Le magazine qui explore le futur, Usbek & Rica, consacre son numéro d'été à un sujet passionnant : Littérature la résurrection, en posant la question : "Pourquoi on lira et on écrira encore demain", question, notons-le avec joie, sous la forme d'une affirmation en fait.
En plusieurs volets différentes facettes de la problématique du devenir de la lecture et de la création littéraire sont abordées avec de nombreux exemples et références : "Demain, trop abrutis pour lire ?" ; Portrait-robot de l'écrivain du futur ; "La réalité n'a plus besoin de roman" ; La Chine empire de la web-littérature ; "Une IA décrochera-t-elle le Nobel de littérature ?" ; Quand la littérature de science-fiction parle de... littérature.
Suite à un entretien avec la journaliste Annabelle Laurent c'est à la partie " Demain, trop abrutis pour lire ? "que j'ai apporté mon grain de sel au débat en essayant avant tout de défendre une vision résolument optimiste de l'avenir de la lecture.
J'y évoque notamment ce que j'appelle LE FICTIONAUTE (la part subjective de soi qu'une lectrice ou qu'un lecteur projette spontanément dans ses lectures), dont la prise de conscience et l'autonomisation pourront seules éviter que nous devenions un jour "des lecteurs zombies hallucinés vivant dans des mondes fictifs" !
Découvrez deux visions sur le futur de la lecture et mon point de vue optimiste |
Pour plus de précisions sur mes recherches et les concepts que je suis amené à développer n'hésitez pas à me contacter directement.
Deux autres aspects essentiels mériteraient en effet eux aussi toute notre attention : la question des métalepses narratives (que nous pouvons rapidement définir comme des effractions de la trappe du réel. Comme si soudain le contact avec la réalité venait à nous manquer et que nous nous retrouvions DANS le texte, dans le monde de ce que nous sommes en train de lire), et celle des personnages de fictions en tant qu'extra-terrestres.
Parlons-en si vous voulez !