, d’une part, de l’expertise du veilleur par rapport à la sphère sectorielle concernée, et, d’autre part, des réseaux et du “carnet d'adresses” de l'expert-veilleur.

En aucun cas une veille stratégique ne peut se limiter à une simple collecte automatisée de données et à leur restitution sous la forme d’une synthèse. L’agrégation automatisée des flux RSS des blogs et la consultation, même régulière, des informations publiques du Web, ne peuvent suffire en situation de crise. Pas plus qu’une simple “veille maison”, aux interprétations soumises aux variations climatiques internes (climat social de l’entreprise, tensions salariales, etc.).

Par sa présence active depuis plusieurs années sur les principaux réseaux sociaux et l’animation de communautés dédiées au livre, à ses évolutions et à son marché, P.L.E. Consulting – Lorenzo Soccavo, dispose de plus d’un millier de contacts validés, tous plus ou moins liés à l’interprofession du livre. Nombre de ces personnes sont régulièrement contactées et rencontrées IRL (in real life).


Le renseignement qui fait sens, qui favorise l’orientation et donne des indications précises, par rapport aux données brutes, est, logiquement, plus productif qu’un simple traitement automatisé de l’information ouverte, au mieux soumise ensuite à un brainstorming en interne. Ce renseignement qui fait sens, souvent directement ou indirectement de source humaine, n’est pertinent que s’il n’émane pas de son entourage familier, mais s’il vient de l’extérieur, notamment, d’une écoute attentive des échanges sur les réseaux, et s’il fait l’objet d’un traitement et d’un signalement à très court terme.
Une veille efficace, apparentée à l’intelligence économique, conjugue les résultats d’une veille stratégique (technologique, concurrentielle, etc.) à ceux d’une recherche documentaire dédiée (veille juridique, benchmark…) d’informations ouvertes, tout en s’armant d’une phase complémentaire d’investigation, laquelle se décompose en plusieurs étapes :
- Détection et écoute des signaux faibles (facteurs d’opportunités ou de menaces dans l'environnement, qui doivent faire l'objet d'une écoute anticipative, dans le but de réduire l'incertitude et d'établir une stratégie gagnante)
- Traitement critique
- Analyse critique
- Interprétation croisée
- Synthèse analytique de l’ensemble des renseignements obtenus…
= Le tout pour déboucher sur une reformulation opérationnelle en termes de :
- prises de décisions et de conduites de projets,
- anticipation et maîtrise des risques.

C’est dans cette optique et avec ces ambitions que P.L.E. Consulting – Lorenzo Soccavo se met au service des acteurs de l’interprofession du livre, pour leur proposer des prestations de veilles dédiées :


Sur simple demande, et après un ou deux rendez-vous indispensables d’évaluation de vos besoins réels, P.L.E. Consulting vous adressera, gracieusement et sans aucun engagement de votre part, une proposition détaillée, argumentée et chiffrée.
Les services proposés par P.L.E. Consulting – Lorenzo Soccavo, recouvrent aussi bien : la veille concurrentielle, que technologique et documentaire, le sourcing d’informations, la détection des signaux faibles, l’identification d’experts, l’identification de concurrents potentiels, que la veille contre les plagiats.
Tous ces services sont entièrement dédiés et à la carte, peuvent être enrichis de conseils en R&D et business development, et sont particulièrement ciblés sur les marchés francophones (compte tenu que : d’une part, le marché du livre reste, dans les faits et culturellement, lié aux langues, et, d’autre part, les législations s’appliquant à l’édition et au commerce du livre sont nationales).
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter P.L.E. Consulting

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