Le 11e Baromètre sur les usages des livres imprimés, numériques et audio, concocté par la société Médiamétrie, spécialisée dans la mesure d'audience et l'étude des usages des médias audiovisuels et numériques en France, sur la commande de trois instances de l'interprofession du livre : le SNE (Syndicat national de l'édition), la Sofia (Société Française des Intérêts des Auteurs de l’écrit, organisme de gestion collective) et la SGDL (Société des gens de lettres), vient de paraitre.
Ces quelques détails liminaires pour bien préciser qui a commandé quoi à qui, afin de ne pas prendre innocemment les résultats de cette enquête "pour argent comptant".
Dans le domaine du livre tout est plus ou moins fiction...
Pour intéressantes qu'elles soient, ces données, davantage qu'une hypothétique réalité, expriment en fait les orientations du marché et de l'interprofession sur la question des dispositifs de lecture, et les positions stratégiques des commanditaires.
Plusieurs résultats de cette étude peuvent sérieusement interpeller au-delà des échos convenus et "politiquement corrects" qu'en font quelques acteurs de l'interprofession du livre sur les réseaux sociaux. Pourquoi ne pas sortir de l'entre-soi ? Pourquoi alterner entre : "les professionnels parlent aux professionnels", et, "les professionnels communiquent auprès du grand public" ?
Je pense qu'il y a, à partir de cette étude, de vrais sujets de discussions, d'échanges, de débats et de tables rondes, et je suis à votre écoute...
En effet, il y aurait je pense beaucoup à dire ! Notamment du point de vue des lectrices et des lecteurs qui n'ont, soit dit en passant, aucune représentation face à l'industrie du livre. Sont-ils trompés ? Si oui, où ? Comment ? Et quel seraient leurs intérêts ?
Je suis à votre service pour en débattre !