jeudi 23 avril 2020

Lire des fictions littéraires est "dopamin’énergisant" pour penser l'après...

Les lectures anticipées que nous faisons de notre futur fantasmé déterminent en partie notre "à venir" tel qu'il sera.  
  
Capter, décoder, documenter son environnement est vital pour tous. 
Cela s’appelle lire.  
  
Avec l’écriture alphabétique notre espèce maîtrise la magie de rendre visible la parole invisible, mais elle n’a pas encore vraiment conscience de l’impact de ce pouvoir sur son espace mental et sa perception (sa lecture) de la réalité.
La pandémie du printemps 2020 a été anticipée par des fictions. Les dystopies nous permettent de penser l’impensable mais elles nous préparent aussi à supporter l’insupportable. Face aux tragédies du réel et aux récits post-apocalyptiques l’urgence n’est pas dans l’écriture d’utopies mais dans la prise de conscience de notre fictionaute, la part subjective de soi que nous projetons dans nos lectures. 
Des fictions peuvent en effet être des laboratoires, et la lecture une expérience de pensée.
Le challenge est de prendre conscience de notre fictionaute, nous exercer à l’autonomiser dans les mondes fictionnels pour, avec lui, nous préparer des futurs désirables, parce qu’en soi : la lecture a une puissance démiurgique.

Pourquoi cette idée est-elle importante à partager ?
   
Après la pandémie il est essentiel de pouvoir redynamiser et réenchanter nos projets et les possibles lectures de notre avenir commun. 
Face aux théories de la collapsologie et aux fictions post-apocalyptiques il est important de retrouver confiance en nous autour d’utopies partageables et réalisables.
Depuis des dizaines d’années je vis personnellement ce que la lecture peut apporter en termes de compréhension du monde et des autres. Parce que lire c’est forcément interpréter, et nos interprétations conditionnent nos perceptions du monde et nos conduites sociales. En avoir conscience est important.
La lecture de romans est un moyen d’appréhender les fictions sur lesquelles sont fondées et se développent nos sociétés, mais nous pouvons nous autonomiser ! 

Les articles liés
- Sur le site de FuturHebdo – Le magazine de notre futur immédiat : Comment fabuler l’après Covid-19 ?
- Sur ViaBooks : Quand la fiction anticipe la réalité – L’épidémie de coronavirus déjà racontée ? 
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Sur Usbek&Rica – Le média qui explore le futur : Et si on protégeait les espaces fictionnels au même titre que les espaces naturels ? 

En visioconférence ou en présentiel une conférence ou une rencontre-débat pour travailler ensemble à penser l'après avec son fictionaute est toujours possible. Je suis à votre écoute...
   

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