lundi 16 novembre 2009

Le Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition est disponible

Le Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition est disponible.

Depuis août 2010 il est téléchargeable gratuitement sur le site de la bibliothèque numérique de l'enssib (école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques).
Voici le lien de sa notice bibliographique à partir de laquelle vous pourrez le télécharger gratuitement =
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/notice-48577
         
Pourquoi un gramophone en illustration ?
  
Parce que, si l'interface du codex est indépassable, elle ne peut plus répondre, aujourd'hui, aux nouvelles pratiques de lecture. Et alors direz-vous ? Pourquoi un gramophone ?
Parce qu’il y a, entre les nouveaux dispositifs de lecture, dont nous commençons à disposer en ce début de 21e siècle, et ceux dont nous disposerons à la fin de ce même siècle, la même différence qu’entre un gramophone et un iPod !
Les nouveaux dispositifs de lecture ne doivent pas être des pocket PC avec des fonctions en moins, mais, des e-livres de poche avec des fonctions en plus !
Cela dit, au cours de la prochaine décennie 2010-2020 vont arriver, face au marché du livre, les premières générations de lecteurs qui spontanément, pour lire, n'iront plus vers des livres imprimés. Dès lors, la prospective peut aujourd'hui ouvrir de nouvelles perspectives à l'édition qui voit son avenir incertain face aux nouveaux médias et à l'arrivée de ces nouveaux lectorats.

Ce livre blanc a donc un double objectif :

1. D'abord, définir ce qu'est la prospective, appliquée aux domaines du livre et de l'édition, et ce que cette discipline nouvelle peut apporter, concrètement, à l'interprofession dans la période de mutations (technique,  numérique, économique...) que nous traversons...
2. Ensuite, élucider mon expertise auprès de l'interprofession du livre. Il m'est en effet apparu essentiel de clarifier mon expertise auprès de mes interlocuteurs, principalement éditeurs, libraires et bibliothécaires.
Toutes vos remarques, suggestions, commentaires et critiques constructives, seront bienvenues. Alors... @ bientôt ;-)

jeudi 12 novembre 2009

Résumé du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition

Résumé du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition qui sera disponible à partir de ce lundi 16 novembre 2009 :-)

Résumé
" Ce livre blanc a pour vocation de définir ce qu'est, ce que pourrait devenir et ce que pourrait apporter concrètement la prospective, appliquée aux domaines du livre et de l'édition, au marché du livre et à la lecture.

La prospective peut aujourd'hui ouvrir de nouvelles perspectives à l'édition qui voit son avenir incertain face aux nouveaux médias et aux nouveaux lectorats.
La prospective concerne la prévision et l'analyse des différents avenirs possibles.
Nous pouvons définir la prospective du livre comme étant : l’étude des évolutions et des mutations des livres, conçus en tant que dispositifs de lecture, c’est-à-dire en les considérant comme des interfaces lecteurs / livres ; et la prospective de l’édition comme étant : la discipline qui s’applique à expliciter et à représenter les transformations et les nouvelles formes possibles d'organisations socio-économiques, dans le secteur du livre et de son marché, afin d'y mettre en œuvre des stratégies de développement.
Un e-book ou livre numérique est, soit, la copie exacte d'un ouvrage imprimé préexistant, soit, une œuvre originellement numérique dont au moins la moitié du contenu est constituée de textes.
Le livre pourrait-il un jour prochain apparaître comme un objet obsolète aux générations natives du numérique ? La question se pose avec une acuité qu'il serait aujourd'hui irresponsable de nier.
La mise en œuvre d’une veille stratégique dédiée est aujourd’hui vitale pour toute entreprise d’édition qui souhaite pérenniser et développer son activité.
En prospective de l'édition, la notion d'innovation se décline sous trois aspects : une innovation technologique, une innovation structurelle, et, une innovation de produit ou d'interface.
L'objectif premier de la prospective de l'édition est la structuration de nouvelles offres commerciales, d'une part, pertinentes, c'est-à-dire s'intégrant pleinement dans une chaîne de valeur positive, en adéquation avec les attentes du marché et les nouvelles pratiques de lecture et de recherche et consultation d'informations, et, d'autre part, préparées (digital planning, teasing, buzz...) et lancées avec un plan de communication et médias adapté à leurs aspects novateurs.
Dans cette optique plusieurs actions concrètes sont possibles, tant au service du développement des maisons d'édition, que des autres acteurs de l'interprofession du livre.
Onze modes d'interventions possibles en prospective de l'édition sont listés. L'interprofession peut suivre plusieurs orientations (j'en propose six) : (s'émanciper de l'industrie du print, expérimenter, reconfigurer les circuits de diffusion/distribution et adapter le marketing et les relations presse aux nouveaux médias, mettre auteurs et lecteurs au cœur des projets éditoriaux dans une logique 2.0, inventer et tester de nouveaux modèles économiques, ...), et je formule huit propositions pour favoriser le développement de la prospective du livre et de l’édition : (son introduction dans les départements R&D des maisons d'édition, la création de commissions de la prospective dans les différentes instances publiques liées à la politique du livre, son enseignement dans les formations aux divers métiers du livre et de l'édition et dans les cursus de formation continue, ...).

En conclusion, la prospective du livre et de l'édition peut certainement recréer du lien dans une chaîne du livre qui passe d'un modèle linéaire, à un mode de fonctionnement réticulaire, et, par les nécessaires désintermédiation et mutualisation, contribuer à résorber certains réflexes corporatistes, certains égoïsmes catégoriels, qui seraient suicidaires à l'heure de l'édition 2.0. "

mardi 10 novembre 2009

1er livre sur la Prospective du Livre et de l'Edition

Mon livre blanc sur la prospective du livre et de l'édition, spécialement destiné aux acteurs de l'interprofession du livre, sera prochainement disponible (sortie prévue le lundi 16 novembre 2009 :-)

Si vous souhaitez être personnellement et directement avisé de sa disponibilité, merci de m'adresser un mail...
(Photo couverture © Jean-Marc Godès. PhotoLivre)

Sommaire
Pourquoi ce livre blanc ?
Synthèse
1 - Résumé
2 - Mots clés
I - Défis et définitions
1 - Le livre face à la singularité technologique
2 - Des perspectives de la prospective
3 - Définitions de la prospective
4 - Du livre, de l'e-book et de l’édition
=> Le livre comme dispositif de lecture
=> L’édition comme interprofession
II - Prospective du livre
1 - Définition de la prospective du livre
=> Schéma : l'évolution du livre
=> Schéma : des signes aux flux numériques
2 - L’interface lecteurs / livres
3 - La notion de “ disruptive innovation ”
4 - Champs d’application de la prospective par rapport aux mutations du livre - Méthodologie
=> Tendances émergentes et mouvements conjoncturels
=> Scénarios prospectifs
=> Schéma : La méthode des scénarios
III - Prospective de l’édition
1 - Définition de la prospective de l’édition
2 - La mutation de la “chaîne du livre”
=> Schéma : La “chaîne du livre” au 20e siècle
=> Schéma : La “chaîne du livre” au 21e siècle
3 - L'innovation en prospective de l'édition
4 - Champs d’application de la prospective dans l’édition - Méthodologie
=> Veille stratégique
=> Schéma : Méthodologie business development et innovation
=> Le Digital Planning au service de l'édition
=> Schéma : superposition des rythmes d'évolution
=> Les modes d’interventions possibles
IV - Propositions pour le livre et l’édition
1 - Mutations, risques, et orientations à prendre
­=> A - Les mutations
=> B - Les risques
=> C - Les orientations
V - Perspectives...
Propositions pour favoriser le développement de la prospective du livre et de l’édition
VI - Annexes
1 - Lectures conseillées
2 - Extraits d'entretiens
3 - Du Web 2.0 au web 3D
4 - L’auteur
5 - P.L.E. Consulting
=> Le blog P.L.E. Consulting
=> Contacts
6 - Bibliographie et liens
=> Livres
=> Articles
7 - Table des illustrations
=> Couverture
8 - Remerciements

dimanche 8 novembre 2009

Mais n'éprouvez-vous rien monsieur Soccavo ?

" La mutation du livre et de son marché s'accélère, il va y avoir du grabuge, c'est maintenant évident, le ton monte, "vos oreilles sifflent" comme on dit familièrement, et vous ne dites rien. Vous n'éprouvez rien ?
- Si. Bien évidemment. Je ne peux ignorer que l'on parle de moi, parfois, comme d'un "évangélisateur", un "insider", et que, parfois, l'on écoute ce que j'ai à dire. Mais le plus sidérant est cet ostracisme méprisant de ceux qui font tourner les manèges de l'édition. Ils savent, comme je le sais, qu'il va y avoir, en effet, des disparitions. Accidents ou suicides ? Il ne sera pas facile de faire la part des choses et des responsabilités.
- Vous aurez votre part de responsabilité.
- Certes. Une nouvelle fois : cela est évident. Aussi j'éprouve bien un sentiment sur toutes ces choses qui se jouent actuellement. En ce moment même. Un sentiment bizarre. Etrange. "Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable." Nonobstant, c'est bien, et vous le voyez bien, sans chercher aucunement à m'absoudre, un sentiment de l'ordre de celui que définit la jeune Cécile dans le sublime Bonjour tristesse, de Françoise Sagan, que j'éprouve aujourd'hui face à tout cela : bonjour tristesse..."

mercredi 4 novembre 2009

Borges en prospectiviste

Oui. Je reconnais Borges comme précurseur de la prospective du livre et de l’édition. Quoi de plus flagrant et en l’espèce de plus probant, que cette déclaration sereine en entrée de sa nouvelle Le livre de sable (dans le recueil éponyme) : « La ligne est composée d’un nombre infini de points ; le plan [la page] d’un nombre infini de lignes ; le volume, d’un nombre infini de plans [de pages] ; l’hypervolume, d’un nombre infini de volumes. ». Quoi de plus en écho avec ce que nous vivons en ce début de 21e siècle, ces nouveaux dispositifs de lecture qui envahissent le champ du livre imprimé, ces tablettes d’e-paper d’une seule et unique page réinscriptible, ou davantage parlant encore, ce Web sémantique qui émerge, comme un hypervolume infini.
Il est aujourd’hui incontestable que durant ce millénaire l’objet livre avec ses avatars multiples échappera au temps, passera, en effet, des hypertextes à l’hyperlivre. Unique ?
Dans le labyrinthe de son œuvre, qui s’étage en spirale autour de l’axe de la littérature, de la littérature fondée sur la production vive de signes écrits et conçue comme une mémoire collective partagée (« Les mots sont des symboles qui postulent une mémoire partagée. » écrit-il dans Le Congrès), Jorge Luis Borges (1899-1986), dans le labyrinthe de son œuvre donc, les livres y figurent comme autant de bibliothèques labyrinthiques.
Des livres dans les bibliothèques, nous accédons aux bibliothèques dans un Livre unique. Volume ou rouleau infini ? Flux ?
Le livre de sable (1975) est en effet, avec La bibliothèque de Babel (écrite en 1941 et éditée en 1944), le texte qui, à ma connaissance, a le plus de liens avec ce que nous allons vivre au cours de ce 21e siècle. Mais nous pouvons aussi y ajouter Le Congrès (précédemment cité et situé dans le recueil Le livre de sable), car il y est aussi question d‘une bibliothèque : de “La bibliothèque du Congrès du Monde”, laquelle n’est pas sans nous rappeler les ambitions de projets actuels, tels Europeana, ou encore, de la Bibliothèque numérique mondiale (BNM) de l’Unesco.
Depuis la bibliothèque d’Alexandrie, non, en vérité bien plus tôt, depuis la plus haute Antiquité (3500 avant J.-C.) ce rêve d’une bibliothèque universelle a hanté les esprits savants, semblant devenir de plus en plus irréalisable au fil des siècles où les savoirs s’accumulèrent et s’accumulèrent et s’accumulèrent ! Et tant la noble visée de Michael Hart, en 1971, avec son Projet Gutenberg (lui qui écrivit en 1998 : « Nous considérons le texte électronique comme un nouveau médium, sans véritable relation avec le papier. Le seul point commun est que nous diffusons les mêmes œuvres, mais je ne vois pas comment le papier peut concurrencer le texte électronique une fois que les gens y sont habitués… ». Extrait entretien dans Technologies et livre pour tous, Marie Lebert, NEF, Université de Toronto, 2008), tant donc le Projet Gutenberg, que l’entreprise planétaire Google Books, se rattachent, tous deux, et les autres, à ce même rêve d’une bibliothèque universelle.
Pour les responsables du Congrès imaginé par Borges : « La bibliothèque du Congrès du Monde ne pouvait s’en tenir à des ouvrages de consultation et [que] les œuvres classiques de tous les pays et de toutes les langues constituaient un véritable témoignage que nous ne pouvions négliger sans danger. ».
Plus évocateur encore, La Bibliothèque de Babel (peut-être sa plus célèbre nouvelle au sein du recueil Fictions) n’est pas, aujourd’hui, sans nous rappeler les gigantesques data-centers, centres vitaux pour les géants de l’électronique mondiale et de l’entertainment réunis (Google et Apple notamment), et où chaque livre numérique est une infinie suite de 0 et de 1.
« L'univers (que d'autres appellent la Bibliothèque) se compose d'un nombre indéfini, et peut-être infini, de galeries [écrit Borges dans ce texte], avec au centre de vastes puits d'aération bordés par des balustrades très basses. De chacun de ces hexagones on aperçoit les étages inférieurs et supérieurs, interminablement. La distribution des galeries est invariable. […] Chacun des pans libres donne sur un couloir étroit, lequel débouche sur une autre galerie, identique à la première et à toutes. […] À proximité passe l'escalier en colimaçon, qui s'abîme et s'élève à perte de vue. Dans le couloir il y a une glace, qui double fidèlement les apparences. Les hommes en tirent conclusion que la Bibliothèque n'est pas infinie ; si elle l'était réellement, à quoi bon cette duplication illusoire ? Pour ma part, je préfère rêver que ces surfaces polies sont là pour figurer l'infini et pour le promettre... Des sortes de fruits sphériques appelés lampes assurent l'éclairage. Au nombre de deux par hexagone et placés transversalement, ces globes émettent une lumière insuffisante, incessante... » (Extrait de La Bibliothèque de Babel, 1941, in Fictions, trad. N. Ibarra revue par J.P. Bernés).
Je trouve ainsi naturellement chez Borges une dimension prophétique qui va au-delà de ce qu'Albert Robida écrivait en 1892 dans La vie électriqueCe que je pense de la destinée des livres, mes chers amis ? Si par livres vous entendez parler de nos innombrables cahiers de papier imprimé, ployé, cousu, broché sous une couverture annonçant le titre de l’ouvrage, je vous avouerai franchement que je ne crois point, et que les progrès de l’électricité et de la mécanique moderne m’interdisent de croire, que l’invention de Gutenberg puisse ne pas tomber plus ou moins prochainement en désuétude… », et qui connaitra une certaine validation avec l’éphémère théâtrophone, inventé par Clément Ader et consistant en un réseau téléphonique relié à l’Opéra de Paris et permettant d’écouter l’opéra en restant chez soi, ce qu’affectionnait notamment Proust, système qui connut quelques succès parisiens entre 1881 et 1932...) ; et qui va bien au-delà également, de ce que Maurice Escoffier pouvait écrire quelques années plus tard dans La Mort du Livre. Anticipations bibliophiliques (Revue Mensuelle de l’Association des Anciens Elèves de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, numéro spécial sur le livre de décembre 1932).
Borges a donc, à mes yeux, une dimension prophétique qui va au-delà.
Les progrès des neurosciences cognitives peuvent laisser espérer qu’il sera un jour possible d’optimiser les nouveaux dispositifs de lecture, qui apparaissent depuis la fin des années quatre-vingt dix, en fonction des capacités sensorielles des lecteurs, de leurs dispositions naturelles de vision et de décodage. La question se pose alors de savoir s’il serait un jour envisageable de contrôler l’activité neuronale mise en jeu lors de la lecture ? Serait-ce souhaitable ? Ce qui le serait, serait de parvenir à concevoir des dispositifs de lecture intelligents, capables de s’adapter à différents profils de lecteurs et d’enrichir leurs expériences de lecture. Dans le cadre d’une convergence entre canaux plurimédias (hypermédia), réalité augmentée, enrichie, et intelligence artificielle, le dispositif de lecture du 3e millénaire pourrait-il être un organisme exocéphale de décodage du monde ? Et se pourrait-il que cette évolution des dispositifs de lecture induise à terme des mutations de certaines fonctions cognitives chez les lecteurs ?
Umberto Eco, à ma connaissance admirateur de Borges, et qui s’en inspira notamment dans son célèbre roman Le nom de la rose, ferait bien de se pencher objectivement sur ces questions, au lieu de partir en croisade avec les défenseurs des industries graphiques. (Je suis toujours étonné que les admirateurs de Borges, je pense en ce moment également à Alberto Manguel, soient si méfiants et critiques vis-à-vis des évolutions du livre et de la lecture.)
Avec la miniaturisation et les avancées des bio-nanotechnologies, un lecteur, ou une lectrice bien évidemment, pourra peut-être un jour porter en lui cette bibliothèque universelle dont nous rêvons follement depuis que nous avons commencé à lire des signes tracés, rêve déraisonnable peut-être, qui n’est autre, au fond, que celui d’une omniscience divine.
Mais, rêveurs déraisonnables ou pas, ce qu’il nous faut tous retenir, c’est qu’il y a, entre les nouveaux dispositifs de lecture, dont nous commençons à disposer en ce début de 21e siècle, et ceux dont nous disposerons à la fin de ce même siècle, la même différence qu’entre un gramophone et un iPod. Qu’on se le dise ! Des machines à lire intelligentes et universelles seront, un jour prochain, possibles, qui nous offriront des expériences nouvelles de lectures immersives poly-sensorielles. Oui, qu’on se le dise !
Et, en vérité, dans ses contes et nouvelles oniriques, Borges prédisait simplement et raisonnablement, ce que les experts, aujourd’hui, prévoient, et c’est pourquoi je le reconnais comme précurseur de la prospective du livre et de l’édition :-)
P.S. Du coup je mets Le livre de sable en rubrique Le livre du mois, dans la colonne de droite ;-)

lundi 2 novembre 2009

Goncourt 2009 Marie NDiaye en livre numérique

Signe des temps : qui l'aurait cru il y a deux trois ans ? Peu. Quelques-uns et quelques-unes, certes, mais peu. Et voilà : le jour même de la proclamation du Prix Goncourt, l'heureuse élue est disponible en formats numériques (ePub et PDF précisément) pour eReaders, liseuses et compagnie.
Le sait-elle et en est-elle heureuse ? Ou contrariée, ou indifférente ?
15,20 € en PDF et 16,50 € en ePub chez Immatériel.fr et ePagine.fr, avec, dans les deux cas, la possibilité de feuilleter gratuitement des extraits en ligne (et notamment sur Eden Livres), et ce pour une version papier à... 19,00 € sur le site de Gallimard. No comment. Le débat est en cours et l'avenir devant nous (forcément ;-)

N.B. Info dénichée sur eBouquin. Commentaires sibyllins et mise en perspective personnels ;-)

jeudi 29 octobre 2009

Quand les étudiants élaborent des projets d'édition dématérialisée :-)

J'ai eu le plaisir de rencontrer hier les étudiants de Master 2 de l'Institut supérieur de communication et publicité (ISCOM-Paris), comme expert conseil, intervenant dans le cadre de leur "jeu d'entreprises", sur le thème de la création d'une : "Communauté Internet de référence de l'édition dématérialisée".
Une intéressante occasion pour moi de découvrir la vitalité de cette école et l'intérêt de ses étudiantes et de ses étudiants pour les évolutions actuelles du livre et de son marché vers une édition dématérialisée :-)