Italo Calvino, Les villes invisibles : "L'oeil s'arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d'autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l'hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu'ils sont."
D'intéressantes mises en perspective avec la bibliographie naturelle et le concept de bibliosphère dans le cadre d'une approche qui s'appliquerait à prendre acte de comment les processus de grammatisation conditionnent nos modes de pensées.
Pour simple rappel, "la bibliosphère est pour moi une déclinaison naturelle de la biosphère, la sphère dynamique du vivant qui doit naturellement lire, décoder et documenter son environnement pour y survivre. [...] L’idée même de bibliosphère sous-entend que les bibliothécaires se libèrent en fait de la chaine du livre pour s’investir personnellement et collectivement dans l’écosystème numérique global qui prend forme. [...] La bibliothèque utopique, la bibliosphère, sera partout et nulle part. Elle sera surtout là où il y aura un bibliothécaire connecté et conscient de ses missions." (extraits Médiathèmes : Outils du web participatif en bibliothèque, ABF, 2013).
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