A l'aurore les mots étaient magie, parler était alors quelque chose et lire relevait d'une forme avancée de sorcellerie.
La reproduction à marche forcée (manuscrite d'abord, puis imprimée ensuite) et l'alphabétisation massive, nous ont fait perdre conscience de cela.
Maintenant il ne s'agit aucunement de le regretter. Chacun(e), de par sa dignité humaine, avait le droit d'accéder aux textes, et face à eux d'être alphabétisé.
Mais il nous faut maintenant nous ressaisir de cette formidable puissance originelle des mots, depuis longtemps pervertie par la communication de masse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire