samedi 22 septembre 2018

La recherche en appui des initiatives innovantes

J'ai pour habitude de lire, non seulement des fictions littéraires, mais également des ouvrages sur l'histoire du livre et de la lecture, mais aussi de suivre les recherches universitaires actuelles sur ces sujets, et encore de rechercher de possibles synergies avec, par exemple, les écoles d'art, la francophonie...
Mon récent texte publié dans la revue de BHL, La Règle du Jeu, illustre ainsi en creux comment l'innovation des dispositifs et des pratiques de lecture peut et doit s'appuyer sur un travail de réflexion et une mise en perspective historique. Qu'en pensez-vous ?

Article de Lorenzo Soccavo dans Revue RDJ
Mes réflexions sur La vérité des textes dans la revue La Règle du Jeu de BHL...

jeudi 13 septembre 2018

Le Livre Audio vous tire par les oreilles ?

Vous n'avez pas pu ne pas entendre parler de la montée en puissance du livre audio !
 
Même s'il s'agit peut-être là d'une vaste opération intelligemment orchestrée  le phénomène n'en est pas moins réel, intéressant à suivre, et s'inscrit dans des siècles d'histoire de la lecture.

Je vous conseille l'excellent essai signé Alberto Manguel : Une histoire de la lecture, pour mesurer l'ancestralité et toute l'importance de la lecture à voix basse, de la lecture à haute voix... 
 
Si ce marché qui émerge peut contrecarrer celui des livres numériques, des idées originales pourraient cependant peut-être, au regard précisément de l'histoire de la lecture, en faire une locomotive pour certains titres imprimés. A voir... Je suis à votre écoute... 

En attendant, éditrices, éditeurs, si vous souhaitez profiter des opportunités que le livre audio pourrait vous apporter et si vous êtes désireux d'adapter certains des ouvrages de vos catalogues dans des formats audiobooks, n'hésitez pas à me contacter : je vous conseillerais et vous orienterais gracieusement (c'est-à-dire gratuitement, si si, c'est promis, vous verrez !) :-)

mercredi 5 septembre 2018

Du nouveau pour les Lectrices et les Lecteurs !

C'est la rentrée et il y a du nouveau pour les lectrices et les lecteurs !
L'essai, à vocation grand public, dont je viens ces derniers jours d'achever la rédaction et une première relecture, est précisément consacré à ce nouveau, que j'appelle : le fictionaute.
  
Dans ce livre j'explore plus d'une dizaine de pistes concrètes qui pourraient aider les lectrices et les lecteurs de fictions à conscientiser leur liseur, c'est-à-dire la partie d'eux-mêmes qu'ils projettent spontanément dans leurs lectures, afin de pouvoir la constituer en véritable fictionaute : un voyageur dans l'espace des fictions.
Depuis des années j'interviens régulièrement pour des conférences ou autres formes d'échanges, entre autres en bibliothèques et en médiathèques, et je peux maintenant y apporter une véritable aide à tous les professionnels du livre et de la narration, aux lectrices et aux lecteurs, pour les sensibiliser à la perception de cette part d'eux-mêmes qu'ils projettent dans leurs lectures de fictions littéraires. 
Je peux maintenant donner des exemples précis de surprenantes expériences de lectures et recommander des exercices pratiques pour s'exercer à une lecture qui soit émancipatrice.
Je peux aider à progresser dans la découverte de son propre espace intérieur de lectrice ou de lecteur de fictions littéraires, aussi en cette rentrée de septembre 2018 je suis à votre disposition et à celle de vos publics si ce sujet de l'autonomisation des lectrices et des lecteurs vous semble important (ce qu'il est !) et s'il vous intéresse...

jeudi 23 août 2018

De la TRANSPORTATION du lecteur au FICTIONAUTE

En plein été j'ai relayé sur les différents réseaux sociaux sur lesquels je rediffuse une partie de ma veille publique sur la prospective des dispositifs et des pratiques de lecture, un article de Nina Pareja pour le magazine en ligne Slate.fr : Se perdre dans un livre est excellent pour la santé, sous-titré : " La "transportation" : acte de se perdre dans un livre qui nous rend plus empathique, plus créatif et nous permet de nous échapper."

J'ai été surpris par le nombre de retweets et autres manifestations d'intérêt.
L'article , plaisant en soi, reste estival cependant et surfe sur notre attirance pour l'empathie, la créativité, ainsi que sur l'attrait croissant pour une discipline encore peu connue en France, la bibliothérapie.
Serait-ce alors cette curieuse notion de "transportation" qui aurait surtout séduit les lectrices et les lecteurs auprès desquels j'avais relayé cet article ?

L'anglais "transportation" ne signifie rien d'autre que transport, et que nous puissions nous sentir transportés à la lecture d'un roman est une évidence depuis bien longtemps.
Mais ensuite une flopée de questions se posent : où sommes-nous transportés ? Quid des rapports entre notre "monde-monde" réel et les mondes imaginaires de la fiction ? Pourrions-nous dans ces derniers acquérir une certaine autonomie ? Etc. !

L'essai, à vocation grand public, dont je viens ces derniers jours d'achever la rédaction et une première relecture, est précisément consacré à ce que j'appelle : le fictionaute.
Je définis le fictionaute comme étant la densification dans une histoire de la part de soi qu'un lecteur de fictions littéraires projette dans ce qu'il lit.
Dans ce livre j'explore plus d'une dizaine de pistes concrètes qui pourraient aider les lectrices et les lecteurs de fictions à conscientiser leur liseur, la partie d'eux-mêmes qu'ils projettent spontanément dans leurs lectures, afin de pouvoir la constituer en véritable fictionaute : un voyageur dans l'espace des fictions.
La vague d'intérêt pour cet article de Slate me rend donc particulièrement confiant et optimiste :-)

mercredi 4 juillet 2018

Les vacances... Bonnes lectures...

Lorenzo Soccavo

Durant cet été il y aura moins d'actualités sur mes activités de chercheur, mais vous pouvez toujours me contacter si vous le souhaitez, ou me suivre sur les principaux réseaux sociaux... @++

samedi 23 juin 2018

Extension du domaine de la BD !

Le Web évolue et avec lui les pratiques de lecture(s). 
 
En plus de la lecture sur papier, les lectrices et les lecteurs sont de plus en plus ouverts à la découverte de possibilités nouvelles, leur permettant d'explorer les multiples facettes des créations qu'ils aiment, ainsi que d'augmenter le sentiment d'immersion qu'ils souhaitent éprouver. 

Le 20 juin 2018 j'ai ainsi eu le plaisir d'animer pour le Collectif i3Dim sur les plateformes web 3D immersive OSgrid (grille officielle des développeurs du logiciel OpenSimulator), puis, Argentoratum, la présentation d'une bande dessinée originale : La Tortue et l'Ephémère, une véritable petite fable philosophique sur l'espérance de vie, réalisée par Acryline Erin et Kris Elfe.
Cette BD est novatrice à au moins deux titres : tout d'abord elle a été intégralement réalisée, décors et personnages, sur une interface 3D OpenSimulator, ensuite, seuls des logiciels libres furent utilisés pour cette création inspirée d'un recueil de textes, Zapping pour le futur, édité par Acryline en 2011 aux éditions Chloé des Lys.
Dans la photo ci-dessus vous pouvez voir mon avatar (à droite) présenter cette BD en compagnie de l'avatar d'Acryline. 
Cette visite commentée de l'exposition du making-of de la BD était suivie par une douzaine d'internautes avatarisés, connectés depuis plusieurs pays. 
   
La deuxième partie de la soirée était consacrée à une visite immersive dans le décor de la bande dessinée et à un brainstorming qui ouvrit aux participants la voie vers de nouvelles pistes prometteuses.

Nul doute que des passerelles sont à lancer entre ces nouveaux territoires numériques que de plus en plus d'internautes explorent ou créent, et, les mondes imaginaires nés de la littérature ou des arts en général. 

Ci-dessous une captation vidéo pour donner un rapide aperçu de cette soirée expérimentale, fructueuse et riche en échanges :


N.B. : © Photos Alba Rocca - Vidéo, captation et montage Prodyck Theas.

mercredi 13 juin 2018

Notre survie dépend des lecteurs !

Défendre coûte que coûte l'idée, même si elle apparaît complètement folle, que la survie de notre espèce animale dépend des lectrices et des lecteurs de fictions littéraires, car ils sont entrainés à expérimenter l'habitabilité de mondes possibles. 
Voilà ce que j'ai essayé de faire dans cette Web TV des Rendez-vous du Futur
Dans mon essai en chantier je conclus en écrivant ceci : "La texture du réel, que généralement nous appelons le contexte, est tissée de nos propres récits, des récits que nous nous en faisons, mais bien trop souvent il s'agit en fait presque exclusivement de récits qu'un grand nombre d'entre nous se laisse en vérité imposer par seulement quelques-uns et sans les interpréter, sans en faire vraiment la lecture. Si la liberté vient un jour aux hommes et aux femmes, elle viendra des lectrices et des lecteurs.". Qu'en pensez-vous ?

Lorenzo_Soccavo_RDVF_juin 2018