J’ai eu le plaisir d’assister hier soir à une réunion plénière de l’Association des professionnels de l’édition (APE) dont je suis membre invité et au cours de laquelle se sont longuement exprimés : Martine Prosper, éditrice chez Casterman, auteur de “Edition : l'envers du décor” (éditions Lignes, 2009) et secrétaire générale du Syndicat national Livre-Edition CFDT, et, Pierre Chiesa, éditeur chez Larousse, membre du bureau et de la commission exécutive du Syndicat national Presse-Edition-Publicité / Force ouvrière (SNPEP-FO).
Sottie ;-)
Comment résumer cette intéressante soirée ? Financiarisa-scions, précarisa-scions, externalisa-scions, numérisa-scions, dématérialisa-scions et, et ? Les contrôleurs de ges-scions. Edition-scions-scions...
Et si l’édition était en train de scier la branche sur laquelle elle est assise ?
Manque de mutualisa-scions et de plus en plus de tens-scions.
Face au numérique une sacrée iner-scie aussi. Ce n’est certainement pas l’aïe-Pad qui va nourryr l’édition. Je lis dans Larousse : hachette (nom féminin) Petite hache. Et je repense à cette histoire des arbres de la forêt qui se rassuraient de constater que les manches des haches des bucherons étaient du même bois qu’eux !
En sortant de cette réunion... Longtemps je me suis promené, hier soir, à Saint-Germain-des-Prés, c’était presque un soir d’été, hier soir, et en redescendant la rue Saint-André des arts, je me fredonnais un peu de Guy Béart :
« … Il n'y a plus d'aprèsA Saint-Germain-des-PrésPlus d'après-demainPlus d'après-midiIl n'y a qu'aujourd'huiQuand je te reverraiA Saint-Germain-des-PrésCe n'sera plus toiCe n'sera plus moiIl n'y a plus d'autrefois… »
C’est vrai. C’était une belle soirée. Ce serait idiot de s’attrister. N’est-ce pas ?
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