" on pouvait voir Mrs. K dans sa pièce personnelle, en train de lire un livre de métal aux hiéroglyphes en relief qu'il effleurait de la main, comme on joue de la harpe. Et du livre, sous la caresse de ses doigts, s'élevait une voix chantante, une douce voix ancienne qui racontait des histoires du temps où la mer n'était que vapeur rouge sur son rivage et où les ancêtres avaient jeté des nuées d'insectes métalliques et d'araignées électriques dans la bataille."
Chroniques martiennes, Ray Bradbury, 1946 (traduction de l'américain par Jacques Chambon et Henri Robillot).
Voir le post bibliographique de 2011 : Imaginer et construire le livre de demain...
Superbe... J'en ferais bien volontiers un Moulin à paroles...
RépondreSupprimerEt merci!