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lundi 22 mars 2010

Parution du document Outils de Veille pour l'Edition

La publication (08 pages PDF) :
Des outils pour la veille stratégique des métiers de l'édition et du marché du livre,
Elle peut vous être envoyée absolument gratuitement et sans aucun engagement de votre part. Vous ne serez inscrit dans aucun fichier et vous ne recevrez ultérieurement aucune sollicitation.


vendredi 5 mars 2010

Des outils pour la veille stratégique des métiers de l’édition et du marché du livre

Le marché du livre est un secteur économique en pleine mutation.
Son contexte actuel se caractérise par :
– Des innovations technologiques disruptives, notamment au niveau des technologies d’affichage (multiplication de nouveaux dispositifs de lecture, e-ink, ou de type iPhone et iPad) et des processus de diffusion multicanal multisupport…
– La création de nouvelles sociétés par des professionnels de l’interprofession du livre (éditeurs “remerciés” par des grands groupes, libraires qui se lancent dans le commerce en ligne, etc.)
– Le lancement de start-up éditoriales par des professionnels extérieurs à l’interprofession du livre (ingénieurs télécom qui se lancent dans la diffusion de livres numériques, agences en communication, etc.)
– L’arrivée de nouveaux concurrents, venus d’horizons divers (informatique, Web, opérateurs de téléphonie mobile, moteurs de recherche, géant du commerce en ligne, etc.) et qui ont des cultures d’entreprises différentes de celles des métiers du livre.

Dans ce contexte, la mise en œuvre d’une veille stratégique dédiée est vitale pour toute entreprise liée au commerce du livre, qui souhaite pérenniser et développer son activité.
Les acteurs de l’interprofession du livre sont aujourd’hui submergés par une masse d’informations redondantes, émanant généralement de blogueurs, dont la majorité se contente souvent, en fait, de relayer et de commenter l’innovation outre-Atlantique.
Or, ils ont incontestablement besoin d’une information réfléchie, structurée et mise en perspective. Ils ont besoin d’analyses ciblées pour développer leurs marchés et leurs lectorats. Ils ont besoin d’informations qualifiées, leur permettant de pouvoir prendre les bonnes décisions, en toute connaissance de cause, aux bons moments.
Pour être assuré de posséder un avantage compétitif décisif, le décideur doit pouvoir bénéficier en temps voulu de l’information stratégique qui répond précisément à ses besoins.

Une veille stratégique peut prendre différents aspects, souvent complémentaires, qu’il convient de distinguer à la source, afin de lui conserver une réelle efficacité et des applications pratiques, concrètes pour le développement de l’entreprise.

Nous pouvons distinguer ainsi principalement :
- La veille technologique
- La veille sectorielle documentaire
- La veille concurrentielle et benchmarking.
Une plus grande précision est cependant nécessaire, et est possible, après un, ou quelques entretiens préalables, avec les cadres de l’entreprise concernée par la mission de veille stratégique.

Cliquez sur la carte heuristique pour l'agrandir

L’objectif premier d’une veille est de permettre l’anticipation par les décideurs des évolutions et des innovations à court et moyen termes.
Une veille stratégique peut consister : d’une part, à repérer les tendances émergentes (tant au niveau technologique que concurrentiel et sociétal, en prenant garde à bien distinguer ce qui relève de trends de longue durée – tendances fortes du marché, de ce qui relèverait de mouvements purement conjoncturels, ou d'effets de modes passagers), et, d’autre part, à détecter les signaux faibles, qui doivent faire l'objet d'une écoute anticipative, dans le but de diminuer l'incertitude et de pouvoir saisir des opportunités.

La finalité est d’apporter des réponses opérationnelles qui puissent aider à la prise de décisions adaptées.

Pour être pertinente, une veille doit impérativement être enrichie. Ses informations doivent être recoupées et vérifiées, puis, analysées et mises en perspective, à partir, d’une part, de l’expertise du veilleur par rapport à la sphère sectorielle concernée, et, d’autre part, des réseaux et du “carnet d'adresses” de l'expert-veilleur.

En aucun cas une veille stratégique ne peut se limiter à une simple collecte automatisée de données et à leur restitution sous la forme d’une synthèse. L’agrégation automatisée des flux RSS des blogs et la consultation, même régulière, des informations publiques du Web, ne peuvent suffire en situation de crise. Pas plus qu’une simple “veille maison”, aux interprétations soumises aux variations climatiques internes (climat social de l’entreprise, tensions salariales, etc.).

Par sa présence active depuis plusieurs années sur les principaux réseaux sociaux et l’animation de communautés dédiées au livre, à ses évolutions et à son marché, P.L.E. Consulting – Lorenzo Soccavo, dispose de plus d’un millier de contacts validés, tous plus ou moins liés à l’interprofession du livre. Nombre de ces personnes sont régulièrement contactées et rencontrées IRL (in real life).


Le renseignement qui fait sens, qui favorise l’orientation et donne des indications précises, par rapport aux données brutes, est, logiquement, plus productif qu’un simple traitement automatisé de l’information ouverte, au mieux soumise ensuite à un brainstorming en interne. Ce renseignement qui fait sens, souvent directement ou indirectement de source humaine, n’est pertinent que s’il n’émane pas de son entourage familier, mais s’il vient de l’extérieur, notamment, d’une écoute attentive des échanges sur les réseaux, et s’il fait l’objet d’un traitement et d’un signalement à très court terme.
Une veille efficace, apparentée à l’intelligence économique, conjugue les résultats d’une veille stratégique (technologique, concurrentielle, etc.) à ceux d’une recherche documentaire dédiée (veille juridique, benchmark…) d’informations ouvertes, tout en s’armant d’une phase complémentaire d’investigation, laquelle se décompose en plusieurs étapes :
- Détection et écoute des signaux faibles (facteurs d’opportunités ou de menaces dans l'environnement, qui doivent faire l'objet d'une écoute anticipative, dans le but de réduire l'incertitude et d'établir une stratégie gagnante)
- Traitement critique
- Analyse critique
- Interprétation croisée
- Synthèse analytique de l’ensemble des renseignements obtenus…
= Le tout pour déboucher sur une reformulation opérationnelle en termes de :
- prises de décisions et de conduites de projets,
- anticipation et maîtrise des risques.

C’est dans cette optique et avec ces ambitions que P.L.E. Consulting – Lorenzo Soccavo se met au service des acteurs de l’interprofession du livre, pour leur proposer des prestations de veilles dédiées :


Sur simple demande, et après un ou deux rendez-vous indispensables d’évaluation de vos besoins réels, P.L.E. Consulting vous adressera, gracieusement et sans aucun engagement de votre part, une proposition détaillée, argumentée et chiffrée.
Les services proposés par P.L.E. Consulting – Lorenzo Soccavo, recouvrent aussi bien : la veille concurrentielle, que technologique et documentaire, le sourcing d’informations, la détection des signaux faibles, l’identification d’experts, l’identification de concurrents potentiels, que la veille contre les plagiats.
Tous ces services sont entièrement dédiés et à la carte, peuvent être enrichis de conseils en R&D et business development, et sont particulièrement ciblés sur les marchés francophones (compte tenu que : d’une part, le marché du livre reste, dans les faits et culturellement, lié aux langues, et, d’autre part, les législations s’appliquant à l’édition et au commerce du livre sont nationales).
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter P.L.E. Consulting

“Nuage” de ce post (Cliquez dessus pour l'agrandir)

lundi 1 mars 2010

Conférences,Tables Rondes et Interventions en entreprises sur la Prospective du Livre et de l'Edition

En tant qu'expert en prospective du livre et de l'édition j'ai le plaisir d'intervenir régulièrement depuis 1998 pour des conférences privées ou publiques, des formations, ainsi que comme organisateur, participant ou modérateur de tables rondes, autour de thématiques concernant la situation et les évolutions :
de l'édition et de l'interprofession du livre,
- du marché du livre,
- des nouveaux dispositifs et,
- des nouvelles pratiques de lecture...


Pour me contacter : lorenzo[point]soccavo[at]wanadoo[point]fr
  
Quelques références :
  
Pour des réseaux de documentalistes :
- BibDoc, scérén CRDP Académie d'Orléans-Tours.
- Réseau GO!DOC des professionnels de l'information scientifique et technique de l'ile de France, CNRS, ENS.
- RNDH, Réseau National des Documentalistes Hospitaliers, CHU de Nantes.
- JURICONNEXION (Réseau des professionnels de l'information juridique électronique), Paris...
- SAVOIRS CDI (Réseau national des documentalistes d'établissements scolaires).
- COUPERIN (Consortium universitaire de publications numériques).
  
Pour des réseaux de bibliothécaires :
  
- RERO, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, Lausanne.
- Bibliothèque Centrale Bruxelles-Capitale, Ministère de la Communauté française, Bruxelles.
- Des médiathèques : de Roanne, de Ganges, Réseau des médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines, etc.
- Bibliothèques de Cergy et de son agglomération (95), Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges, Bibliothèque Multimédia de Valenciennes, Bibliothèque Départementale de l'Aisne, Bibliothèque Départementale de l'Isère...
  
Pour des institutions publiques ou privées ou des entreprises :
   
- UNESCO (AAFU, Club Perspectives), Paris.
- Ministère de l’Education nationale (Séminaire Manuel scolaire et numérique, Strasbourg).
- Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche (Bar des sciences, Salon du livre de Paris 2009).
- CNED-Eifad, direction de l'innovation, Poitiers, octobre 2010.
- Rectorat de Poitiers (journée académique des enseignants documentalistes, 2010).
- Maison des Cultures du Monde (programme "Courants", créé à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication, avec le Ministère des affaires étrangères et européennes), Paris.
- La Cantine numérique rennaise, 2011 et 2012.
- XEROX France, 2011.
- Technopole Lannion Tregor, ADIT, 2008.
- SNE, Syndicat national de l'édition, Commission nouvelles technologies, 2008, Paris.
- SOGEFIR-Médiafir (Groupe Michel Leclercq), 2007, Belgique.
- GROUPE LAGARDERE, Séminaire Lagardère, 2007, Deauville.
- Technopole Brest Iroise, 2007...
      
Pour des universités et écoles supérieures :
  
- Université Paris 13, Master 2 Commercialisation du livre...
- Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles. 
-  Master Marketing Opérationnel International, Université Paris Ouest Nanterre, Pole Universitaire Léonard de Vinci, Paris La Défense.
- ESTEN (Ecole Supérieure des Techniques d'Edition Numérique - Tours).
- ISCOM, Institut supérieur de communication et publicité, Paris.
- CRFJ, Centre Romand de Formation des Journalistes, Lausanne.
- Groupe EAC, Ecole des métiers de la culture, ESARTS Paris (Ecole Supérieure de gestion et de médiation des Arts). 
- ESAD, Ecole Supérieure d'Art et de Design, Amiens.
- HEIG, Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion (HEIG-VD St-Roch)-Iware, Yverdon-les-Bains (Suisse)...
  
Programme complet de mes interventions en cliquant sur l'onglet "Prestations" en haut de page... 
Devis précis et sans engagement sur simple demande.

  

vendredi 26 février 2010

samedi 13 février 2010

2e édition du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition de P.L.E. Consulting

Nous travaillons à une seconde édition du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition, à paraître courant 2010.

N'hésitez pas à nous faire remonter vos commentaires et critiques concernant la première édition de novembre 2009.

En attendant la première édition reste disponible sur demande.

vendredi 22 janvier 2010

Le spectre d’une troïka Amazon-Google-Apple ?

Dans un secteur économique en pleine mutation, avec, d’une part, des innovations technologiques disruptives, d’autre part, l’arrivée de nouveaux concurrents avec des cultures d’entreprises et des intérêts financiers différents qui tendent à une reconfiguration de la diffusion-distribution des livres, et avec, à l’horizon, le spectre d’une troïka Amazon-Google-Apple, les professionnels du livre et de l’édition, notamment francophones, ont intérêt à faire preuve d’intelligence… économique.

Un spectre n’a heureusement pas vocation à s’incarner dans la réalité. Mais la peur qu’il suscite peut déclencher des réactions inappropriées, une suractivité désordonnée, voire carrément de la panique, tout aussi bien qu’une totale paralysie.
Dans ce contexte, où les pouvoirs publics calment le jeu en promettant des subventions alimentées d’emprunts et de taxes nouvelles, voire de nouvelles lois et réglementations (comme quoi le qualificatif de “nouvelles” ne s’applique pas forcément à des nouveautés), et où, de plus, le lobbying devient la recette des arrière-cuisines, les professionnels du livre et de l’édition, notamment francophones, auraient intérêt, à défaut d'ouvrir leurs portes, d'ouvrir les fenêtres pour respirer un peu l’air frais du siècle.

« Tout va très bien madame la marquise »

Pour être assuré de posséder un avantage compétitif décisif, le décideur doit pouvoir bénéficier au bon moment de l’information stratégique qui répond précisément à ses besoins.

Aujourd’hui, même si tout Saint-Germain-des-Prés entonnait en chœur : « Tout va très bien madame la marquise », tout n’irait cependant pas mieux ;-)

Le simple suivi du flux continu d’informations, la consultation des sources ouvertes disponibles, une “veille maison” aux interprétations soumises aux variations climatiques internes (climat social de l’entreprise, tensions salariales…) ne peuvent suffire en situation de crise.
Le renseignement qui fait sens, qui favorise l’orientation et les indications précises, par rapport aux données brutes, est logiquement plus productif qu’un simple traitement automatisé de l’information ouverte, soumis ensuite à un brainstorming en interne. Ce renseignement, souvent directement ou indirectement de source humaine, n’est pertinent que s’il n’émane pas de sa mare ou de sa propre basse-cour, mais s’il vient de l’extérieur, d’une écoute attentive des échanges sur les réseaux, et s’il fait l’objet d’un traitement et d’un signalement à court terme.

La veille stratégique (technologique, concurrentielle, etc.) et la recherche documentaire dédiée (veille juridique, benchmark…) d’informations ouvertes, doivent ainsi s’armer d’une phase complémentaire d’investigation, qui se décompose en plusieurs étapes :
=> Détection et écoute
=> Traitement
=> Analyse
=> Interprétation
=> Synthèse des renseignements obtenus, le tout pour déboucher sur une reformulation opérationnelle en termes de :
- prises de décisions et de conduites de projets,
- anticipation et maîtrise des risques.

P.L.E. Consulting se met au service des acteurs de l’interprofession du livre, pour leur proposer de telles prestations dédiées, d’aides à la prise de décision et à la conduite de projets innovants, d’anticipation et de maîtrise des risques, adaptées au contexte et aux problématiques actuelles de leurs métiers.
Sur simple demande, et après un ou deux rendez-vous indispensables d’évaluation de vos besoins réels, P.L.E. Consulting vous adressera, gracieusement et sans aucun engagement de votre part, une proposition détaillée, argumentée et chiffrée.

mardi 19 janvier 2010

Innovation en prospective de l’édition dans une perspective transhistorique

L’actuelle reconfiguration de la chaîne du livre montre clairement que nous sommes face à une remise en question de l'univers de l'imprimé et de sa chaîne de valeur. Un autre écosystème du livre, un écosystème qui serait plus ouvert et plastique (fluide, liquide, diraient certains ;-) est à inventer, qui permette l'élaboration de modèles économiques innovants, adaptés aux évolutions des lectorats et aux changements générationnels, adaptés au passage des livres et de leurs marchés à une nouvelle économie.

C'est précisément là le principal objectif de la prospective de l'édition et de sa méthodologie pour intégrer l'innovation au cœur de l'interprofession du livre.
L'innovation opère à plusieurs niveaux. A l'instar de l’historien Frédéric Barbier dans son Histoire du livre (Armand Colin éd., 2e édition, 2009), dont je recommande chaleureusement… la lecture ;-) je distinguerais :

  • L'innovation de procédé (que j'appellerais : technologique)

  • L'innovation organisationnelle (que j'appellerais : structurelle)

  • L'innovation de produit (que j'appellerais : d'interface).
« Le processus d'innovation forme un tout à partir duquel se réorganise le système-livre dans son ensemble et dont la typologie regroupe trois logiques distinctes... », note Frédéric Barbier, au sujet de la seconde révolution du livre : la révolution industrielle.

Considérant qu'avec la révolution numérique nous pouvons raisonnablement bien parler d'une troisième révolution du livre, je propose aujourd'hui de calquer cette méthodologie, afin d'œuvrer de nouveau, à une nouvelle réorganisation du système-livre, dans son ensemble, et en y développant un véritable processus d'innovation en tenant compte des enseignements de l’histoire du livre :
« L'innovation de procédé porte sur les innovations techniques […] Elle s'articule immédiatement avec l'innovation organisationnelle, qui s'attache aux transformations structurelles induites par le passage à l'industrialisation [en 2010 : à la numérisation] : nouvel espace de production, nouvelles pratiques de travail, mais aussi transformation de la fonction éditoriale et nouvelles logiques de diffusion. Ces changements ne peuvent être validés que par la sanction financière (il faut qu'ils soient financièrement viables), autrement dit par la sanction des marchés : d'où l'importance du concept d'innovation de produit, qui décrit ces objets nouveaux créés par les éditeurs et les imprimeurs industriels et que ceux-ci pensent susceptibles d'apporter des rentrées financières plus importantes et de soutenir l'expansion. » (Source : Frédéric Barbier, Histoire du livre, Armand Colin éd., 2e édition, 2009, p. 277).

lundi 11 janvier 2010

Professionnels du livre : anticipez les évolutions et les innovations !

Dans un secteur économique en pleine mutation, avec, d’une part, des innovations technologiques disruptives, et, d’autre part, l’arrivée de nouveaux concurrents, venus d’horizons divers (informatique, Web, opérateurs de téléphonie mobile, moteurs de recherche, géants du commerce en ligne, etc. ;-) et avec des cultures d’entreprises différentes de celles des métiers du livre, la mise en œuvre d’une veille stratégique dédiée est aujourd’hui vitale pour toute entreprise d’édition qui souhaite pérenniser et développer son activité.

Cette veille d’entreprise peut prendre différents aspects, souvent complémentaires, mais qu’il convient cependant de bien distinguer à la source afin de conserver à la veille une réelle efficacité et des applications pratiques, concrètes pour le développement de l’entreprise concernée.

Nous pouvons distinguer ainsi principalement :
- La veille technologique ou stratégique
- La veille sectorielle
- La veille concurrentielle et benchmarking.

L’objectif premier d’une veille est de permettre l’anticipation par les décideurs des évolutions et des innovations à court et moyen termes. Et c’est seulement en ce sens qu’une telle démarche trouve logiquement son utilité dans une approche prospectiviste.

Concrètement un travail de veille stratégique consiste : d’une part, à repérer les tendances émergentes (tant au niveau technologique que concurrentiel et sociétal, et en prenant garde à bien distinguer ce qui relève de trends de longue durée – tendances fortes du marché, de ce qui relèverait de mouvements purement conjoncturels, ou d'effets de modes passagers), et, d’autre part, à détecter les signaux faibles, qui doivent faire l'objet d'une écoute anticipative, dans le but de diminuer l'incertitude et de saisir des opportunités.
La finalité est d’apporter des réponses opérationnelles qui puissent aider à la prise de décisions adaptées.
Pour être pertinente, une veille doit impérativement être complétée, enrichie, recoupée et vérifiée, et enfin mise en perspective, à partir, d’une part, de l’expertise du veilleur par rapport à la sphère sectorielle concernée, et, d’autre part, de ses propres réseaux et de son “carnet d'adresses”. Dans un tel contexte, le nombre de sources surveillées n’est pas significatif, et peut aller de quelques-unes seulement à plusieurs centaines.
En aucun cas une veille stratégique ne peut se limiter à une simple collecte de données et à leur mise à disposition, ou à leur simple restitution sous la forme d’une synthèse. L’agrégation automatisée des flux RSS des blogs et la consultation, même régulière, des informations publiques du Web, ne peuvent suffire.

Actuellement, sur ces questions importantes de l'avenir du livre et de son marché, de l'édition et des pratiques de lecture, les acteurs de l’interprofession du livre sont submergés par une masse d’informations redondantes, émanant généralement de blogueurs, dont la majorité se contente souvent en fait de relayer et de commenter l’innovation outre-Atlantique.
Or, les professionnels du livre français ont besoin aujourd'hui d’une information réfléchie, structurée et mise en perspective. Ils ont besoin d’analyses ciblées, leur permettant de pouvoir enrichir leurs points de vue des opinions et des expériences d'autres acteurs du livre, notamment numérique, et leur permettant surtout de pouvoir prendre les bonnes décisions, en toute connaissance de causes, aux bons moments.

Aussi P.L.E. Consulting se met-il au service des acteurs de l’interprofession du livre pour leur proposer des services dédiés de veille, adaptés à leurs contextes, à leurs problématiques et à leurs budgets.
Sur simple demande détaillée, et si possible après un rendez-vous d’évaluation de vos besoins, P.L.E. Consulting vous adressera, gracieusement et sans aucun engagement de votre part, une proposition détaillée et chiffrée pour mettre en place une activité de veille stratégique, personnalisée à vos besoins et à vos projets de développement.

N.B. Le texte du billet ci-dessus est extrait et adapté du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l’Edition.

lundi 4 janvier 2010

2010 : année charnière pour le marché du livre ?

La prospective, rappelons-le dans le registre des bonnes résolutions à tenir cette année, est une démarche de veille stratégique et d‘analyse des différents avenirs possibles. Et malgré ce que certaines langues pourraient avoir intérêt, cette année encore, à véhiculer sur mon compte, je ne suis ni prévisionniste, ni devin ou prophète ;-)

Le soir du 31 décembre 2009, pour la première fois, un Président de la République a clairement évoqué dans ses vœux au pays l’importance de pouvoir : « numériser nos livres pour que notre langue, notre culture, puissent continuer à rayonner… » (Vœux 2010 du Président Nicolas Sarkozy).

L’année 2009 aura vu, avec le décret N° 2009-1393 du 11 novembre, relatif aux missions et à l'organisation de l'administration centrale du ministère de la culture et de la communication, le remplacement de la direction du livre et de la lecture, par une direction générale des médias et des industries culturelles, laquelle, entre autres missions : « veille à l'équilibre entre les différents acteurs qui interviennent dans le domaine du livre et, à ce titre, au développement de l'économie du livre, en France et à l'étranger. Elle favorise le développement de la lecture et procède à l'évaluation des politiques dans le domaine de la lecture publique. Elle contribue à la modernisation des bibliothèques et des médiathèques, et notamment au renforcement des réseaux et services de coopération, ainsi qu'à la formation de leurs personnels. Elle veille à la conservation, à l'enrichissement et à la valorisation du patrimoine des bibliothèques et des médiathèques. Elle exerce le contrôle technique de l'État sur les bibliothèques et les médiathèques des collectivités territoriales. » (Article 5). [Lien Légifrance]

Dans ce contexte, et afin de pouvoir réellement et efficacement favoriser le développement d’une offre légale de livres numériques, et, au-delà de la numérisation des livres imprimés, favoriser la création de nouveaux contenus, j’émettrais le souhait que le devenir du livre et de la lecture au 21e siècle ne reste pas exclusivement la chasse gardée du ministère de la culture et de la communication, mais, que le Secrétariat d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique auprès du Premier ministre, actuellement piloté par Nathalie Kosciusko-Morizet, puisse prendre la main pour ce qui concerne les dimensions prospectives du livre et des pratiques d’écriture et de lecture.

Les messages de 2009 sont aujourd’hui clairs pour la plupart : multiplication de l’offre de nouveaux dispositifs de lecture (et pas seulement sur e-paper), effervescence éditoriale (offres sur iPhone, Twitter, essais de livres papier enrichis, etc.), influence économique croissante de nouveaux entrants (par rapport à la traditionnelle chaîne du livre du siècle précédent) tels Google, Amazon, Sony et d’autres, mise en place de plateformes de diffusion distribution de livres numériques (groupe Hachette Livre avec la plateforme Numilog -créée par Denis Zwirn et son équipe dès 1999, le rapprochement de Gallimard, La Martinière et Flammarion au sein de la plateforme Eden-Livres, le groupe Editis avec Média Participations via leur e-plateforme…). En même temps des expériences d’édition numérique se sont multipliées et je connais plusieurs projets innovants en gestation qui pourraient bien sortir de l’œuf dans les prochains mois ;-) Bonne chance à tous ;-)

Très bientôt, du 07 au 10 janvier 2010, le Consumer Electronic Show de Las Vegas devrait apporter son lot de surprises côté nouveaux dispositifs de lecture. Comment les lecteurs réagiront-ils en 2010 si Apple sort une tablette de lecture?

Alors que pourrait-il donc se passer et que nous pourrions souhaiter en 2010 ?

– D’abord, une baisse de la TVA pour les livres numériques, avec un alignement sur la TVA à 5,5 % appliquée aux livres papier. L’Espagne l’a fait récemment (taux de 4% !). Depuis le 27 novembre 2009, à l’initiative d’Antoine Gallimard (P-DG des Éditions Gallimard) une pétition en faveur de cette TVA à taux réduit sur le livre numérique, « afin de convaincre l’ensemble des États membres [de l’Union européenne] de l’importance et de l’urgence de cette mesure » est en ligne. Elle est ouverte jusqu’au 10 janvier 2010, à 23 heures (heure de Paris). [Lien pétition]. Je l’ai signée.
Dans cet élan il nous faudrait agir également par rapport à la pertinence d’un prix unique du livre numérique, c’est-à-dire d’un prix de vente des ebooks fixé par les éditeurs et non par les opérateurs informatiques (Amazon par exemple).

– L’épanouissement de la Plateforme Opérationnelle pour le Livre Numérique - POLINUM, lancée le 17 décembre 2009.
POLINUM, financée par le Conseil Régional d’Aquitaine et les fonds européens FEDER, est un consortium français de huit partenaires privés et publics : i2S (coordinateur du projet, expert en technologies de scanners et de traitement d'images), ARKHENUM (Numérisation patrimoniale), EXALEAD (Moteur de recherche avancé, indexation de contenus), ISAKO (Technologies OCR, outils de contrôle qualité et Workflow), CEA LIST (Sémantique image et texte), LaBri (Traitement et indexation d’images), AMANAGER (Outils de publication et de visualisation sur Internet) et ADERA (porteur du projet, cellule agréée de gestion administrative et financière), qui se veut : « une plateforme collaborative de recherche et développement pour la numérisation et la valorisation des fonds patrimoniaux, industriels et informationnels… ». [Lien POLINUM] Tous mes vœux de réussite les accompagnent.

– Pour le soutien à la diffusion du livre papier, à l’édition et à la librairie indépendantes : une baisse des tarifs postaux applicables aux envois de livres. Un groupe dédié : “Pour un transport des livres à prix réduit par La Poste” a été créé sur Facebook, à l’initiative de l’éditeur Dominique Lin (éditions Élan Sud) [Lien groupe FB] J’ai rejoint et je soutiens ce groupe sur Facebook.

Une meilleure coopération et mutualisation interprofessionnelles, à un niveau international et notamment francophone. La société franco-canadienne EPC @ Partners, créée en 2007, y a travaillé en 2009 avec l’organisation d’un colloque le 12 mars au CNAM à Paris, et d’un premier forum E-paper World à l’Université du Québec à Montréal, les 30 septembre et 1er octobre. Fin décembre 2009 a été lancé le numéro zéro d’une nouvelle revue numérique : E-Paper World – “La revue des papiers électroniques et des médias intelligents” [Lien revue].
Sont prévus pour cette année 2010 deux nouveaux forums E-Paper World : à Paris début mai et à Montréal fin 2010.
Je suis associé, depuis 2008 et ma participation à l’ouvrage collectif La bataille de l'imprimé à l'ère du papier électronique. De l'imprimé à l'écran, une évolution du contenant et du contenu, (Presses Universitaires de Montréal éd.) à ces différentes initiatives mises en œuvre par Éric Le Ray.

Un renouveau du dialogue professionnel et interprofessionnel, tel qu’il est aujourd’hui intelligemment encouragé par l’Association des Professionnels de l’Edition (APE) créée en 2008 par l’éditeur Philippe Zawieja. Je suis membre invité de cette association et j’y apporte ma pierre, notamment au sein de son groupe de réflexion “Edition numérique, nouveaux supports”. [Lien site APE]

– Enfin, j’espère voir aussi en 2010 le lancement du Portail numérique de la librairie indépendante, qui permettrait aux libraires de travailler à leur avenir, non pas seulement par rapport à Amazon ou Google, en particulier, mais aussi par rapport aux mutations attendues au cours de cette nouvelle décennie dans le commerce de détail en général (sites Web 3D, réalité augmentée…).

En 2010 s’ouvre, pour la prospective du livre et de l’édition, le vaste domaine de la pensée et de l’action. Les propositions que j’exprime à la fin de mon Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l’Edition feraient, je pense, d’excellentes bonnes résolutions à concrétiser tous ensemble au cours de cette nouvelle année :
"– La création de Commissions de la prospective, au sein du CNL (Centre national du livre), du SNE (Syndicat national de l’édition), du SLF (Syndicat de la librairie française) et de la SGDL (Société des gens de lettres), ainsi que des différentes instances régionales au service du livre et de sa diffusion.
– La désignation d’une Madame ou d’un Monsieur Prospective au sein des maisons d’édition.
– La prise en considération des spécificités de la prospective du livre et de la prospective de l'édition, notamment dans leur dimension transhistorique, par les structures possédant déjà un département R&D.
– L'enseignement de la prospective du livre et de la prospective de l'édition dans les formations aux différents métiers du livre et de l'édition, dans les établissements privés de communication, et dans les cursus de formation continue.
– L'organisation et la mise en œuvre systématiques de méthodes d'observation, d'analyse et d'accompagnement de l'évolution des pratiques de lecture chez les jeunes lectorats natifs du numérique (manuels scolaires numériques, e-learning, serious games...).
– La valorisation des réseaux francophones consacrés à l'édition, aux livres et à la lecture, existants déjà sur le Web.
– Le traitement journalistique suivi et faisant appel à des experts, des questions et des enjeux de l'avenir du livre et de l'édition, dans les médias grand public (la presse écrite, autrement que par le biais d'informations ponctuelles “à sensations”, mais par des chroniques spécialisées ; la radio et la télévision, notamment du service public).
– La constitution d 'un Think Tank (groupe de réflexion), institution privée et publique, à la fois observatoire et comité d'éthique, regroupant les “insiders” de l'édition, de la prospective et de l'économie de la connaissance, et se saisissant de cette question essentielle en cette première moitié du 21e siècle : Où va la civilisation du livre ? "

Oui, l’année 2010 pourrait bien être une année charnière pour le marché du livre. Aussi, à toutes les amoureuses, à tous les amoureux, des livres et de la lecture, à toutes les actrices, à tous les acteurs, de l'interprofession du livre, j’adresse ici mes vœux les plus chaleureux, et je vous assure toutes et tous de mon écoute et de ma disponibilité durant toute cette année, pour vous rencontrer, pour répondre à vos questions, à vos doutes, à vos inquiétudes, mais aussi à vos projets.
Enfin, à Madame Lecture et à Monsieur Livre je souhaite une très belle année 2010 !
Bonne année à tous :-)


mardi 15 décembre 2009

Comment représenter la mutation de la chaine du livre ?

C'est aujourd'hui une évidence pour tous : après la chaîne de fabrication au siècle précédent, la chaîne du livre, versants éditorial et économique, mute à son tour. Les enjeux et les impacts probables sont conséquents, car c'est la chaîne de valeur qui est directement impactée par ces changements en profondeur.
Les deux illustrations ci-dessous se proposent de représenter cette mutation de la chaîne du livre. Elles sont extraites du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition. N'hésitez pas à communiquer des liens vers d'autres représentations graphiques de cette mutation ;-)


S'il est évident à la réflexion que le passage à l'édition numérique, dans une logique de diffusion multicanal multisupport, et dans le cadre d'une économie dite “de l'immatériel”, permettra de substantielles économies d'échelle, de légitimes inquiétudes et hésitations au niveau des prises de décisions se font sentir face à une désintermédiation massive, marquée, d'une part, par l'entrée de nouveaux acteurs, notamment industriels et issus d'autres horizons que celui des arts graphiques (je pense, entre autres, aux opérateurs de téléphonie mobile et aux fournisseurs d'accès à Internet), et, d'autre part, par le rôle croissant des lecteurs qui deviennent contributeurs, critiques, prescripteurs...

vendredi 11 décembre 2009

Quid du Digital Planning au service de l'édition ?

Essayer de générer du buzz ou de viraliser une campagne marketing est une démarche de plus en plus classique, mais qui reste aléatoire. Il est impératif de garder présent à l'esprit deux points essentiels.
Le premier est que les rythmes d'évolution sont asynchrones (Cf. illustration) entre :
– les technologies numériques et en particulier celles d'affichage et de diffusion multicanal multisupport,
– les pratiques des lecteurs/consommateurs et des auteurs,
– les modèles économiques, datant encore majoritairement du siècle précédent et peu, voire pas, adaptés à l'économie numérique en général, ni, en particulier, à l'économie de la connaissance.
Le deuxième point essentiel est que les internautes sont des humains. Cela semble idiot d'évidence, mais il ne faudrait surtout pas l'oublier !
Nous pouvons formuler plus exactement cette évidence ainsi : de plus en plus d'humains sont des internautes. Ces derniers, tout au moins dans un domaine spécifique comme celui du livre et de la lecture, ne vont pas se résoudre à converser virtuellement avec des algorithmes, agents intelligents, ou autres trouvailles technologiques. Le besoin d'une relation humaine restera très probablement prépondérant dans les médiations du livre, que ce type de relation s'établisse par textes brefs, comme aujourd'hui les SMS ou les tweets, ou, demain, par le truchement d'un représentant numérique, des avatars à son image, ou, un jour, pourquoi pas, par téléportations holographiques (?).
C'est pour cette raison qu'il est essentiel que l'ensemble des acteurs de l'interprofession du livre, et notamment les libraires et les bibliothécaires, investissent dès aujourd'hui massivement l'avenir de leurs métiers dans la conquête de ces nouveaux territoires numériques.
Dans ce contexte, nouveau et évolutif, et compte tenu des deux points que je viens de préciser, le digital planning prend en compte les spécificités et les évolutions du Web 2.0.
Au lieu d'essayer de simplement générer du buzz ou de viraliser une campagne marketing, il s'applique à mettre en œuvre une stratégie opérationnelle fondée sur une (re)connaissance des territoires numériques, exactement comme s'il s'agissait de territoires de la géographie physique.
En effet, le Web 2.0 (actuel) se décline déjà sur plusieurs niveaux : un Web sémantique (qui émerge), un Web social (en pleine expansion avec les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, etc.), un Web émotionnel (en constitution), un Web polysensoriel et un Web 3D (à venir dans les prochaines années), et qui évoluent tous vers un Web de flux (“un Web sans sites web”, pour reprendre l'expression de Thierry Crouzet), un Web en temps réel.
N.B. : illustration et commentaires sont extraits du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition. Ils n'ont aucune prétention à la perfection et tous les apports constructifs seront accueillis avec reconnaissance...

mercredi 9 décembre 2009

Une méthodologie dédiée au business development de l'édition et des métiers du livre

Tandis que la société et ses usages de consommation de biens culturels évoluent perpétuellement et apparemment de plus en plus rapidement, l'innovation peut surgir de partout !

La représentation graphique ci-dessus explicite une méthodologie particulièrement dédiée au business development de l'édition et des métiers du livre. Dans la représentation proposée, l'axe vertical figure le travail de R&D en stratégies de l'innovation. L'axe horizontal figure le travail orienté Business development.
Il faut considérer ces deux postes comme des curseurs que nous pourrions déplacer chacun sur leur axe respectif.
Logiquement la situation de départ, au commencement des travaux de R&D et de business development, correspond à une phase initiale de préparation (cahier des charges…), qualifiée ici dans la représentation de “État actuel – Définition du projet”. Il s'agit de la phase de départ, numérotée 1.
En déplaçant les deux “curseurs” sur leurs axes, l’expert déploie une activité de veille stratégique et concurrentielle, de benchmark et de détection des usages émergents (orientés BtoB et/ou BtoC). C'est la phase 2, laquelle recouvre entre autres les différents aspects relevant de la veille stratégique.
En déplaçant encore plus les deux “curseurs” et en les éloignant sur leurs axes, l’expert déploie une activité pure de prospective, positionnable sur des échéances à court, moyen et long terme. C'est la phase 2'.
Dans la pratique, les phases 2 et 2' sont mises en œuvre conjointement. C'est en jouant intellectuellement, à un niveau conceptuel, sur l'écartement entre ces curseurs : R&D en stratégies de l'innovation, et, Business development, que l'expert peut concevoir un produit ou un service éditorial, à la fois innovant, et, en phase avec les possibilités techniques et les réalités du marché.
Dans ce que nous pourrions définir comme la zone de tensions créatrices entre 2 et 2', se libère alors le juste espace, la fenêtre de tir, pour la conception, la réalisation et le lancement de tels produits ou services.
C'est cette étape qui est figurée dans la représentation par “Commercialisation d'un produit, d'un service innovant”. La phase 3. Laquelle, à son tour, peut prendre position en phase 1 d'une nouvelle étape et générer un nouveau processus.
Cette représentation peut ainsi servir de modèle pour enclencher une réflexion et un processus opérationnel de structuration d'une offre commerciale innovante et de sa chaîne de valeur.
La méthode des scénarios prospectifs trouvera sa place légitime en phase 2'.
N.B. : illustration et commentaires sont extraits du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition. Ils n'ont aucune prétention à la perfection et tous les apports constructifs seront accueillis avec reconnaissance ;-)

vendredi 27 novembre 2009

Nouveaux dispositifs de lecture au CRFJ de Lausanne

J'ai eu ces derniers jours le plaisir de pouvoir profiter un peu d'une ville que j'aime beaucoup : Lausanne. J'y suis en effet intervenu auprès de la section de formation continue du Centre Romand de Formation des Journalistes, pour une conférence sur le thème : Les nouveaux dispositifs de lecture et de diffusion pour la presse. État des lieux et perspectives...
L'occasion aussi de présenter à l'assistance les principaux readers disponibles en Europe ( L'Iliad Book Edition et le récent Digital Reader 1000S d'iRex Technologies (diffusés par 4DConcept), les PRS-505 de Sony (Portable Reader System) et le nouveau Sony Reader eBook Touch Edition PRS-600, le Kindle d'Amazon...). L'occasion également de donner quelques interviews aux médias suisses, notamment à Lucie Notari de LaTélé (Vaud Fribourg TV) et à l'équipe de “Le Nouvelliste”.
Ma conclusion ? Un séjour bref, mais agréable et fructueux :-)

lundi 23 novembre 2009

Des apports concrets de la Prospective de l'Edition

Quelques modes d’interventions possibles en prospective de l'édition, listés dans le Livre Blanc de la Prospective du Livre et de l'Edition :
 "• Diagnostic et développement des processus d'innovation latents (fonds, collections existantes, valorisation des projets déjà en cours, reprint à valeur ajoutée, livres enrichis...).
• Accompagnement de l'évolution des chaînes de valeurs du livre physique vers le livre numérique, en prenant en compte l'ensemble des postes concernés (conception/écriture, édition, promotion, diffusion/distribution).
• Création d'un système d'innovation (business development, structuration d'une offre commerciale innovante et de sa chaîne de valeur...).
• Sensibilisation et communication en interne (conférences privées, tables rondes, cellules de brainstorming et de scénarisation...).
• Pérennisation des avantages concurrentiels...
• Redynamisation de la chaîne de la valeur...
• Intégration des nouveaux usages et des nouvelles pratiques de lectures (gestion des UGC, User Generated Content = contenus produits par les lecteurs, gestion de communautés et/ou de blogs dédiés...).
• Préconisations et définition des objectifs : rédaction de cahiers des charges dédiés aux fournisseurs de nouvelles technologies...
• Veille stratégique / intelligence économique, benchmarking...
• Gestion de projet (accompagnement stratégique dans une migration numérique, notamment vers une édition Web pure player : développement d'une activité éditoriale de type Web 2.0 avec pour vocation de prendre position dans le secteur émergent de l'édition 2.0... Qualification des métadonnées liées aux livres numériques... Accompagnement migration Web 3D, notamment pour le e-commerce...).
• Intermédiation avec les fournisseurs de nouvelles technologies dédiées à l'édition (Logiciels de lecture, nouveaux dispositifs de lecture, POD...)"

vendredi 20 novembre 2009

Définir la prospective de l'édition


« La prospective est une réflexion pour éclairer l'action présente à la lumière des futurs possibles. », c'est cette définition de Michel Godet (De l'anticipation à l'action : manuel de prospective et de stratégie, Paris, Dunod éd., 1991, page 10) que je mets en exergue de mon Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition.
Tout au long je m'attache à donner des définitions précises pour éclairer en quoi la prospective, appliquée aux domaines du livre et de l'édition, peut constituer une discipline nouvelle, et ce qu'elle peut apporter, concrètement, à l'interprofession, dans la période de mutations (technique, numérique, économique, sociale...) que nous traversons.
J'y propose une définition claire de la prospective de l'édition :  "Nous pouvons définir la prospective de l’édition comme étant : la discipline qui s’applique à expliciter et à représenter les transformations et les nouvelles formes possibles d'organisations socio-économiques dans le secteur du livre et de son marché, afin d'y mettre en oeuvre des stratégies de développement.", et je formule entre autres huit propositions pour en favoriser l'essor :
"1 – La création de Commissions de la prospective, au sein du CNL (Centre national du livre), du SNE (Syndicat national de l’édition), du SLF (Syndicat de la librairie française) et de la SGDL (Société des gens de lettres), ainsi que des différentes instances régionales au service du livre et de sa diffusion.
2 – La désignation d’une Madame ou d’un Monsieur Prospective au sein des maisons d’édition.
3 – La prise en considération des spécificités de la prospective du livre et de la prospective de l'édition, notamment dans leur dimension transhistorique, par les structures possédant déjà un département R&D.
4 – L'enseignement de la prospective du livre et de la prospective de l'édition dans les formations aux différents métiers du livre et de l'édition, dans les établissements privés de communication, et dans les cursus de formation continue.
5 – L'organisation et la mise en oeuvre systématiques de méthodes d'observation, d'analyse et d'accompagnement de l'évolution des pratiques de lecture chez les jeunes lectorats natifs du numérique (manuels scolaires numériques, e-learning, serious games...).
6 – La valorisation des réseaux francophones consacrés à l'édition, aux livres et à la lecture, existants déjà sur le Web.
7 – Le traitement journalistique suivi et faisant appel à des experts, des questions et des enjeux de l'avenir du livre et de l'édition, dans les médias grand public (la presse écrite, autrement que par le biais d'informations ponctuelles “à sensations”, mais par des chroniques spécialisées ; la radio et la télévision, notamment du service public).
8 – La constitution d 'un Think Tank (groupe de réflexion), institution privée et publique, à la fois observatoire et comité d'éthique, regroupant les “insiders” de l'édition, de la prospective et de l'économie de la connaissance, et se saisissant de cette question essentielle en cette première moitié du 21e siècle : Où va la civilisation du livre ?"

lundi 16 novembre 2009

Le Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition est disponible

Le Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition est disponible.

Depuis août 2010 il est téléchargeable gratuitement sur le site de la bibliothèque numérique de l'enssib (école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques).
Voici le lien de sa notice bibliographique à partir de laquelle vous pourrez le télécharger gratuitement =
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/notice-48577
         
Pourquoi un gramophone en illustration ?
  
Parce que, si l'interface du codex est indépassable, elle ne peut plus répondre, aujourd'hui, aux nouvelles pratiques de lecture. Et alors direz-vous ? Pourquoi un gramophone ?
Parce qu’il y a, entre les nouveaux dispositifs de lecture, dont nous commençons à disposer en ce début de 21e siècle, et ceux dont nous disposerons à la fin de ce même siècle, la même différence qu’entre un gramophone et un iPod !
Les nouveaux dispositifs de lecture ne doivent pas être des pocket PC avec des fonctions en moins, mais, des e-livres de poche avec des fonctions en plus !
Cela dit, au cours de la prochaine décennie 2010-2020 vont arriver, face au marché du livre, les premières générations de lecteurs qui spontanément, pour lire, n'iront plus vers des livres imprimés. Dès lors, la prospective peut aujourd'hui ouvrir de nouvelles perspectives à l'édition qui voit son avenir incertain face aux nouveaux médias et à l'arrivée de ces nouveaux lectorats.

Ce livre blanc a donc un double objectif :

1. D'abord, définir ce qu'est la prospective, appliquée aux domaines du livre et de l'édition, et ce que cette discipline nouvelle peut apporter, concrètement, à l'interprofession dans la période de mutations (technique,  numérique, économique...) que nous traversons...
2. Ensuite, élucider mon expertise auprès de l'interprofession du livre. Il m'est en effet apparu essentiel de clarifier mon expertise auprès de mes interlocuteurs, principalement éditeurs, libraires et bibliothécaires.
Toutes vos remarques, suggestions, commentaires et critiques constructives, seront bienvenues. Alors... @ bientôt ;-)

jeudi 12 novembre 2009

Résumé du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition

Résumé du Livre Blanc sur la Prospective du Livre et de l'Edition qui sera disponible à partir de ce lundi 16 novembre 2009 :-)

Résumé
" Ce livre blanc a pour vocation de définir ce qu'est, ce que pourrait devenir et ce que pourrait apporter concrètement la prospective, appliquée aux domaines du livre et de l'édition, au marché du livre et à la lecture.

La prospective peut aujourd'hui ouvrir de nouvelles perspectives à l'édition qui voit son avenir incertain face aux nouveaux médias et aux nouveaux lectorats.
La prospective concerne la prévision et l'analyse des différents avenirs possibles.
Nous pouvons définir la prospective du livre comme étant : l’étude des évolutions et des mutations des livres, conçus en tant que dispositifs de lecture, c’est-à-dire en les considérant comme des interfaces lecteurs / livres ; et la prospective de l’édition comme étant : la discipline qui s’applique à expliciter et à représenter les transformations et les nouvelles formes possibles d'organisations socio-économiques, dans le secteur du livre et de son marché, afin d'y mettre en œuvre des stratégies de développement.
Un e-book ou livre numérique est, soit, la copie exacte d'un ouvrage imprimé préexistant, soit, une œuvre originellement numérique dont au moins la moitié du contenu est constituée de textes.
Le livre pourrait-il un jour prochain apparaître comme un objet obsolète aux générations natives du numérique ? La question se pose avec une acuité qu'il serait aujourd'hui irresponsable de nier.
La mise en œuvre d’une veille stratégique dédiée est aujourd’hui vitale pour toute entreprise d’édition qui souhaite pérenniser et développer son activité.
En prospective de l'édition, la notion d'innovation se décline sous trois aspects : une innovation technologique, une innovation structurelle, et, une innovation de produit ou d'interface.
L'objectif premier de la prospective de l'édition est la structuration de nouvelles offres commerciales, d'une part, pertinentes, c'est-à-dire s'intégrant pleinement dans une chaîne de valeur positive, en adéquation avec les attentes du marché et les nouvelles pratiques de lecture et de recherche et consultation d'informations, et, d'autre part, préparées (digital planning, teasing, buzz...) et lancées avec un plan de communication et médias adapté à leurs aspects novateurs.
Dans cette optique plusieurs actions concrètes sont possibles, tant au service du développement des maisons d'édition, que des autres acteurs de l'interprofession du livre.
Onze modes d'interventions possibles en prospective de l'édition sont listés. L'interprofession peut suivre plusieurs orientations (j'en propose six) : (s'émanciper de l'industrie du print, expérimenter, reconfigurer les circuits de diffusion/distribution et adapter le marketing et les relations presse aux nouveaux médias, mettre auteurs et lecteurs au cœur des projets éditoriaux dans une logique 2.0, inventer et tester de nouveaux modèles économiques, ...), et je formule huit propositions pour favoriser le développement de la prospective du livre et de l’édition : (son introduction dans les départements R&D des maisons d'édition, la création de commissions de la prospective dans les différentes instances publiques liées à la politique du livre, son enseignement dans les formations aux divers métiers du livre et de l'édition et dans les cursus de formation continue, ...).

En conclusion, la prospective du livre et de l'édition peut certainement recréer du lien dans une chaîne du livre qui passe d'un modèle linéaire, à un mode de fonctionnement réticulaire, et, par les nécessaires désintermédiation et mutualisation, contribuer à résorber certains réflexes corporatistes, certains égoïsmes catégoriels, qui seraient suicidaires à l'heure de l'édition 2.0. "

mardi 10 novembre 2009

1er livre sur la Prospective du Livre et de l'Edition

Mon livre blanc sur la prospective du livre et de l'édition, spécialement destiné aux acteurs de l'interprofession du livre, sera prochainement disponible (sortie prévue le lundi 16 novembre 2009 :-)

Si vous souhaitez être personnellement et directement avisé de sa disponibilité, merci de m'adresser un mail...
(Photo couverture © Jean-Marc Godès. PhotoLivre)

Sommaire
Pourquoi ce livre blanc ?
Synthèse
1 - Résumé
2 - Mots clés
I - Défis et définitions
1 - Le livre face à la singularité technologique
2 - Des perspectives de la prospective
3 - Définitions de la prospective
4 - Du livre, de l'e-book et de l’édition
=> Le livre comme dispositif de lecture
=> L’édition comme interprofession
II - Prospective du livre
1 - Définition de la prospective du livre
=> Schéma : l'évolution du livre
=> Schéma : des signes aux flux numériques
2 - L’interface lecteurs / livres
3 - La notion de “ disruptive innovation ”
4 - Champs d’application de la prospective par rapport aux mutations du livre - Méthodologie
=> Tendances émergentes et mouvements conjoncturels
=> Scénarios prospectifs
=> Schéma : La méthode des scénarios
III - Prospective de l’édition
1 - Définition de la prospective de l’édition
2 - La mutation de la “chaîne du livre”
=> Schéma : La “chaîne du livre” au 20e siècle
=> Schéma : La “chaîne du livre” au 21e siècle
3 - L'innovation en prospective de l'édition
4 - Champs d’application de la prospective dans l’édition - Méthodologie
=> Veille stratégique
=> Schéma : Méthodologie business development et innovation
=> Le Digital Planning au service de l'édition
=> Schéma : superposition des rythmes d'évolution
=> Les modes d’interventions possibles
IV - Propositions pour le livre et l’édition
1 - Mutations, risques, et orientations à prendre
­=> A - Les mutations
=> B - Les risques
=> C - Les orientations
V - Perspectives...
Propositions pour favoriser le développement de la prospective du livre et de l’édition
VI - Annexes
1 - Lectures conseillées
2 - Extraits d'entretiens
3 - Du Web 2.0 au web 3D
4 - L’auteur
5 - P.L.E. Consulting
=> Le blog P.L.E. Consulting
=> Contacts
6 - Bibliographie et liens
=> Livres
=> Articles
7 - Table des illustrations
=> Couverture
8 - Remerciements

vendredi 14 août 2009

Missions & références

Je suis consultant indépendant à Paris, en prospective du livre et de l'édition, au service de l'ensemble des acteurs de l'interprofession du livre, des centres de formation et des médias...

Consultant R&D au service de l'interprofession du livre, je peux répondre, seul ou en association avec d'autres experts indépendants, à toutes missions d'accompagnement des maisons d'édition, des directions de publications et des directions de la communication des grandes entreprises et des start-up, dans leurs stratégies prospectives de développement dans le cadre d'une migration numérique :
  
Veille stratégique...
Structuration d'une offre commerciale innovante et de sa chaîne de valeur...
Scénarios d'usages...
Marketing anticipation...
Anticipation des ruptures d’usage des lectorats, des nouveaux modes de lecture et de diffusion liés au numérique.
Détection et accompagnement des usages émergents.
Business development.
e-marketing du livre.
Communities developer.
Développement de nouveaux produits et services éditoriaux.
Promotion de l'édition francophone et des livres sur le Web 2.0 et dans Second Life.
Conseil, intermédiation avec les concepteurs et les fabricants de nouvelles technologies dédiées à l’édition...
Conférences privées ou publiques. Visioconférences.
Organisation et/ou modération de tables rondes.
Formations à la prospective du livre et de l'édition.
Dossiers presse, articles, émissions radio et TV...
Réseaux de libraires, de documentalistes, de bibliothécaires... peuvent également être directement concernés par ces recherches R&D et leurs applications concrètes.
Je suis titulaire du titre de Consultant technique, homologué par l'Etat au niveau I de la nomenclature de 1969 (code NSF 315n) inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) décerné par l'IpE.

 
Titulaire de la carte de presse 92299 et membre de : la SGDL (Société des gens de lettres), la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), la SOFIA (Société française des intérêts des auteurs de l'écrit)... Membre invité de l'APE - Association des professionnels de l'édition (2009-2010).
Les missions sont effectuées :
Soit, via P.L.E. Consulting (entreprise personnelle, Siret 514 312 305 00014), soit, via ITG (SAS au capital de 45 000 euros fondée en 1996. Siret 404 748 055 00021. Numéro de formateur 11 75 29 21 275. Membre de SYNTEC Conseil en Management). Les entreprises sont bien évidemment assurées du respect absolu de la confidentialité des informations qu’elles pourraient être amenées à communiquer.