En 2018 vous avez préféré sur le blog de la Prospective du Livre et de la Lecture :
Blog 2025 de Lorenzo Soccavo | Fictionaute | Chercheur en Littérature, Prospective et Mythanalyse de la Lecture | Conférencier. Auteur. Enseignant et Formateur sur les futurs des dispositifs et des pratiques de lecture...
vendredi 28 décembre 2018
mercredi 5 décembre 2018
Un Fictionaute dans ARCHIMAG !
A découvrir dans ARCHIMAG - Le magazine des professionnels de l'info mon portrait par Clémence Jost : Lorenzo Soccavo, le fictionaute :-)
En complément : mon entretien récent avec Thibaud Zuppinger sur la prospective du livre, et, Futur du livre : le point de vue singulier et expérimental de Lorenzo Soccavo sur Numipage avec Laurent Hentz...
Et également avec Nils Aziosmanoff : Laisser l'imaginaire irriguer le réel !
Et également avec Nils Aziosmanoff : Laisser l'imaginaire irriguer le réel !
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lundi 3 décembre 2018
Un Fictionaute chez Marcel Proust !
La crainte que j'exprime dans ce texte publié dans Mondes Francophones n'est pas fictive. C'est une crainte bien réelle que je ressens pleinement et qui exprime ma prise de conscience de mon propre fictionaute, ce voyageur dans l'extraterritorialité des fictions.
Avez-vous déjà ressenti cela ?
Avez-vous déjà ressenti cela ?
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A lire librement dans son intégralité sur le site de Mondes Francophones... |
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lundi 26 novembre 2018
Permanence et impertinences du conte
Une possible définition serait que les contes sont d'impertinentes inventions humaines qui nous servent à nous dire à nous-mêmes ce que nous ne voudrions pas entendre.
Le mercredi 05 décembre 2018 l'Institut Charles Cros consacrera la séance mensuelle de son séminaire EMC (Ethiques et Mythes de la Création) au sujet suivant :
Ce que le conte a à dire au monde contemporain...
Après une introduction de Sylvie Dallet (présidente de l'Institut Charles Cros) : Inépuisable trésor des contes où les chemins de traverse de Poucette, interviendront :
- Céline Mounier (sociologue, cafés numériques Orange) : Les interprétations du féminin à travers l’oeuvre de Pierrette Fleutiaux.
- Tina Ngal (femme de lettres, chef d’entreprise et conteuse) : L’aube de la modernité : les contes initiatiques mbûn.
- Arta Seiti (Auteur de l’essai poétique "Nimbes" aux éditons Fauves en 2018. Chargée d’enseignement à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université catholique de Lille, experte en géopolitique des Balkans et directrice du Groupe d’Études balkaniques de l’Institut Prospective & Sécurité en Europe) : Le sifflement du vent et la morsure de la mélancolie.
- Monika Siejka (titulaire du diplôme de Sciences Politiques, docteure en Histoire culturelle, spécialiste des séries américaines et fondatrice de l’Institut International du Multimédia) : Le retour du conte dans les séries télévisées.
- Tina Ngal (femme de lettres, chef d’entreprise et conteuse) : L’aube de la modernité : les contes initiatiques mbûn.
- Arta Seiti (Auteur de l’essai poétique "Nimbes" aux éditons Fauves en 2018. Chargée d’enseignement à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université catholique de Lille, experte en géopolitique des Balkans et directrice du Groupe d’Études balkaniques de l’Institut Prospective & Sécurité en Europe) : Le sifflement du vent et la morsure de la mélancolie.
- Monika Siejka (titulaire du diplôme de Sciences Politiques, docteure en Histoire culturelle, spécialiste des séries américaines et fondatrice de l’Institut International du Multimédia) : Le retour du conte dans les séries télévisées.
Plus de précisions sur le site de l'Institut Charles Cros.
Lieu et horaires : 24 rue des écoles, à Paris de 14H00 à 17/18H00.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles (mail de confirmation à sylvie.dallet@uvsq.fr).
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samedi 24 novembre 2018
Quels Futurs pour les Bibliothèques ?
Le devenir des bibliothèques est aujourd'hui l'une de mes principales préoccupations !
Récemment le dessin humoristique ci-dessous a circulé sur les réseaux sociaux, mais n'est-il pas symptomatique justement qu'il soit passé presque inaperçu ?
La communication met le plus souvent en avant les architectures futuristes des nouvelles bibliothèques (par exemple récemment : Oodi : une bibliothèque à 98 millions d'euros ouvrira ses portes en décembre prochain, à Helsinki en Finlande), ou alors les services innovants-décalés que d'autres proposent (par exemple récemment : A Montréal, un "drive" pour rendre ses livres à la bibliothèque), mais à l'écoute du terrain de nombreux-ses bibliothécaires, des lectrices et des lecteurs sont beaucoup plus réservés sur l'évolution que prennent les bibliothèques (par exemple récemment ce commentaire d'un usager sur Facebook : "on sait tous qu'on est en train de détruire le concept de bibliothèque car on veut bien détruire tout ce qui touche aux notions de réflexion, développement intellectuel, etc. Les bibliothèques deviennent au mieux, pour survivre aux désirs des gouvernants, des lieux de loisir, de légèreté, des starbucks gratos").
La mission première des bibliothèques ne doit-elle pas rester le développement de la lecture publique ?
La mission première des bibliothèques ne doit-elle pas rester le développement de la lecture publique ?
En reconnaissant cela il ne s'agit en aucun cas d'adopter une posture technophobe conservatrice, pour la défense de l'imprimé et contre le numérique. Absolument pas !
Mais il s'agit de savoir quelles sont et où sont les valeurs à défendre.
Quid, par exemple, de la place de la littérature numérique en bibliothèques ? Des nouvelles formes de narrations expérimentées sur le web, dans la réalité virtuelle, etc. ?
Ce n'est pas être positivement ouvert à l'avenir que de proposer un service original ou une animation loufoque sans rapport avec LA LECTURE.
De l'internaute au cybernaute... au lecteur !
Aujourd'hui usagers des bibliothèques et bibliothécaires sont souvent des internautes.
Mais les internautes ne sont le plus souvent que de simples utilisateurs d'Internet.
A l'instar des lectrices et des lecteurs de fictions littéraires, habitués à voyager mentalement dans des espaces imaginaires, certain-e-s internautes deviennent des cybernautes, des voyageurs dans le cyberespace. Mais ils sont encore très rares !
Les bibliothécaires ont une mission essentielle à remplir auprès des internautes lecteurs et des lecteurs internautes, et en faisant des internautes des cybernautes et des cybernautes des lecteurs, et vice-versa, en faisant des lecteurs des cybernautes !
Les bibliothécaires ont une mission essentielle à remplir auprès des internautes lecteurs et des lecteurs internautes, et en faisant des internautes des cybernautes et des cybernautes des lecteurs, et vice-versa, en faisant des lecteurs des cybernautes !
Bien au-delà des réseaux sociaux le cyberespace, bien que déterritorialisé et extraterritorial, est un espace qui permet les rencontres et les échanges entre internautes, aujourd'hui sur le web 3D immersive avec avatars, et bientôt via des casques de réalités virtuelles ou des lunettes de réalité augmentée...
De nombreuses expérimentations liées aux bibliothèques et à la médiation du livre et de la lecture y ont déjà eu lieu.
A plus long terme l'enjeu, principalement pour ce qui est de la pérennité de la lecture, quelles que soient ses nouvelles interfaces, est celui de la possibilité du maintien d'une présence médiatrice de bibliothécaires humains ; que ceux-ci ne soient pas un jour purement et simplement remplacés par des intelligences artificielles à l'action derrière des agents conversationnels, enceintes connectées ou autres machines non-humaines.
Ma réflexion sur ce sujet capital à mes yeux du devenir des bibliothèques est en pleine effervescence !
Parlons-en si vous voulez !
Parlons-en si vous voulez !
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mercredi 7 novembre 2018
Personnages de fictions et extraterrestres
Les personnages de fictions littéraires, parce qu'ils sont généralement des créatures anthropomorphiques qui ne vivent pas vraiment sur Terre sont, en toute logique, les premiers extraterrestres avec lesquels nous devrions chercher à entrer en contact.
Et cela, ce contact, sera un jour possible.
J'ai en effet, à partir de mon travail de veille, des raisons de penser que l'autonomisation des lectrices et des lecteurs de fictions littéraires ira de pair avec une émancipation des personnages.
Au vu des évolutions actuelles des interactions Homme-machine, notamment dans le domaine des interfaces de lecture, et considérant quelques signaux faibles détectables dans des secteurs en marge du marché du livre, quelques pistes se dessinent à la croisée des chemins des premières réalisations fictionnelles en réalités virtuelles, de la réalité augmentée et de l'intelligence artificielle.
Voici quelques-unes seulement de ces principales pistes possibles :
Voici quelques-unes seulement de ces principales pistes possibles :
- Avatarisation des personnages de fictions (plusieurs expérimentations grandeur nature ont déjà eu lieu avec sur les réseaux sociaux des profils fictifs de personnages...)
- Exploitation des assistants vocaux et agents conversationnels (déjà utilisés pour "lire" des histoires et dans la tendance du développement des livres audio et des podcasts...)
- Le web 3D immersive avec avatarisation de l'internaute et casque VR (de nouvelles plateformes sont en cours de développement, comme Sansar par exemple), ou, sans casque VR, comme je l'expérimente depuis quelques années notamment avec OpenSimulator.
Lire, par exemple : Extension du domaine de la BD (juin 2018).
Lire, par exemple : Extension du domaine de la BD (juin 2018).
- Le développement de créatures biodigitales pourrait aussi donner un jour corps à des personnages de fictions littéraires et faciliter leur immersion dans notre quotidien (réalité augmentée et hologrammes ouvrent déjà quelques perspectives, par ailleurs la poésie et les arts numériques explorent des territoires où de nouvelles relations peuvent se nouer entre les différentes puissances narratrices en jeu, tant dans ce qui nous lie au réel, que dans ce qui nous attire dans les fictions...).
Lire, par exemple : Les nouvelles créatures d’Instagram, ou quand la science-fiction rejoint la réalité...
Mais ce sera peut-être, probablement même à mon humble avis, par les ressources naturelles de leur propre mental, en devenant des fictionautes, que certaines lectrices et que certains lecteurs passeront la ligne rouge et entreront un jour en communication avec des personnages de fictions.
Une nouvelle génération d'auteurs et d'éditeurs doit se lever et se mettre en marche vers cet horizon.
Les fictions ne doivent plus être des cages à imaginaire pour retenir l'attention passive de masses indifférenciées (public, (télé)spectateurs, audience, lectorats...), mais de nouveaux mondes ouverts à l'exploration et à la recherche de solutions de possibles à-venir pour notre espèce fabulatrice.
Souvenons-nous ce qu'écrivait Antonin Artaud en 1925 : « Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme une porte ouverte et qui les mène où ils n'auraient jamais consenti à aller, une porte tout simplement abouchée à la réalité. » (L'Ombilic des limbes).
Lire, par exemple : Les nouvelles créatures d’Instagram, ou quand la science-fiction rejoint la réalité...
Mais ce sera peut-être, probablement même à mon humble avis, par les ressources naturelles de leur propre mental, en devenant des fictionautes, que certaines lectrices et que certains lecteurs passeront la ligne rouge et entreront un jour en communication avec des personnages de fictions.
Une nouvelle génération d'auteurs et d'éditeurs doit se lever et se mettre en marche vers cet horizon.
Les fictions ne doivent plus être des cages à imaginaire pour retenir l'attention passive de masses indifférenciées (public, (télé)spectateurs, audience, lectorats...), mais de nouveaux mondes ouverts à l'exploration et à la recherche de solutions de possibles à-venir pour notre espèce fabulatrice.
Souvenons-nous ce qu'écrivait Antonin Artaud en 1925 : « Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme une porte ouverte et qui les mène où ils n'auraient jamais consenti à aller, une porte tout simplement abouchée à la réalité. » (L'Ombilic des limbes).
Vous voulez explorer ces voies. Comme moi vous recherchez cette porte ?
Parlons-en !
Parlons-en !
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mardi 30 octobre 2018
Les Mondes littéraires comme Patrimoine Culturel Immatériel
Mes recherches sur l'espace intérieur du lecteur et de la lectrice de fictions littéraires me conduisent à réfléchir sur la République des Lettres à l'heure des humanités numériques et à étudier les possibilités que nous aurions de considérer certains espaces imaginaires comme participant au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
C'est cette idée que j'explore dans ce texte publié dans la revue de BHL, La Règle du Jeu...
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Lire gratuitement mon texte sur La Règle du Jeu... |
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Lorenzo Soccavo
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