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mardi 13 octobre 2020

Trois chatons pour tout vous expliquer du futur du livre !

Trois chatons pour tout vous expliquer du futur du livre !
Faut-il absolument des chatons pour communiquer efficacement, même au sujet du futur des livres et des pratiques de lecture ?

Puisque cela semble le cas il faudra en l’occurrence trois chatons ! 

Un pour chacune des voies que j'explore pour vous en complément à mon activité de chercheur en prospective et en mythanalyse des dispositifs et des pratiques de lecture et qui sont : 

1 - Une offre de formations à la carte pour les futurs professionnels du livre dans une perspective visant à l'efficacité à court terme [ + d'infos ici et/ou me contacter directement ]  

2 - Une offre de conférences exclusives, sur des thématiques qui ne sont généralement pas abordées ailleurs, centrées sur la lecture et ses pratiques, et notamment sur les enjeux essentiels de la lecture de fictions littéraires [ + d'infos ici et/ou me contacter directement ]

3 - Une offre dédiée d'accompagnement à l'innovation, déclinée en trois niveaux aux contenus optionnels [ + d'infos ici et/ou me contacter directement ]

@+++ 

vendredi 9 octobre 2020

Anticiper les mutations du livre et de la lecture

Le futur ne doit pas rester illisible
Le futur du marché du livre, l'évolution des comportements des lectrices et des lecteurs et de nos rapports à la fiction, sont de plus en plus illisibles.

A partir de mon expérience de plus d’une vingtaine d’années de la veille stratégique dédiée à la prospective des dispositifs et des pratiques de lecture je suis armé pour sensibiliser les professionnels de demain aux futurs possibles des métiers de l’édition imprimée et numérique.

Je développe une approche stratégique spécifique en trois phases et spécialement dédiée aux futurs professionnels, soit condensée dans un format de conférence unique suivie d'échanges, soit développée sous la forme d'heures de cours plus traditionnels, mais adaptés aux structures qui m'accueillent.
C'est une démarche pratique visant à l'efficacité à court terme : il ne s'agit pas de théoriser, mais, de donner à chacun des informations opérationnelles pour pouvoir s'organiser et développer sa propre méthodologie d'approche du futur.

Les trois phases sont :

1 – Décrypter
Intensifier son discernement critique pour voir au-delà des tendances lourdes et des effets de mode passagers pour organiser sa propre veille stratégique et y distinguer les signaux faibles, évaluer leurs possibles développements...

2 – Anticiper
Repérer l’ensemble des acteurs en jeu, détecter les nouveaux entrants et évaluer l'influence des groupes de pression à l’action.

3 – Participer
Préparer sa place et trouver de futurs partenaires. Repérer les start-ups et les incubateurs explorant les nouvelles formes de médiation, de médiatisation et de commercialisation des livres, les nouveaux formats de narration et anticipant les évolutions à venir.

Le futur du livre ne doit pas rester illisible aux futurs professionnels de l'édition !

lundi 15 juin 2020

Catalogue des Conférences de Lorenzo Soccavo

Conferences de Lorenzo Soccavo
 
Vous pouvez dès maintenant télécharger gratuitement le PDF de mon catalogue de sept conférences, sur des thématiques généralement peu abordées autour des bienfaits de la lecture : cliquez ici pour y accéder directement...

vendredi 28 février 2020

Le Journalisme Prospectif au service des professionnels du Livre

Exercice de réflexion et d'écriture, le journalisme prospectif permet aux professionnels d'un secteur donné de faire le point sur les tendances et les perspectives de développement de leur milieu. 
L'exercice leur permet, à la fois de détecter d'éventuels signaux faibles qui pourraient venir perturber la progression de leurs activités et la réalisation de leurs projets, mais aussi de déterminer et de formuler les futurs qui seraient les plus souhaitables pour eux.
L'exercice permet également de se sensibiliser aux deux grands outils conceptuels de la pensée prospective : la veille stratégique et concurrentielle, et, l’élaboration de scénarios d'avenirs. 
La démarche proposée allie cette rigueur dans l'analyse du présent à un recours original à la créativité par la rédaction puis le partage des textes produits, sur le modèle des ateliers d'écriture, pour déterminer le champ des possibles, des futurs les plus probables et les plus souhaitables.  
 
⏩    Cette méthode originale permet aux futurs·e·s professionnel·le·s, et à celles et ceux déjà en activité, de prendre conscience des transformations en cours et d'évaluer leurs possibles évolutions et leur impact probable durant les prochaines années, jusqu'à un horizon de +50 ans.   ⏪
  
  • Le document ci-dessous expose le cadre général d'un atelier de journalisme prospectif dédié aux différents métiers de l'interprofession du livre dans leur contexte singulier de mutations induites par le numérique et les évolutions des industries de la culture et du divertissement. C'est une proposition de base qui est entièrement personnalisable en fonction du contexte et du secteur d’activités précis qui seront concernés par l'exercice :

Atelier_Journalisme_Prospectif_Lorenzo_Soccavo

Contactez-moi pour toutes demandes de précisions et pour recevoir, sans engagement de votre part, une personnalisation de cette offre de base.
    

mercredi 8 janvier 2020

2020 Ouvrir le dialogue sur les futurs possibles du livre !

Parution du Livre Blanc 2020 sur la Prospective du Livre par Lorenzo Soccavo
L'édition 2020 du Livre Blanc sur la Prospective Stratégique des Métiers du Livre, pour ouvrir le dialogue sur les futurs possibles, les évolutions et les mutations des dispositifs et des pratiques de lecture, de la médiation et de la formation des professionnels de demain, est gratuitement disponible et téléchargeable au format PDF (sans devoir laisser son mail ou autres informations) en cliquant simplement sur ce lien (ou sur la couverture du Livre Blanc dans la colonne de droite).
Je vous en souhaite une bonne lecture et suis à votre entière disposition pour échanger avec vous sur tous ces sujets que je suis attentivement depuis de nombreuses années déjà.

vendredi 13 décembre 2019

Accueillir l'innovation littéraire en bibliothèques

Ouvrage collectif avec la contribution de Lorenzo Soccavo
J'ai eu le plaisir de collaborer à l'ouvrage collectif CONNAITRE ET VALORISER LA CRÉATION LITTÉRAIRE NUMÉRIQUE EN BIBLIOTHÈQUE sous la direction de Franck Queyraud aux éditions des Presses de l'Enssib.

Seize auteurs s'y expriment, en plus des nombreux et nombreuses acteurs et actrices de la création littéraire numérique qui y sont cité.es.

Les précisions sur le site de l'éditeur... (sommaire, liste des auteurs, liens vers des ressources...).
 
Personnellement j'ai pris en charge la partie intitulée : Accueillir [en bibliothèque] la créativité des usagers 2.0 et plus... 
Vous pouvez y accéder via Open Edition Books si votre bibliothèque a fait l'acquisition du livre. 
 
Mon objectif est d'informer et de guider les bibliothécaires dans le labyrinthe de la création littéraire numérique : comment s'y retrouver, comment référencer et présenter ces oeuvres en bibliothèque, comment évaluer l'intérêt de ses publics pour ces réalisations aux limites de la littérature, de l'art et du multimédia, et comment développer et accueillir leur propre créativité, etc.
Je souhaite aussi réinvestir l'usager des bibliothèques de son statut naturel de lectrice ou de lecteur. 
Pour moi la littérature numérique doit être avant tout de la littérature, pas de l'informatique. 
Je suis disponible et plus que cela, désireux de venir en débattre avec des bibliothécaires, des usagers de bibliothèques et des créateurs et créatrices de littérature numérique. 
N'hésitez pas à me contacter :-) 

lundi 18 novembre 2019

Masters des Métiers du Livre et de l'Edition

Depuis toujours le marché du livre évolue entre tradition et innovation.
Ce contexte particulier doit nous rester lisible. 
 
A partir de mon expérience d’une vingtaine d’années de la veille stratégique dédiée à la prospective des dispositifs et des pratiques de lecture je suis armé pour sensibiliser les étudiant·e·s des masters de l’édition aux évolutions des métiers du livre et de son marché auxquelles ils seront demain confrontés. 

 
De quoi s’agit-il ?
    

"La prospective du livre est l'étude des changements des dispositifs et des pratiques de lecture afin de prévoir et d'orienter leurs différentes évolutions possibles."
   
Une Prospective Stratégique pour les Futur·e·s Professionnel·le·s des Métiers de l’Édition Imprimée et Numérique :
 
Je développe aujourd’hui une approche spécifique dédiée aux futurs·e·s professionnel·le·s des métiers de l’édition imprimée et numérique.
Cette offre dédiée se décline en trois phases :

    1 – Décrypter
Objectifs : intensifier son discernement critique pour voir au-delà des tendances lourdes et des effets de mode, organiser sa propre veille stratégique pour y distinguer les signaux faibles, évaluer leur espérance de vie et leur plasticité potentielle.

    2 – Anticiper
Objectifs : repérer et évaluer l’ensemble des acteurs de l’interprofession du livre au sens large, détecter les nouveaux entrants et le jeu des groupes de pression à l’œuvre.

    3 – Participer
Objectifs : trouver sa place et de futurs partenaires, distinguer les start-ups et leurs incubateurs explorant les nouvelles formes de médiation et de commercialisation des livres, de nouveaux formats de narration, et anticipant les évolutions à venir.

    = Deux formats
– Conférences
Panoramiques d’une heure ou détaillées de deux heures, ou bien conférences-ateliers d’une demi-journée avec conférence suivie d’échanges et de conseils adaptés aux profils et aux projets des participants.
– Enseignement (et formations à la prospective et à la veille)
Programme de cours établi sur mesure pour s’insérer dans le plan pédagogique de l’institution accueillante et des spécificités des masters concernés.

dimanche 22 septembre 2019

Le Futur des Bibliothèques et la transition bibliothécaire

Cet été ce fut l'occasion de mesurer les retours de l'enquête indépendante LE FUTUR DES BIBLIOTHEQUES VU PAR LES BIBLIOTHECAIRES conduite en début d'année. 
A ma grande joie les taux de satisfaction en sont particulièrement élevés :-)

    
 
J'ai commencé à parler du futur dans des conférences à des bibliothécaires en 2008. A l’époque je suis passé pour un fou ! 
Pour beaucoup, me présentant comme prospectiviste, j'étais d'emblée estampillé "monsieur numérique", et donc un peu comme "le méchant" qui au fond de lui souhaitait la disparition du livre sans avoir le courage de l'avouer. 
D'un autre côté, les jeunes médiateurs numériques (sic) et autres dans les bibliothèques avaient eux tendance à me snober. Pour eux je n'étais pas suffisamment pro-numérique, je n'exhibais pas un smartphone en prenant des airs. Je crois qu'ils cherchaient surtout à impressionner leurs collègues, et ce d'abord pour justifier leurs postes dont la nécessité était souvent incomprise. Il faut dire qu'en fait de lectures et de bibliothèques ils ne parlaient qu'applications et jeux vidéos. 
A cause de cette relation biaisée les réseaux de bibliothèques et de médiathèques ont moins fait appel à moi. Pourtant il me semble bien qu'elles négligent aujourd'hui bien moins qu'avant la réflexion prospective, comme les résultats de cette enquête en attestent d'ailleurs. De plus, il s'avère que les bibliothécaires, eux, sont de plus en plus conscients et concernés par leurs missions au service de la société, de la lecture publique, du couplage de la littératie et de la littératie numérique. 
Comme l'écrivait récemment Patrick Bazin : "Au-delà de la « transmission du patrimoine », la bibliothèque doit permettre « l’amélioration de la compréhension du monde » et « la contribution au bien-être planétaire », d'autant plus qu'il faudra lutter contre le repli sur soi, l'enfermement dans une tribu, et des régimes totalitaires." (Mutations : la transition bibliothécaire).

En effet, tant dans ce que j’observe sur les réseaux sociaux que dans les réactions et les réponses à ce questionnaire, ce qui ressort de plus fort c’est bien l’affirmation du rôle des bibliothèques comme véritables lieux de citoyenneté. Et cela m’apparaît juste et bien. 
Mais cela dit restons vigilants : d’une part, les bibliothèques ne sont pas des centres sociaux, et, d’autre part, le libre exercice de notre citoyenneté et le développement de notre esprit critique passent encore et toujours par le livre et la lecture quelles que soient leurs formes, par la fréquentation d’auteurs, mais aussi de lieux et de personnages fictifs. 
 
Ce dont il nous faut bien prendre conscience aujourd'hui c'est que c'est la lecture qui est en jeu, et avec elle notre autonomie de pensée, notre liberté d’esprit.
 
Malgré cela, comme dans toutes les corporations professionnelles, les bibliothécaires ont la tendance naturelle et légitime à débattre surtout entre eux. 
Alors, amis·es bibliothécaires, je vous le dis : si vous voulez un empêcheur de penser en rond vous savez depuis 2008 au moins à qui vous adresser !
  

vendredi 5 octobre 2018

Nous ne devons pas (nous) taire (sur) les mutations de la lecture !

La mythique Tour de Babel, dont les travaux auraient été suspendus et les ouvriers dispersés aux quatre vents, et qui même n'aurait jamais existé tangiblement, a cependant pour moi davantage de réalité que la Tour de Pise, qui elle existe bel et bien, même si elle penche.
" L’univers (que d’autres appellent la bibliothèque) se compose d’un nombre indéfini..." (Borges, La Bibliothèque de Babel), d'un nombre indéfini de discours performatifs.
Au 21e siècle la distance, en kilomètres ou d'opinions, ne doit plus nous séparer. 
Les solutions techniques sont nombreuses, souvent simples et gratuites, pour que nous puissions échanger ensemble sur les enjeux des mutations des dispositifs et des pratiques de lecture(s) en duplex, via de multiples possibilités de visioconférences et éventuellement de traductions simultanées.  

Visioconferences de Lorenzo Soccavo sur le futur du livre et de la lecture...
Rien ne doit nous séparer...
Penser que nous serions actuellement dans une époque à laquelle nous pourrions accoler le terme d' "e-incunables" ne manque certes pas de pertinence (c'est là une idée que j'ai moi-même lancée il y a une dizaine d'années déjà dans des cours et des conférences), mais, le problème est que nous ne savons, ni à partir de quand faire commencer cette période de temps que nous traversons, ni combien d'années encore elle durera. 
Nous ne devons pas attendre pour conscientiser et orienter à notre profit, celui des humains, celui de l'humanité, les métamorphoses des fictions.
Je suis à votre écoute pour en débattre avec vous et les vôtres où que vous soyez.

samedi 28 avril 2018

Prospective Stratégique des Métiers de la Narration - Le Livre Blanc est disponible :-)

Le Livre Blanc sur les besoins d'une véritable prospective stratégique pour l'interprofession du livre et les métiers de la narration est gratuitement téléchargeable en suivant ce lien...
 
La clé de lecture pour bien saisir son message est : Ne regardez pas le doigt qui montre la lune, mais regardez la lune que montre le doigt...

Critiques constructives bienvenues en commentaires ou en messages privés...

vendredi 27 avril 2018

Résultats du questionnaire sur la Prospective du Livre

Le nombre de réponses à l'enquête sur les attentes liées à la Prospective du Livre et de la Lecture ayant atteint en un mois le chiffre rond de 240 participants-e-s et les réponses se raréfiant, j'ai décidé de suspendre le questionnaire et de vous présenter une synthèse des résultats.

Les participant-e-s
En introduction je précise que parmi les participant-e-s : 67% étaient des femmes et 33% des hommes (ce qui semble le reflet de l'interprofession du livre), 46% en province, 42% en Ile-de-France et 12% à l'étranger (ce qui montre le rayonnement de mon activité, notamment sur la francophonie). 30% ont déclaré avoir entre 40 et 50 ans, 21% entre 30 et 40 ans et entre 50 et 60 ans, et seulement 17% entre 20 et 30 ans et aucun de moins de 20 ans (a priori je pensais toucher principalement des étudiant-e-s des filières livre et édition qui me sollicitent souvent, mais ils n'ont de fait été que 4% des répondants). La majorité, 30% se sont en effet déclaré-e-s éditeurs ou éditrices et 21% bibliothécaires, le reste se répartissant entre libraires, auteurs, correcteurs et correctrices (ce qui me semble refléter l'engagement des acteurs de l'interprofession du livre sur les réseaux sociaux)...
50% pensent que la publication d'un Livre Blanc sur le périmètre et les applications de la prospective stratégique du livre et de la lecture leur serait utile, tandis que 42% se déclarent sans opinion sur cette question. Ces 92% là pourront bientôt se faire une idée plus précise avec le futur Livre Blanc sur la Prospective Stratégique des Métiers de la Narration actuellement en chantier.

Des réponses qui font sens 
100%, oui 100%, déclarent trouver claire et pertinente la définition que je propose de la prospective du livre et de la lecture, à savoir : L'étude de l'évolution des dispositifs et des pratiques de lecture afin de prévoir leurs différentes évolutions possibles ; et 100% encore déclarent se sentir concernés dans le cadre de leur activité professionnelle. Enfin, 100% pensent utile de faire de la veille.
Cette veille professionnelle, ils sont 78% à la souhaiter stratégique, c'est-à-dire à la fois concurrentielle et technologique, et seulement 26% à ne la vouloir que technologique, et 22% seulement sur les réseaux sociaux. Pour 71% une veille logicielle automatisée n'apparait ni suffisante ni pertinente.
87% attendraient d'une formation à la veille stratégique qu'elle leur permette d'évaluer les évolutions et d'anticiper les mutations de leur secteur d'activité, 75% de valider les possibilités de valorisation et d'innovation de leurs offres.
L'attente vis-à-vis de formations à l'élaboration de scénarios prospectifs est plus mitigée. 54% pensent cependant que cela leur serait utile, 58% en attendraient davantage d'autonomie pour piloter à l'avenir leur projet de développement, et 50% souhaiteraient acquérir les bases de la prospective stratégique.

Des attentes clairement exprimées
- A la question de savoir ce qui devrait d'abord concerner la prospective du livre et de la lecture, 75% répondent l'édition numérique, puis à égalité, 58% (plusieurs réponses étaient possibles) l'édition imprimée, et, les nouveaux médias ! Comme les autres options, telles la réalité virtuelle, la réalité augmentée, les jeux vidéos ou les arts numériques n’obtiennent que très peu de suffrages, qu'en conclure, sinon que le livre reste un concept homogène dans l'esprit de ses concepteurs (ce qui est peut-être une bonne chose).
- A la question, à quoi pour vous la prospective du livre et de la lecture devrait-elle principalement s'intéresser, une grande majorité (75%) opte pour : "Les nouvelles formes de diffusion et de commercialisation", suivi de près (71%) par : "Les nouvelles formes de médiation du livre", puis "Les nouvelles formes de communication et de prescription", "L'évolution des lectorats". Là aussi les acteurs de l'interprofession du livre restent concentrés sur le développement de leur activité et pragmatiques dans leurs attentes.
Qu'en pensez-vous ? Si vous n'avez pas répondu au questionnaire initial vous pouvez toujours réagir ici en commentaires...

samedi 24 mars 2018

Livre et Prospective - Donnez votre avis !

Depuis un moment vous vous demandez ce que la prospective peut bien avoir à faire dans le domaine du livre et de la lecture, et ce qu'elle pourrait y apporter ? 
Le petit questionnaire ci-dessous est fait pour vous permettre d'y voir clair et de donner votre avis. 
Profitez-en et partagez-le, plus il y aura d'avis plus nous y verrons clair !




Vous pouvez aussi faire part de vos attentes, avis et critiques en commentaires ci-dessous...

lundi 30 octobre 2017

Réponses à une étudiante au sujet de la "littérature numérique"

J'ai régulièrement le plaisir de répondre à des interviews d'étudiantes ou d'étudiants de diverses filières, mais qui tous ont en commun de s'interroger sur les évolutions des dispositifs et des pratiques de lecture. 
En général je suis à leur écoute et à celle de leurs enseignants et de leurs établissements pour notre intérêt réciproque, car, de fait, nous traversons tous bel et bien une période historique que nous pourrions qualifier, comme je le fais parfois, comme étant celle des "e-incunables"... 
  
- Faites-vous une distinction entre littérature numérique et littérature électronique ?
  
Je tiens d'abord à faire une distinction entre les mots et les idées. Distinguer "littérature numérique", "littérature électronique, "littérature informatique", etc., peut permettre tant une clarification qu'une inutile complexification. 
Quelle serait l'idée motrice derrière ces distinctions ?
Cela me rappelle les années, pas si lointaines, durant lesquelles nous passions du temps à distinguer e-book, avec un trait d'union, d'ebook, en un seul mot, et à nous demander comment appeler les nouveaux dispositifs de lecture à encre électronique. Jusqu'au jour où les usagers ont tranché à leur insu en utilisant le terme de "liseuse", proposé un jour par Virginie Clayssen. Aujourd'hui presque tout le monde sait ce que nous appelons "liseuse", mais cette acculturation en quelque sorte semble s'être faite naturellement, spontanément.
Globalement, pour vous répondre, nous pourrions considérer que la "littérature numérique" concernerait la littérature qui s'écrit et se diffuse par les voies du numérique, tandis que la "littérature électronique", un peu plus ancienne historiquement, concernerait elle plutôt ce qui est produit par des programmes informatiques, la littérature générative combinatoire, les générateurs de textes, par exemple. Je pense notamment à l'Atelier de Littérature Assistée par les Mathématiques et les Ordinateurs (ALAMO) lancé par le poète oulipien Jacques Roubaud dès 1981. Ce qui est écrit alors n'est plus l'oeuvre, mais, le programme qui générera l'oeuvre.
 
- Quelle définition donneriez-vous à la littérature numérique ? Lui donneriez-vous ce nom ?

Par nature je me méfie beaucoup des définitions qui nous enferment dans un cadre de pensée. L'important je pense, au 21e siècle, est de redéfinir : redéfinir le livre, redéfinir la lecture, redéfinir la littérature, etc.
Je ne sais pas s'il existe véritablement une "littérature numérique". Je dirais qu'il existe plus spécifiquement une "poésie numérique", dans le sens qu'il y a bel et bien depuis des années une production d'oeuvres poétiques expérimentales à la croisée des arts numériques et des performances artistiques en public. Cela peut remonter à Dada, voire même avant. Le numérique apporte simplement aux poètes de nouveaux outils d'expression et un formidable canal de diffusion.
Comme j'ai, à partir de 2011, défini les éditeurs numériques comme : "Un éditeur pure-player est un entrepreneur qui publie des livres exclusivement dans des formats numériques à destination des nouveaux dispositifs de lecture", je définirais aussi la littérature numérique de manière très formelle et rationnelle. La littérature numérique est la production littéraire écrite et diffusée par des outils numériques.
C'est surtout une question de supports et de dispositifs, et pas tellement de littérature je crois. Comme toujours cette dimension est primordiale cependant. Nous savons que passer des rouleaux de papyrus aux livres manuscrits sur parchemin n'a pas été sans incidences sur la création littéraire. De même l'imprimerie a révolutionné le champ d'expression romanesque. Nonobstant, si l'influence des supports et des canaux de diffusion est primordiale, elle n'est pas unique.
Comme une eau qui s'écoule, la création littéraire prend tous les chemins qu'elle peut suivre pour irriguer en nous.

- Mon mémoire questionne un certain angle : la littérature numérique s’inscrit-t-elle au sein d'un mouvement littéraire (qui est en cours de formation selon moi) ? Qu’en pensez-vous ?

Je suis assez dubitatif... A moins de définir la "littérature numérique" par rapport aux nouvelles formes de narrations que les outils numériques permettraient ? Appelleriez-vous "littérature numérique" ce que certains appellent : transmédia ?
En termes de "mouvement littéraire", ce que nous pouvons en fait observer pour l'heure est du domaine de la fusion (voire de la confusion) entre les champs de la littérature, du jeu vidéo et de la BD, et principalement par rapport à une construction en grande partie purement commerciale qui amalgamerait les différents styles des littératures de l’imaginaire à un genre "young adults", qui serait lui plutôt un segment du marché du livre. Nous sommes, ne l'oublions pas, à l'époque, non seulement du numérique, mais aussi, des industries culturelles.
Si mouvement littéraire il y a là, il serait dans une remise en cause du contrat de lecture et, à mon sens, dans la reconsidération des espaces imaginaires de la littérature comme de véritables espaces, explorables, voire habitables par les lecteurs. Mais nous sortirions là du cadre historique des écoles littéraires. Nous assisterions à une émancipation, une autonomisation des lecteurs par rapport aux modes de pensée du passé.
 
- Le numérique n’est-il pas le socle nécessaire pour que la littérature existe dorénavant ?
 
Peut-être, mais, pour ma part, je ne le crois pas vraiment. Je repense souvent à la fin de ce roman de Ray Bradbury, Fahrenheit 451. Elle est particulièrement émouvante je trouve dans l'adaptation cinématographique de François Truffaut. On y voit des groupes de lecteurs résistants cachés dans les bois et qui apprennent par coeur des livres entiers, chacun un livre, et chacun porte comme nom le nom du livre qu'il apprend... Et puis... que deviendrions-nous si la fée électricité venait à nous quitter ? Même aujourd'hui, comment accéder à cette littérature numérique sans le truchement de l'électricité ?
Je crois que le numérique est comme une fusée, mais ce n'est pas la Lune, et que la littérature, le texte avec une portée esthétique et morale, excède (dans son double sens de dépasser et d'importuner) toujours les outils d'écriture et de lecture.
Une autre face du numérique serait aussi à prendre en considération par rapport au livre : celle, moins créative, du profilage des lecteurs et des prescriptions de lectures par des algorithmes. Si vous voulez vraiment parler de littérature, la question est alors celle d'un rapport à la langue, et, qu'elle soit médiatisée par une machine matérielle ou logicielle c'est sa plasticité, sa créativité à elle, la langue, qui prédominent, et non pas celles de machines construites. Je pense aux "machines à mots" de Bernard Heidsieck qui finalement cherchaient peut-être à exprimer cela.
 
- Cette évolution de la littérature a-t-elle un avenir selon vous ? Deviendra t-elle une référence ?
   
Ce sera une étape, espérons-le. Je suis prospectiviste et non pas devin, ni prophète, et, en plus, mon point de vue est certainement subjectif. D'abord en tant que lecteur (de romans surtout) et par rapport certainement à ma génération, à mon âge. Mes apprentissages et mes premiers contacts avec l'écriture et la lecture ont été sur papier. Probablement que les tout jeunes enfants, qui aujourd'hui apprennent à lire et à écrire dans un environnement numérique, voient et verront ces questions autrement. En outre, mes recherches sont orientées versant lecteur. Comment faire, comment utiliser le numérique, pour enrichir l'imagerie mentale et augmenter le sentiment d'immersion des lecteurs par rapport à une fiction littéraire ? Je suis donc doublement subjectif ! Mais je crois vraiment que ce qui se joue actuellement se joue au niveau de la narration et de la suspension d'incrédulité à laquelle le lecteur accepte tacitement de s'abandonner. Le roman a bénéficié de l'imprimerie, mais, comment le numérique pourrait-il le métamorphoser tout en préservant la puissance du verbe sur celle des images animées ? 
   

jeudi 21 septembre 2017

J'ai des choses à vous dire...

Lorenzo Soccavo
Oui, j'ai bien des choses à vous dire sur différents sujets, mais qui tous ont à voir avec l'avenir du livre et de la lecture.
Je pourrais vous raconter, par exemple, comment les lectrices et les lecteurs du 21e siècle pourraient devenir des fictionautes, des voyageurs inter-fictionnels et voyager véritablement dans les romans qu'ils lisent.  Oui, je le peux.
Je pourrais vous parler de l'émergence de nouvelles formes de narrations qui dépassent de beaucoup les limites des dispositifs de lecture quels qu'ils soient.
Nous pourrions faire ensemble l'archéologie de l'e-book et de "l'édition numérique" pour envisager sérieusement les perspectives d'un nouveau marché du livre.
Nous pourrions réfléchir ensemble à de nouvelles formes de médiation du livre et de la lecture et, par exemple, à l'avenir des bibliothèques et des médiathèques, notamment dans le cyberespace. Nous pourrions en débattre avec les "usagers" des bibliothèques. 
Nous pourrions sensibiliser les étudiant-e-s aux métiers du livre et de l'édition aux mutations auxquelles ils devront faire face durant leur carrière, leur donner la parole, et leur donner les clés pour une veille stratégique qui soit vraiment pertinente et personnelle et non pas automatisée par des algorithmes de recherche.

Autant de thèmes de conférences et de débats entre nous ! 
Après l'autonomisation du lecteur de fictions littéraires, mon premier souci est d'aider les acteurs de l'interprofession du livre à penser leur avenir en toute liberté d'esprit.
Je ne fais jamais deux fois la même conférence. Entre deux interventions je continue de réfléchir, de découvrir, et de poursuivre une veille qui repose sur l'extension continue du domaine du livre et de la lecture.
Oui, j'ai des choses à vous dire et je suis à votre écoute. Et vous ?
N.B. : Illustration D.R. : photo de Loiëz Deniel au Festival Vidéoformes 2017. "Lorenzo Soccavo en compagnie d'Elise Aspord".

jeudi 12 janvier 2017

Introduction table ronde Transmédia et Narration

Le 09 janvier 2017 avait lieu à l'Ecole Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques de la Ville de Paris) une table ronde sur le thème : Le transmédia va-t-il réinventer le livre ?

Ci-après une retranscription de mon introduction à cette table ronde : 
 
" [...] Dans le cadre de mon travail permanent de veille stratégique sur les dispositifs et les pratiques de lecture je note deux points en rapport direct avec notre thème de ce soir :
 
1 - le transmédia et les nouvelles formes de narration confirment le besoin de notre espèce humaine en fictions ;
2 - mais les questions : Sous quelles formes ? Sur quels supports ? Avec quels dispositifs ? demeurent toujours. 
 
Voilà pourquoi j'ai souhaité que nous parlions ce soir à partir de faits concrets.
Aussi j'ai donc constitué le plateau de cette table ronde dans le souci de réunir des jeunes professionnels, qui ont déjà à leur actif des réalisations en édition numérique ou transmédia, et, qui ont également des projets actuellement en cours. 

Pour introduire les échanges qui seront ensuite animés par Olivia Phélip de Viabooks, j'ai juste relevé quelques informations sur ces derniers mois :
 
- A la mi-juin 2016 le premier groupe d'édition français, Hachette Livre, a fait l'acquisition au Royaume-Uni d'un studio de jeux vidéo. Interrogé à plusieurs reprises durant l'été par les médias le PDG de Hachette Livre, Arnaud Nourry, a clairement justifié ce choix stratégique par la stagnation du marché des e-books qui ne prendrait pas en France et serait en recul aux Etats-Unis et en Angleterre.
- En octobre 2016, Stéphane Roussel, directeur exécutif de Vivendi et président de GameLoft déclarait (Le Monde) : "Je crois beaucoup aux jeux vidéos scénarisés.".
- Fin octobre, pour la première fois, la réalité virtuelle et ses potentialités narratives étaient présentées au sein de la fameuse Foire du Livre de Francfort...
- En novembre, Serge Hascoët, directeur éditorial du pole créatif central d'Ubisoft déclarait (Le Monde) : "Dans les prochains jeux vidéo Ubisoft, il y aura de moins en moins de narration.". 
Patatras ! Là, celles et ceux qui s'imaginaient la route toute tracée vers le tout immersif, le tout narratif etc., ne savent plus que penser. Mais c'est que les choses ne sont pas si simples que cela. Ubisoft cherche à anticiper le "tourisme virtuel", l'émergence de territoires virtuels à explorer et où chaque "joueur", chaque "lecteur", comme dans la vraie vie, écrira librement sa propre histoire. Second Life préfigurait ce modèle, High Fidelity, autre Métavers, lui en cours d'élaboration sur le web 3D immersive, incluant l'usage de casques de réalité virtuelle, vont dans ce sens [...].
Enfin pour conclure, deux autres faits très récents :
- Il y a quelques jours, le 5 janvier 2017, l'ACBD (Association des critiques et journalistes de bandes dessinées) publiait son Rapport 2016. Elle y présente la BD numérique comme un échec. De fait, si l'offre est de plus en plus conséquente, il n'y a pas véritablement un lectorat et un marché. Lire une BD sur album est et reste une expérience différente de celle de visionner un dessin animé ou un film d'animation. 
Sur ce point les réalisations de nos invités nous montreront qu'il peut en être autrement... 
- Enfin, aujourd'hui même 9 janvier, Delphine Ernotte, présidente de France Télévision, présentait son plan de création qui vise à produire 50% de fictions de plus d'ici 2020.

Alors comment penser l'avenir face à ces informations qui peuvent sembler contradictoire ?
Depuis les peintures pariétales notre espèce animale est animée par un besoin de créer des simulacres de la réalité, aussi la question essentielle à mon avis est-elle ce soir : comment exprimer ce besoin aujourd'hui au niveau de l'interprofession du livre, et comment permettre aux futurs professionnels, tels ceux formés à l'Ecole Estienne, d'atteindre et de dépasser cet horizon que serait le transmédia ? [...] "

Pour celles et ceux qui n'ont pas pu assister à cette table ronde, à voir : 
- PHALLAINA http://phallaina.nouvelles-ecritures.francetv.fr/ (qui était présenté par notre invité Pierre Cattan de Small bang...),
- THE ENEMY http://theenemyishere.org/fr/ (qui était présenté par notre invitée Hélène Adamo de Camera Lucida...)
- A lire : Livre numérique : ce que nous avons raté, pourquoi nous l'avons raté, et comment nous allons changer les choses, par notre invité Julien Simon sur le blog de Walrus ebook studio.

Illustration : photo par Laurent d'AtmosFeel.  

mardi 27 décembre 2016

Transmédia et Narration - Les intervenants

Le 09 janvier 2017 au sein de l'Amphi Charlie de l'Ecole Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques de la Ville de Paris) une rencontre-débat aura lieu autour de la question : L'impact de l'interactivité sur la narration.
J'aurai le plaisir d'introduire ces échanges qui seront ensuite animés par Olivia Phélip de Viabooks.
Pour participer inscrivez-vous gratuitement par mail auprès de : pan.sarmant@ecole-estienne.fr.
 
Les participants seront :

Hélène ADAMO
Après un premier Master scientifique, Hélène Adamo s’est formée à la communication numérique interactive à l’école des Gobelins en 2012. Creative technologist, elle assure la gestion de production des projets nouveaux médias depuis 2013 chez Camera lucida productions (http://www.cameralucida.fr/), de la coordination des équipes à la veille technologique en passant par l’élaboration de la stratégie de communication et d’engagement des audiences tout au long de la fabrication des projets. Esprit « mi-geek mi-créatif », sa passion a toujours été de relier l’art et la technologie. Son site web : http://www.helene-adamo.com/
Projet en cours : The Enemy, deux expériences interactives : une installation à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, et une expérience en réalité augmentée, pour mobiles et tablettes pour permettre aux utilisateurs de confronter leurs notions d'ennemi et d'empathie (http://theenemyishere.org/).

Pierre-Emmanuel LYET
Diplômé des Arts Décoratifs de Paris, Pierre-Emmanuel Lyet est réalisateur, illustrateur et graphiste freelance (http://www.pierre-emmanuel-lyet.fr/). Il vit et travaille à Paris. Il a été le réalisateur de Pierre et le Loup, un film de 30 minutes mixant animation et captation de prises de vues de l'Orchestre National de France et de son application iPad, disponible sur l'Apple Store.

Pierre CATTAN
Co-fondateur de la revue Usbek&Rica et du magazine TOC, Pierre Cattan fonde avec Zazon la société de production Otoko Films en 2006. En 2009, avec Cinquième étage production, il produit le documentaire d’animation Les Terres Imaginées (60’, Canal +) et l’hypervidéo interactive Happy world : Birmanie, la dictature de l’absurde (en coproduction avec Upian). En 2012, Pierre fonde le studio transmédia Small Bang (http://smallbang.fr/). Il produit et réalise les lives de Mediapart et des applications culturelles, documentaires ou scientifiques : Cinemacity (Arte, 2013), BirdLab (Vigie-Nature, Muséum National d’histoire Naturelle, 2014), Les Saisons : Morphosis, une storyapp’ accompagnant le film de Jacques Perrin (Nouvelles écritures FTV, 2015), et Phallaina (Nouvelles écritures FTV, 2016), la première “bande défilée“, un roman graphique pour écrans tactiles.
Projet en cours : Diorama, une adaptation de L’Iliade d'Homère en jeu vidéo.

Julien SIMON
Auparavant libraire, Julien Simon a fondé en 2010 les éditions Walrus (http://www.walrus-books.com/), dont il est aujourd'hui le directeur éditorial. Walrus s'est très vite spécialisé dans les littératures infréquentables, de "seconde zone", ancrées dans les cultures populaires. Grâce à des associés venus aussi bien du livre que du web, l'entreprise s'est également illustrée à travers la publication de livres dont vous êtes le héros, de feuilletons/séries ou encore d'un livre-web (Radius), mais aussi via des coéditions dont l'intérêt était de repenser totalement un contenu existant pour l'adapter au numérique : ainsi sont nés "Kadath, le guide numérique de la cité inconnue" et le web-livre "Un an dans les airs", en collaboration avec Mnemos (http://www.mnemos.com/). À la base 100% numérique, Walrus ouvre désormais son catalogue pulp, nerd et underground à l'impression à la demande. Julien Simon tient aussi un blog (page42.org) où il commente les évolutions du web, du livre, du droit et du métier d'auteur.

Présentation du thème et informations pratiques en suivant ce lien... 

samedi 17 décembre 2016

LE TRANSMÉDIA VA-T-IL RÉINVENTER LE LIVRE ?

Le lundi 09 janvier 2017 au sein de l'Amphi Charlie de l'Ecole Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques de la Ville de Paris) le débat aura lieu autour de la question de : " L'impact de l'interactivité sur la narration " avec une table ronde que j'ai eu le plaisir de préparer et que je présenterai en introduction.
 






PRÉSENTATION

Les livres qui osent le transmédia ne sont-ils pas en train de réinventer le territoire narratif ? L’interactivité ne crée-t-elle pas de facto une nouvelle relation avec le lecteur ? Et si la déconstruction du récit, induite par les nouvelles technologies, renouait avec l’incertitude de la tradition orale d’avant l’imprimerie, où le texte « conté » évoluait selon l’auditoire ou l’interprète ? Dans ce contexte de livre « global », comment les auteurs, les designers et les éditeurs repensent-ils leur travail de création ? De la narration interactive, en passant par la déclinaison numérique, l’application ou le documentaire animé, ce débat interrogera toutes les nouvelles formes de la narration moderne.

PARTICIPANTS

- Hélène ADAMO, New media production manager Camera lucida.
- Pierre-Emmanuel LYET, Réalisateur de films d’animation, illustrateur et graphiste (site web).
- Pierre CATTAN, Producteur studio transmédia Small Bang.
- Julien SIMON, Directeur éditorial Walrus Ebook.
- Le débat sera animé par Olivia PHELIP, fondatrice et rédactrice en chef de Viabooks.



 
Informations pratiques
Lundi 09 janvier 2017 de 18H00 à 20H00 - Amphi Charlie - Ecole Estienne - 18 boulevard Auguste-Blanqui 75013 Paris (accès...).
Participation gratuite sur réservation obligatoire par mail auprès de l'Ecole Estienne à : pan.sarmant@ecole-estienne.fr 
Une rencontre-débat organisée avec le soutien de l'Ecole Estienne, l'ATEP (Association des techniciens de l'édition et de la publicité), et Viabooks.

  

vendredi 25 novembre 2016

Informer les futurs professionnels du livre

J'ai eu hier après-midi le plaisir d'intervenir auprès des étudiant(e)s des Masters Lettres parcours Métiers de l'écriture et de la création littéraire de l'université de Cergy-Pontoise pour une conférence de deux heures sur le thème : "Impacts et enjeux des mutations des dispositifs et des pratiques de lecture sur l'interprofession du livre".
Un auditoire attentif et concerné, cela fait plaisir ! :-)

samedi 11 juin 2016

Les droits des lecteurs face au numérique

Pour vous quels devraient être les droits des lecteurs face aux nouvelles règles de médiation, de communication, de diffusion et de commercialisation des livres, et en particulier des livres numérisés et numériques ?
C'est une question, oui !
  
Le mercredi 22 juin à 19H00 au café culturel Le Vestibule à Paris dans le quartier de la Bastille, je vous propose de venir en discuter avec moi à l'invitation du Collectif-Lab Disruptive People.
 
"Disruptive People opère comme un think tank citoyen et rassemble un collectif d'esprits libres convaincus de la nécessité de promouvoir l'esprit critique. Notre ambition est de concourir à la capacitation du citoyen au sein du vivre ensemble contemporain..."
C'est dans cette perspective que nous échangerons ce soir là. Après une rapide introduction pour bien définir le cadre de notre réflexion, notamment préciser les spécificités de l'édition numérique par rapport à l'édition imprimée, je proposerai à la discussion 14 droits des lecteurs sur lesquels nous pourrons débattre tous ensemble et voir comment les défendre à l'avenir.
Ce ne sera pas une conférence, ni une table ronde et encore moins un cours. Agrémenté par les petits plats de nos hôtesses, ce sera un temps d'échanges et de rencontres pour faire un point sur la lecture aux formats numériques... Venez donner votre avis !
 
Où ? Le Vestibule - Café culturel 40, rue Sedaine 75011 Paris (Plan d'accès
Quand ? Mercredi 22 juin 19H00-21H00
Evénement gratuit.
Boissons et petite restauration légère et saine sur place. Chaque participant, moi compris, paie ses consommations.
Inscription par mail à disruptivepeople@gmail.com (40 places maxi)  avec en objet : RDV22:06:2016
A bientôt !
 


lundi 18 avril 2016

Lecture et flux de conscience

Le web est comme une mémoire exocérébrale et parfois, de plus en plus souvent peut-être, nous reviennent des données d'un passé plus ou moins proche. Ici en 2014 dans le cadre d'une conférence pour l'ATEP (Association des Techniciens de l'Edition et de la Publicité), où j'intervenais sur le thème : Industrie de la lecture et captation de l'attention - Lecture écran / lecture papier, un défi d'avenir.
La diapo projetée, qui cherchait à expliciter en quoi la vie capte inévitablement l'attention du vivant, et que lire serait avant tout décrypter et documenter son écosystème, se prolonge aujourd'hui dans mes travaux plus récents par la reconsidération des dispositifs de lecture à l'aune de leurs capacités à canaliser dans une perspective éthique le flux de conscience qui, d'une part, s'exprime par notre perpétuel monologue intérieur et est par ailleurs utilisé comme technique littéraire (stream of consciousness), et, d'autre part, exprime notre addiction naturelle à la narration.

Conjointement je considère de plus en plus les appareils et les services issus du numérique, davantage en termes de médiation, qu'en tant que dispositifs, et notamment de lecture. La réalisation #CamilleForEver dont je parlerai bientôt ici même sur ce blog en témoigne et l'illustre bien.
  
Conférence ATEP 2014