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samedi 12 septembre 2020

Une puissance démiurgique dans des textes de fiction

Est-ce possible que des textes de fictions littéraires renferment une certaine puissance démiurgique ? 

A la croisée d'une réflexion sur la performativité et les effets de réel du langage sur nos mouvements de pensée, et, d'une approche de la théorie kabbalistique du langage, la question en tout cas se pose.
Et je me propose d'essayer d'y répondre avec vous. Aussi, si vous souhaitez en parler avec moi n'hésitez pas à me contacter pour un rendez-vous sur Skype [contact : lorenzo.soccavo] en fonction de vos disponibilités. Nous pourrons déterminer ensemble l'angle d'approche le plus pertinent pour aborder ce sujet par rapport à votre contexte, à votre domaine d'intervention et à vos publics.

Conference exclusive de Lorenzo Soccavo
Fiche II extraite du catalogue de conférences téléchargeable en suivant ce lien ...

lundi 18 mai 2020

Voyager dans les Livres

Lorenzo_Soccavo_Mai-2020
A l'occasion du séminaire-marathon du 1er mai organisé dans le cadre des Rencontres Scénographies et Technologies S&T#3 par Franck Ancel, j'ai pour la première fois abordé en public les conditions de la découverte de mon fictionaute et présenté un modèle d'expérience de pensée potentiellement reproductible par d'autres lecteurs et lectrices.
Je dispose de plusieurs autres modèles d'expériences de ce type et je suis à l'écoute de toutes structures pour venir les présenter et les tester en groupe.
 
Voici en attendant ci-dessous une version abrégée de ma présentation du 1er mai au séminaire S&T#3.
 
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Lecture littéraire et expérience en pensée


La proposition est la suivante :

– Les fictions littéraires jouent en nous comme des espaces mémoriels, lesquels espaces mémoriels peuvent devenir des laboratoires de nos vies.

– L'espace imaginaire et l'imagerie mentale de nos lectures nous confrontent à d'autres facettes de "la réalité".

– Conscientiser puis autonomiser son fictionaute, la part subjective de soi que lectrices et lecteurs projettent spontanément dans ces espaces imaginaires, ouvrirait la voie à un art de la mémoire confinant à la métaphysique et nous rapprocherait affectivement des formes d'intelligences artificielles que sont les personnages de fictions littéraires.

Qu’est-ce que j’entends par lecture littéraire ?

Simplement la lecture de textes littéraires, c’est-à-dire de textes répondant à l’évocation qu’en faisait Marcel Proust dans Jean Santeuil dans lequel il approchait assez clairement la qualité première de la relation singulière de ce que j’appellerais les liens de connivence entre le Monde-monde et les mondes littéraires : « ce qu'il y a de réel, écrit Proust, dans la littérature, c'est le résultat d'un travail tout spirituel, quelque matérielle que puisse en être l'occasion [...] une sorte de découverte dans l'ordre spirituel ou sentimental que l'esprit fait, de sorte que la valeur de la littérature n'est nullement dans la matière déroulée devant l'écrivain, mais dans la nature du travail que son esprit opère sur elle. » (Quarto Gallimard, 2001, p.335).

Le texte littéraire serait le produit d’un travail de notre esprit sur le réel. Ce travail serait une sorte d’alchimie, de transmutation des éléments bruts du quotidien sous l’effet d’un révélateur spirituel ou sentimental (ces termes sont ceux employés par Proust) qui en ferait, c’est la lecture que moi j’en fais, ressortir deux dimensions essentielles cachées : l’esthétique (liée au sentiment du beau), et l’éthique (liée à la perception morale du bien).

La lecture littéraire est ainsi à entendre dans mes propositions comme la lecture d‘un texte qui serait le fruit d’un travail spirituel dans une double dimension esthétique et éthique.

Qu’est-ce que j’entends par expérience de pensée ?

Une expérience de pensée, plus précisément une expérience en pensée, est la conduite d’une expérimentation par la puissance de l’imagination, soit parce qu’il ne serait pas possible de réaliser concrètement l’expérience dans le monde physique, soit parce que l’expérimentation vise une observation ou un changement d’état intérieur, soit enfin que l’objet de l’expérimentation est au niveau de l’exploration d’un monde non physique.

Qu’est-ce que j’entends par Intelligence Fictionnelle ?

Enfin, dire que : « Les fictions littéraires jouent en nous comme des espaces mémoriels », c’est avancer l’idée des fictions comme lieux de mémoire, comme si ce qui s’y jouait pouvait faire écho, entrer en résonance ou bien se trouver en ressemblance avec la propre histoire de la construction de l’identité personnelle des lectrices et des lecteurs.

Sur ce lien entre espace fictionnel et art de la mémoire il faudrait évidemment développer. Par exemple à partir du roman L'Invention de Morel de l'écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1940) [il s’agirait alors d’IA faibles] et de L'Année dernière à Marienbad, tant le film d’Alain Resnais (1961) que le scénario d'Alain Robbe-Grillet [il s’agirait alors d’IA fortes]. Nous pourrions alors nous demander si nous pourrions parler d’IF, d’Intelligence Fictionnelle ? Pourrait-on parler d’intelligences fictionnelles au sujet des personnages de fictions littéraires ?

Le livre laboratoire de pensée

Le livre qui a été pour moi le laboratoire de pensée dans lequel j'ai pu découvrir mon propre fictionaute est La Montagne magique de Thomas Mann, relu une quinzaine de fois dans sa traduction originelle par Maurice Betz. La traduction de 2016 par Claire de Oliveira pour les éditions Fayard a marqué un coup d'arrêt. Cet accident de parcours m'a permis de réfléchir sur ce que les différences de traduction d'un même texte peuvent avoir comme effets sur l'imagerie mentale d'un lecteur et sur sa réception subjective d’un texte.

En résumé La montagne magique relate le séjour dans un sanatorium de montagne d'un jeune homme délicat nommé Hans Castorp, lequel à l'été 1907 vient rendre une simple visite de courtoisie de trois semaines à son cousin malade, mais qui finalement ensorcelé par les effets conjugués de l'altitude et de l'emploi du temps millimétré des journées restera en fait sept ans, jusqu'à ce que l'éclatement de la Première Guerre mondiale l'arrache à cet enchantement pour le confronter à la cruauté du monde.

L’expérience

Pour notre expérience je propose l’analyse d’une courte scène du début du roman, celle de l'arrivée de Hans, en partant du principe que si je pouvais vraiment me projeter dans le monde de ce livre je voudrais absolument pouvoir assister personnellement à son arrivée au sanatorium.

D’abord le texte de cette scène dans sa traduction par Maurice Betz, puis ensuite le même passage dans sa traduction par Claire de Oliveira, et enfin toujours la même scène mais telle qu’elle est vécue par mon fictionaute projeté et immergé dans l'action.

L’idée sous-jacente est que je serais arrivé au sanatorium la veille de Hans Castorp et que j’aurais donc pris une journée d’avance sur l’horloge interne de la narration.

Le je qui s’exprime alors dans cet extrait est mon propre je, c’est moi, Lorenzo Soccavo qui suis arrivé la veille au sanatorium du Berghof en l’an 1907. Le narrateur devient ici une projection du lecteur : c’est mon fictionaute qui parle.

Pour des voyages littéraires de ce type nous pourrions peut-être parler d’autofictions métaleptiques. Une métalepse étant une sorte de glissement ou de trébuchement, comme un lapsus, qui nous transporterait au-delà d’une limite, comme l’indique le préfixe méta.

Nous devrions aussi en imaginer les différentes conséquences possibles à la manière de Borges : les exemplaires imprimés de La montagne magique seraient-ils modifiés par l’intrusion d’un lecteur dans le contexte de l’histoire, etc.

Au-delà cette expérience où l’autonomie est conférée au fictionaute, nous pourrions concevoir des expériences de pensées dans lesquelles ce serait les personnages de la fiction qui acquerraient une certaine autonomie.

Ce point nous amène à revenir pour conclure sur la question de l’intelligence artificielle. Les personnages de fictions littéraires concentrent sur eux une masse de données qui leur donnent consistance et crédibilité et leur confère une certaine densité vibratoire sur la psyché des lecteurs, là où le monde possible de la fiction se refléterait pour faire lieu.

Nous pourrions à partir du postulat suivant :

- les personnages de fictions littéraires sont généralement des créatures anthropomorphes qui ne vivent pas vraiment sur Terre, en conséquence de quoi nous pouvons les considérer comme des extraterrestres avec lesquels nous pourrions potentiellement entrer en contact,

penser qu’à moyen terme une technologie d'intelligence artificielle favorisant le développement de créatures bio-digitales pourra faire des personnages de romans des vivants presque comme nous.

vendredi 1 mai 2020

Lecture & Expérience de pensée

Ce 1er mai 2020 j'ai eu le plaisir de participer au séminaire marathon de douze heures pensé et organisé par Franck Ancel pour Scénographie & Technologie #3. 
Au cours de mon intervention sur le sujet : La lecture littéraire comme expérience de pensée j'ai eu l'occasion d'exposer la découverte de mon fictionaute dans le roman qui fut pour moi un laboratoire de pensée, La montagne magique de Thomas Mann, puis de donner un aperçu d'une expérience en pensée sur la projection d'un fictionaute dans "l'horloge interne d'une narration". 
N'hésitez pas à me contacter pour plus de précisions si le sujet vous intéresse.


lundi 18 novembre 2019

Masters des Métiers du Livre et de l'Edition

Depuis toujours le marché du livre évolue entre tradition et innovation.
Ce contexte particulier doit nous rester lisible. 
 
A partir de mon expérience d’une vingtaine d’années de la veille stratégique dédiée à la prospective des dispositifs et des pratiques de lecture je suis armé pour sensibiliser les étudiant·e·s des masters de l’édition aux évolutions des métiers du livre et de son marché auxquelles ils seront demain confrontés. 

 
De quoi s’agit-il ?
    

"La prospective du livre est l'étude des changements des dispositifs et des pratiques de lecture afin de prévoir et d'orienter leurs différentes évolutions possibles."
   
Une Prospective Stratégique pour les Futur·e·s Professionnel·le·s des Métiers de l’Édition Imprimée et Numérique :
 
Je développe aujourd’hui une approche spécifique dédiée aux futurs·e·s professionnel·le·s des métiers de l’édition imprimée et numérique.
Cette offre dédiée se décline en trois phases :

    1 – Décrypter
Objectifs : intensifier son discernement critique pour voir au-delà des tendances lourdes et des effets de mode, organiser sa propre veille stratégique pour y distinguer les signaux faibles, évaluer leur espérance de vie et leur plasticité potentielle.

    2 – Anticiper
Objectifs : repérer et évaluer l’ensemble des acteurs de l’interprofession du livre au sens large, détecter les nouveaux entrants et le jeu des groupes de pression à l’œuvre.

    3 – Participer
Objectifs : trouver sa place et de futurs partenaires, distinguer les start-ups et leurs incubateurs explorant les nouvelles formes de médiation et de commercialisation des livres, de nouveaux formats de narration, et anticipant les évolutions à venir.

    = Deux formats
– Conférences
Panoramiques d’une heure ou détaillées de deux heures, ou bien conférences-ateliers d’une demi-journée avec conférence suivie d’échanges et de conseils adaptés aux profils et aux projets des participants.
– Enseignement (et formations à la prospective et à la veille)
Programme de cours établi sur mesure pour s’insérer dans le plan pédagogique de l’institution accueillante et des spécificités des masters concernés.

mercredi 9 octobre 2019

La fiction change-t-elle le monde ? 1er Colloque de la SIRFF

Le colloque de fondation de la Société internationale de recherches sur la fiction et la fictionnalité (SIRFF), cofondée par Françoise Lavocat (Université Sorbonne nouvelle, France), Alison James (Université de Chicago, États-Unis) et Akihiro Kubo (Université de Kwansei Gakuin, Japon), aura lieu à Paris (EHESS, Maison de la Recherche de La Sorbonne Nouvelle, et Université de Chicago à Paris) les 28, 29 et 30 novembre 2019, sur le thème : La fiction change-t-elle le monde ? 


lundi 26 novembre 2018

Permanence et impertinences du conte

Une possible définition serait que les contes sont d'impertinentes inventions humaines qui nous servent à nous dire à nous-mêmes ce que nous ne voudrions pas entendre.
 
Le mercredi 05 décembre 2018 l'Institut Charles Cros consacrera la séance mensuelle de son séminaire EMC (Ethiques et Mythes de la Création) au sujet suivant : 
Ce que le conte a à dire au monde contemporain...

Après une introduction de Sylvie Dallet (présidente de l'Institut Charles Cros) :  Inépuisable trésor  des contes où les chemins de traverse de Poucette, interviendront :
- Céline Mounier (sociologue, cafés numériques Orange) : Les interprétations du féminin à travers l’oeuvre de Pierrette Fleutiaux.
- Tina Ngal (femme de lettres, chef d’entreprise et conteuse) : L’aube de la modernité :  les contes initiatiques mbûn.
- Arta Seiti (Auteur de l’essai poétique "Nimbes" aux éditons Fauves en 2018. Chargée d’enseignement à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université catholique de Lille, experte en géopolitique des Balkans et directrice du Groupe d’Études balkaniques de l’Institut Prospective & Sécurité en Europe) : Le sifflement du vent et la morsure de la mélancolie.
- Monika Siejka (titulaire du diplôme de Sciences Politiques, docteure en Histoire culturelle, spécialiste des séries américaines et fondatrice de l’Institut International du Multimédia) : Le retour du conte dans les séries télévisées.
  
Plus de précisions sur le site de l'Institut Charles Cros.
Lieu et horaires : 24 rue des écoles, à Paris de 14H00 à 17/18H00.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles (mail de confirmation à sylvie.dallet@uvsq.fr).

vendredi 5 octobre 2018

Nous ne devons pas (nous) taire (sur) les mutations de la lecture !

La mythique Tour de Babel, dont les travaux auraient été suspendus et les ouvriers dispersés aux quatre vents, et qui même n'aurait jamais existé tangiblement, a cependant pour moi davantage de réalité que la Tour de Pise, qui elle existe bel et bien, même si elle penche.
" L’univers (que d’autres appellent la bibliothèque) se compose d’un nombre indéfini..." (Borges, La Bibliothèque de Babel), d'un nombre indéfini de discours performatifs.
Au 21e siècle la distance, en kilomètres ou d'opinions, ne doit plus nous séparer. 
Les solutions techniques sont nombreuses, souvent simples et gratuites, pour que nous puissions échanger ensemble sur les enjeux des mutations des dispositifs et des pratiques de lecture(s) en duplex, via de multiples possibilités de visioconférences et éventuellement de traductions simultanées.  

Visioconferences de Lorenzo Soccavo sur le futur du livre et de la lecture...
Rien ne doit nous séparer...
Penser que nous serions actuellement dans une époque à laquelle nous pourrions accoler le terme d' "e-incunables" ne manque certes pas de pertinence (c'est là une idée que j'ai moi-même lancée il y a une dizaine d'années déjà dans des cours et des conférences), mais, le problème est que nous ne savons, ni à partir de quand faire commencer cette période de temps que nous traversons, ni combien d'années encore elle durera. 
Nous ne devons pas attendre pour conscientiser et orienter à notre profit, celui des humains, celui de l'humanité, les métamorphoses des fictions.
Je suis à votre écoute pour en débattre avec vous et les vôtres où que vous soyez.

jeudi 12 avril 2018

Les fictions vues comme des iles

Résumé de ma contribution à la conférence internationale en sciences humaines et sociales Mythanalyse de l'insularité, des 21 et 22 mai 2018 (organisateurs et informations) : Les fictions littéraires considérées comme des îles... 
  
" Cette réflexion prend la forme d'éclats, une succession de courts paragraphes à considérer comme autant d’îlots formant un archipel et donc ayant, au-delà des apparences, une certaine unité, laquelle unité pouvant être annonciatrice d'un isthme, une langue de terre qui s'avancerait dans l'océan du langage comme la presqu’île d'un vaste continent inexploré qui serait celui de la fiction littéraire.

Des kabbalistes considèrent le monde comme étant un phénomène linguistique. Marcel Proust lui-même n'est-il pas chaman lorsqu'il écrit dans Le temps retrouvé, ultime étape de son intime galaxie A la recherche du temps perdu : « Ce que nous appelons la réalité est un certain rapport entre ces sensations et ces souvenirs qui nous entourent simultanément », avouant avoir créé son œuvre : « comme un monde, sans laisser de côté ces mystères qui n’ont probablement leur explication que dans d’autres mondes et dont le pressentiment est ce qui nous émeut le plus dans la vie et dans l’art. » ?

Lectrices et lecteurs sont par nature des insulaires, mais ce sont aussi des navigateurs, pris par le texte, tantôt poussés au large, tantôt rejetés vers le rivage.
(L'imaginaire des îles s'harmonise bien, me semble-t-il, à ce mouvement qui se saisit du lecteur de fictions ballotté entre le monde du texte qu'il lit, et, le contexte du monde dans lequel il lit, comme entre le monde et la langue maternelle qui structure le monde, et s'éclairerait des explorations psychanalytiques de Marie Bonaparte sur Edgar Allan Poe – je pense notamment à l'île aux abîmes et aux "gouffres alphabétiques" –, et des travaux de Bachelard sur L'eau et les rêves.)

Ce balancement exprime subtilement le débat qui se croit contemporain sur l'attention et la distraction. En 1905 Proust l'aborde dans un texte qui n'était qu'une préface et est connu sous le titre Sur la lecture dont l'incipit a traversé le temps : « Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. ».

Aux fondements de la lecture littéraire niche une ambiguïté entre le contexte et le texte. Le lecteur est dans cet entre-deux, comme entre deux îles, il lit entre texte et contexte et se retrouve ainsi dans un inter-dit et ce que j'appellerais un outre-autre : un au-delà qui est autre, cet inconnu vers lequel il est attiré comme un navigateur l'est par des îles.

Considérer les îles comme des textes et le langage comme un océan, considérer lectrices et lecteurs comme des insulaires navigateurs n'est-ce pas approcher une vérité de l'être qui serait lettre, créature anthropoglyphe : une lettre qui aurait une forme animale humaine ? Qu'écriraient alors nos navigations ?

Passer de la figure du fictionaute, que je définis comme la densification de la part de soi qu'un lecteur de fictions littéraires projette dans ce qu'il lit, à celle du navigateur, c'est passer d'Ulysse navigateur à Ulysse voyageur interstellaire. En 1981 une série télévisée d'animation franco-japonaise avec Ulysse 31 au… 31e siècle, proposait cette lecture.

Pour les îles les frontières sont ailleurs, dans les eaux territoriales, aux confins des réalités et de l'imaginaire. Dans une perspective mythanalytique les îles et les voyages d'une île à une autre dessinent une graphie qui pourrait être la transcription d'une méthode de lecture en écho à la double métaphore bien connue du monde comme livre et du livre comme monde, qui deviendrait ainsi l'île comme livre et le livre comme île.
Nos références bibliographiques sont ici l'Odyssée d'Homère, Mardi de Herman Melville, Les aventures d'Arthur Gordon Pym d'Edgar Allan Poe, Flatland de Edwin A. Abbott, La Tempête de Shakespeare.
Chaque île, comme chaque livre, offre une lecture de soi et est remise en question de son identité narrative. "

vendredi 6 avril 2018

Marcel Proust - du chaman au fictionaute

Ma communication sur Marcel Proust, du chaman au fictionaute à l'occasion de la séance du séminaire EMC (Ethiques et Mythes de la Création) de l'Institut Charles Cros du 4 avril 2018 à Paris, sur le thème "Écritures secrètes et lectures littéraires du chamanisme" est en ligne dans son intégralité :


mercredi 7 mars 2018

Une lecture sur les traces du chamanisme chez Marcel Proust

En avril j'aurai le plaisir dans le cadre du séminaire Ethiques et Mythes de la Création auquel je suis rattaché auprès de l'Institut Charles Cros, de présenter mes réflexions sur le thème : « À la recherche du temps perdu, pour une lecture chamanique de Marcel Proust » dans le prolongement de mes recherches sur l'espace intérieur des lectrices et des lecteurs de fictions littéraires. 
  
Cette séance du 04 avril 2018 explorera les « Écritures secrètes et lectures littéraires du chamanisme ». 
J'y interviendrai en compagnie de Sylvie DALLET, professeur des universités (CHCSC, IECI, université Marne la Vallée Paris-Est, UPEM art et histoire culturelle), et présidente de l'Institut Charles Cros : (introduction du séminaire 2018 et communication « Résurgences littéraires et mutations  du chamanisme »), et Olga KATAEVA, peintre et docteure en cinéma et études audiovisuelles (« La série des dessins de Serguei Eisenstein L’âme sortant du corps (1939) »). 
  
Ma communication proposera, à partir d'une lecture attentive de l’œuvre de Marcel Proust, d’étayer le postulat suivant formulé dans l'esprit de l'oeuvre de W. G. Sebald : « Il n’y a pas lieu d’opposer ce qu’un cerveau a inventé à ce qui a réellement existé. Car le monde dont nous expérimentons quotidiennement la réalité n’est pas lui-même autre chose que le recouvrement du monde naturel par celui que le cerveau humain a produit… » (Jacques Rancière dans son récent essai Les bords de la fiction (2017), faisant référence à l'écrivaine américaine Lynne Sharon Schwartz dans son ouvrage L'archéologue de la mémoire - Conversations avec W. G. Sebald, 2009). 
La lecture chamanistique de Proust que je proposerai nous permettra d’approcher des passages entre les mondes fictionnels des textes littéraires, et, le monde-monde naturel.

Informations pratiques
Le mercredi 04 avril 2018, 14H00-18H00, entrée libre sur inscription par mail à sylvie.dallet@uvsq.fr - Espace Harmattan, 24 rue des Ecoles 75006 Paris.

samedi 18 novembre 2017

Sortir des maux par les mots - Sylvie Dallet - Institut Charles Cros

Le site de l'Institut Charles Cros revient sur les participations récentes de sa présidente, Sylvie Dallet, et de moi-même, délivrées dans le cadre du Colloque international d'étude de la théorie mythanalytique, sous la direction d'Hervé Fischer et Orazio Maria Valastro, le 23 octobre 2017 à l'Université Paris Descartes.

L'intervention de Sylvie Dallet, Un exercice de mythanalyse : sortir des maux par les mots (enchâssements et énergies mythiques contemporaines), est particulièrement inspirante et ouvre de nombreuses portes et perspectives à la lisière de mes propres travaux sur la recherche d'approches pouvant déclencher ce que j'appelle : un processus d'autonomisation du lecteur de fictions littéraires, et qui passerait par l'engendrement d'espaces potentiellement habitables dans les fictions. 
  
Un extrait du texte de la communication de Sylvie Dallet :
" Usant d’un vocabulaire concret, le mythe engage par la parole et la lecture, les métamorphoses nécessaires de l’enfance, particulièrement reliée aux métaphores du corps. L’être humain fait partie de la Nature dans l’intimité de ses savoirs et de ses perceptions spirituelles et physiques. Les membranes irisées de la robe couleur de temps dont nous rêvons sont d’abord celles d’avant notre naissance au monde. La couleur révélatrice des sentiments, partie mythique du goût ou du refus des autres, se décline selon les cultures, dans une variation étonnante : le bleu est associé à la perspective (et à la Vierge) depuis Léonard de Vinci qui refusait le noir dans ses tableaux. Le noir est nécessaire à la méditation bouddhiste afin qu’elle puisse travailler cette couleur en contraste de la lumière. Pour l’Islam ancien, le noir, le vert et le blanc sont des couleurs traditionnellement valorisées alors que le bleu et le jaune sont éloignés des habits et des ornements. Le refus du bleu et du jaune les fait associer aux Chrétiens et aux Juifs, cantonnés dans ces couleurs depuis le Moyen-âge chrétien et musulman. Le rouge du sang est la grande couleur médiévale, qui s’associe au noir que la Renaissance s’efforce d’oublier. Chez les intégristes, la haine de la couleur correspond à l’uniformité des croyances.
Comment bouleverser et réinventer un chromatisme social chatoyant ? [...]
La première métamorphose est celle de la naissance, présence comme une remémoration à chaque acte fondateur de la vie future..."



N.B. : illustration Lorenzo Soccavo et Sylvie Dallet au Colloque international d'étude de la théorie mythanalytique - Photo D.R. (c) Weixuan Li.

jeudi 9 novembre 2017

Lecture et Mythes - Institut Charles Cros

Lorenzo Soccavo et Sylvie Dallet
Depuis avril 2015 je suis chercheur associé à l'Institut Charles Cros, rattaché au séminaire "Ethiques et Mythes de la Création". 
Le site de l'Institut revient sur les participations récentes de sa présidente, Sylvie Dallet, et de moi-même, au colloque international sur la mythanalyse, en reprenant en partie mon texte de présentation. 
Une occasion de découvrir les actions, les artistes, chercheurs et partenaires de cet Institut transdisciplinaire unique en son genre, à partir de ce lien: Un exemple de mythanalyse : la tour de Babel et le mouton imaginaire
 
N.B. : illustration Lorenzo Soccavo et Sylvie Dallet au Colloque international d'étude de la théorie mythanalytique - Photo D.R. (c) Weixuan Li.

mercredi 25 octobre 2017

Sur la Mythanalyse comme clef de lecture - Vers une plus grande autonomie des lecteurs de fictions

Le texte de mon intervention du lundi 23 octobre 2017 à l'Université Paris Descartes, dans le cadre du Colloque international d'étude de la théorie mythanalytique, sous la direction d'Hervé Fischer et Orazio Maria Valastro. 
Une version enrichie sera publiée en 2018 dans M@GM@ - Revue internationale en sciences humaines et sociales.

mardi 17 octobre 2017

Programme du Colloque de Mythanalyse

" En quête de mythanalyse 
Colloque international d'étude autour de la théorie mythanalytique

Sous la direction d'Hervé Fischer et Orazio Maria Valastro

Lundi 23 Octobre 2017
11h30-18h00
Salle de thèse - 5ème étage
Bâtiment Jacob
45 Rue des Saints-Pères - Paris
Université Paris Descartes

Le Séminaire Franco Brésilien, la revue M@GM@ et la Société internationale de mythanalyse, à l'occasion des 15 ans de publications de M@gm@ - Revue internationale en sciences humaines et sociales, organisent un colloque en collaboration avec l'Institut Charles Cros.

La revue M@GM@, pour célébrer cet anniversaire, vous convie au colloque international «En quête de mythanalyse», sous la direction d'Hervé Fischer et Orazio Maria Valastro, qui aura lieu lundi 23 octobre 2017 à l'Université Paris Descartes.

Depuis 15 ans, M@gm@ Revue internationale en sciences humaines et sociales, publie 3 numéros par an sur support électronique à accès libre, avec une version sur papier dans la collection Les Cahiers de M@GM@, publiée depuis 10 ans par les éditions Aracne de Rome.

En quête de mythanalyse, le numéro thématique dirigé par Hervé Fischer, publié en version électronique et sur papier, ayant témoigné de l’actualité et de la diversité des centres d’intérêt en mythanalyse, réunit en colloque les auteurs ayant contribué à cette recherche collective, et les chercheurs du Séminaire Franco Brésilien, pour une journée de réflexion sur la théorie mythanalytique.

Programme du colloque


11h30-12h-00 | Accueil des participants

12h-00-12h30 | Conférence d'ouverture officielle du colloque

Façon de faire, façon de dire : la mythanalyse et les mots 
Ana Maria Peçanha
Sociologue, Responsable du Séminaire Franco Brésilien (CEAQ). Chercheuse associée au Laboratoire d’Éthique Médicale et Médecine Légale, Université Paris Descartes
 

Christian Hervé
Médecin, Co-président de l'Académie internationale d'éthique, médecine et politique publique

12h30-13h30 | Conférences d'ouverture et discussion plénière

L'exigence d'actualité de la mythanalyse 
Hervé Fischer
Sociologue, Artiste-philosophe, fondateur et Président de la Société Internationale de Mythanalyse, fondateur de l'Observatoire International du Numérique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM)

L'art mythanalytique en gestation 
Orazio Maria Valastro
Docteur en Sociologie - Université Paul Valéry Montpellier, Directeur scientifique de M@GM@ - Revue internationale en sciences humaines et sociales

13h30-14h30 | Pause déjeuner

14h30-16h00 | Séance animée par Ana Maria Peçanha 
Mythanalyses transnationales

Mythanalyse jungienne autour de l'œuvre de Pierre Solier 
Norbert Chatillon
Philosophe et psychanalyste, Président du groupe d'étude C. G. Jung Paris, Directeur de projets Société d'études et de recherches pour le transfert et l'ingénierie des formations

L'extension de l'archétype dans la matière: synchronicité et mythanalyse 
Walter Melo
Professeur associé Département de psychologie (DTSIC), Université Federal de Sao Joao Del Rei (UFSJ), coordinateur du Groupe chemins jungien

Mythanalyse : le récit de soi et de l'autre dans les réseaux sociaux numériques 
Renata Rezende Ribeiro
Professeur du programme de post graduation média et quotidien, Université Federal Fluminense (UFF/RJ)

Les mythes da Favela da Mangueira 
Regina Gloria Andrade
Psychanalyste, Docteur en Communication social, Professeur titulaire UERJ Brésil

L'amour, un regard mythique : désir et destruction 
Maria de Lurdes dos Reis Brito
Juriste

16h00-16h15 | Pause café

16h15-17h30 | Séance animée par Sylvie Dallet 
Mythanalyses parallèles

Enchâssements et énergies mythiques contemporaines 
Sylvie Dallet
Sociologue, Directrice de recherches au Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaine, Université Versailles ST-Quentin, Présidente de l'Institut Charles Cros

Pour une automythanalyse au risque de la science fiction et des sciences occultes 
Christian Gatard
Sociologue, fondateur de christiangatard&co, Institut d’études internationales de marchés et conseil en prospective

La mythanalyse comme clé de lecture 
Lorenzo Soccavo
Sociologue, chercheur associé à l'Institut Charles Cros, chercheur indépendant en prospective du livre et de l'édition

Amitiés virtuelles et amitié mythique 
Jawad Mejjad
Docteur en Sociologie, chercheur au Centre d'Étude sur l'Actuel et le Quotidien, Université Paris Descartes

Test 2.0 d'une typologie d'intentions discursives 
Andrés Dávila
Docteur en Sciences de Gestion, Co-fondateur et Directeur de recherche Praditus

17h30-18h00 | Séance animée par Ana Maria Peçanha, Hervé Fischer, Orazio Maria Valastro

Discussion et conclusion du colloque "

jeudi 12 octobre 2017

La mythanalyse comme clef de lecture - Colloque du 23 octobre 2017

J'aurai le plaisir de participer le lundi 23 octobre 2017 au Colloque international d'étude autour de la théorie mythanalytique "En quête de mythanalyse" à l'université Paris Descartes.
 
Cette journée, placée sous la direction
d'Hervé Fischer et Orazio Maria Valastro est organisée par Magma International - Journal in the humanities and social science, dans le cadre du Séminaire Franco Brésilien d'Ana Maria Peçanha au Laboratoire d’Éthique Médicale et Médecine Légale de l'Université Paris Descartes, pour les 15 ans de publications de M@GM@, Revue internationale en sciences humaines et sociale, en collaboration avec la Société internationale de mythanalyse et l'Institut Charles Cros. 
 
Mon intervention, intitulée : La mythanalyse comme clé de lecture, portera sur l'examen des principaux points qui seraient à étudier pour déterminer en quoi l'exercice d'une pensée critique et de notre liberté d'esprit pour déchiffrer nos mythes contemporains peut participer de l'autonomisation du lecteur de fictions littéraires, et comment en retour cette émancipation du lecteur pourrait favoriser l'influence de la mythanalyse dans nos sociétés en mutation...

Le lundi 23 octobre 2017 de 11H30 à 18H00, au 45 Rue des Saints-Pères à Paris.
L'événement sur Facebook... 
Plus d'informations, le programme complet en suivant ce lien...

vendredi 22 septembre 2017

La Création Artistique comme Acte Magique


J'ai le plaisir de vous annoncer la reprise du séminaire de recherche interdisciplinaire Ethiques & Mythes de la Création (EMC) de l'Institut Charles Cros auquel je suis rattaché. Cette séance aura pour thème : La Création Artistique comme Acte Magique, et rassemblera les essais, les expériences et les témoignages de deux plasticiennes : Olga KATAEVA, peintre et doctorante cinéma à l’université de Paris 3 Sorbonne, avec comme intervention : L’art comme création magique et extatique dans l’œuvre de Sergueï M. Eisenstein, et Myriam MIHINDOU, photographe et plasticienne, avec : Géographies du rêve.
Rendez-vous le mercredi 4 octobre 2017,  à l’Espace Harmattan,  24 rue des écoles, 75006 Paris, de 14 heures à 17 heures, entrée libre dans la limite des places disponibles.
Plus d'informations sur le site web de L'Institut Charles Cros en suivant ce lien...

vendredi 3 février 2017

La Narration Non Verbale - table ronde

Pour la deuxième année consécutive j'aurai le plaisir de participer le 18 mars prochain à la table ronde, organisée dans le cadre du Festival d'arts numériques VidéoFormes de Clermont-Ferrand.
 
Le thème en sera : Deuxième écran / Premier écrit (présentation en ligne sur le site de VIDEOFORMES).
En partenariat avec l’Université Clermont Auvergne, le Service Université Culture, l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISCC pôle Auvergne) et Littérature au centre (LAC), cette table ronde sera présentée et modérée par Elise Aspord (Docteur en histoire de l’art et membre associée du laboratoire Communication et Solidarité, Université Clermont Auvergne, et de l’ISCC Auvergne), et elle accueillera également comme autres participants, Golnaz Behrouznia (artiste en résidence à VIDEOFORMES et qui présente Lumina Fiction  #2 à la Galerie de l’Art du Temps), Jean-Paul Fourmentraux (professeur des Universités HDR - Aix-Marseille, Centre Norbert ELIAS / CNRS / EHESS, IMéRA et Directeur de programme Art, Science, Société).
 
Mon intervention portera sur le sujet de la narration non-verbale, et en voici une première approche introductive : 
  
" Dans la genèse de notre espèce l'image est première. Comme en témoignent aujourd'hui encore les peintures pariétales, c'est à partir d'elles, des images, que nous faisons notre lecture du monde. Chacun(e) d'entre nous repasse par ces étapes civilisationnelles : l'intensité des rêves du nourrisson, l'acquisition du langage articulé, la découverte de la parole performative, puis l'écrit et la lecture silencieuse du monde. Des lectures qui transforment le monde et font émerger d'autres mondes. C'est au cours de ce processus "alchimique" que les images deviennent verbe et que le verbe singulier prend formes, au pluriel. Des formes multiples. Un psaume de la Septante dit que : "C'est dans l'image que chemine l'homme".
Des grottes de Lascaux aux casques de réalité virtuelle, pour paraphraser Ludwig Wittgenstein : "Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde". Alors, pourquoi les images font-elles narration ? Mais, aussi, qu'est-ce que les nommer fait, qu'est-ce que nommer entraine ? Voilà les questions que j'aborderai à la table ronde du 18 mars 2017 à Vidéoformes, car : "Nous sentons dans un monde, nous pensons, nous nommons dans un autre, nous pouvons entre les deux établir une concordance mais non combler l'intervalle." (Proust - Le côté de Guermantes). "

Infos pratiques : le samedi 18 mars 2017, 10H00-12H30, Maison de la Culture, salle Boris Vian, Clermont-Ferrand, programme du festival d'arts numériques ici : http://festival2017.videoformes.com/  :-) 

mardi 27 décembre 2016

Transmédia et Narration - Les intervenants

Le 09 janvier 2017 au sein de l'Amphi Charlie de l'Ecole Estienne (école supérieure des arts et industries graphiques de la Ville de Paris) une rencontre-débat aura lieu autour de la question : L'impact de l'interactivité sur la narration.
J'aurai le plaisir d'introduire ces échanges qui seront ensuite animés par Olivia Phélip de Viabooks.
Pour participer inscrivez-vous gratuitement par mail auprès de : pan.sarmant@ecole-estienne.fr.
 
Les participants seront :

Hélène ADAMO
Après un premier Master scientifique, Hélène Adamo s’est formée à la communication numérique interactive à l’école des Gobelins en 2012. Creative technologist, elle assure la gestion de production des projets nouveaux médias depuis 2013 chez Camera lucida productions (http://www.cameralucida.fr/), de la coordination des équipes à la veille technologique en passant par l’élaboration de la stratégie de communication et d’engagement des audiences tout au long de la fabrication des projets. Esprit « mi-geek mi-créatif », sa passion a toujours été de relier l’art et la technologie. Son site web : http://www.helene-adamo.com/
Projet en cours : The Enemy, deux expériences interactives : une installation à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, et une expérience en réalité augmentée, pour mobiles et tablettes pour permettre aux utilisateurs de confronter leurs notions d'ennemi et d'empathie (http://theenemyishere.org/).

Pierre-Emmanuel LYET
Diplômé des Arts Décoratifs de Paris, Pierre-Emmanuel Lyet est réalisateur, illustrateur et graphiste freelance (http://www.pierre-emmanuel-lyet.fr/). Il vit et travaille à Paris. Il a été le réalisateur de Pierre et le Loup, un film de 30 minutes mixant animation et captation de prises de vues de l'Orchestre National de France et de son application iPad, disponible sur l'Apple Store.

Pierre CATTAN
Co-fondateur de la revue Usbek&Rica et du magazine TOC, Pierre Cattan fonde avec Zazon la société de production Otoko Films en 2006. En 2009, avec Cinquième étage production, il produit le documentaire d’animation Les Terres Imaginées (60’, Canal +) et l’hypervidéo interactive Happy world : Birmanie, la dictature de l’absurde (en coproduction avec Upian). En 2012, Pierre fonde le studio transmédia Small Bang (http://smallbang.fr/). Il produit et réalise les lives de Mediapart et des applications culturelles, documentaires ou scientifiques : Cinemacity (Arte, 2013), BirdLab (Vigie-Nature, Muséum National d’histoire Naturelle, 2014), Les Saisons : Morphosis, une storyapp’ accompagnant le film de Jacques Perrin (Nouvelles écritures FTV, 2015), et Phallaina (Nouvelles écritures FTV, 2016), la première “bande défilée“, un roman graphique pour écrans tactiles.
Projet en cours : Diorama, une adaptation de L’Iliade d'Homère en jeu vidéo.

Julien SIMON
Auparavant libraire, Julien Simon a fondé en 2010 les éditions Walrus (http://www.walrus-books.com/), dont il est aujourd'hui le directeur éditorial. Walrus s'est très vite spécialisé dans les littératures infréquentables, de "seconde zone", ancrées dans les cultures populaires. Grâce à des associés venus aussi bien du livre que du web, l'entreprise s'est également illustrée à travers la publication de livres dont vous êtes le héros, de feuilletons/séries ou encore d'un livre-web (Radius), mais aussi via des coéditions dont l'intérêt était de repenser totalement un contenu existant pour l'adapter au numérique : ainsi sont nés "Kadath, le guide numérique de la cité inconnue" et le web-livre "Un an dans les airs", en collaboration avec Mnemos (http://www.mnemos.com/). À la base 100% numérique, Walrus ouvre désormais son catalogue pulp, nerd et underground à l'impression à la demande. Julien Simon tient aussi un blog (page42.org) où il commente les évolutions du web, du livre, du droit et du métier d'auteur.

Présentation du thème et informations pratiques en suivant ce lien...