En marge de l'actualité autour de Marcel Proust le magazine en ligne ViaBooks se fait l'écho d'une de mes conférences passées à l'Institut Charles Cros dans le cadre du séminaire EMC - Ethiques et Mythes de la Création.
Porter un autre regard sur Proust, le lire attentivement, trace de nouvelles perspectives, ouvre de nouveaux horizons à nos réflexions sur la lecture immersive et le rapport entre réalité et fiction. Je peux venir vous en parler si vous le voulez...
Blog 2024 de Lorenzo Soccavo | Fictionaute | Chercheur en Littérature, Prospective et Mythanalyse de la Lecture | Conférencier. Auteur. Enseignant et Formateur sur les futurs des dispositifs et des pratiques de lecture | Veille et Journalisme prospectif...
vendredi 9 avril 2021
Un autre regard sur Proust !
samedi 27 mars 2021
Des bibliothèques incubatrices des lectures de demain
Elle émergerait d'abord spontanément des différentes bibliothèques médiathèques qui accueilleraient en leurs seins diverses manifestations questionnant le futur des dispositifs et des pratiques de lecture. Ensuite sans doute serons-nous toutes et tous surpris un jour des effets inattendus de cette gestation collective. Voulez-vous en être ?
mercredi 17 mars 2021
Bibliocène Vs Collapsologie et Cie !
jeudi 11 mars 2021
Faire venir Mars à nous...
- La conscience de notre mort à venir détermine en nous les facultés démiurgiques du langage articulé que l'évolution a permis à notre espèce d'acquérir. Les idées d'un ou d'autres mondes, de traversées, de passages et de passeurs structurent les mythes et les norias de fictions qui irriguent notre imaginaire et s'expriment également, tant dans les fantasmes qui furent jadis liés aux Grandes Découvertes des 15e et 16e siècles, qu'à ceux qui aujourd'hui motivent la conquête spatiale.
- Dans le corpus issu de ma veille permanente en futurologie et en mythanalyse de la lecture et de ses pratiques j'ai mis en perspective plusieurs contenus reliant à la fois l'actualité récente (comme par exemple ceci : Pour trouver une forme extraterrestre, il faut revoir notre définition de la vie : "Nous ne pourrons pas faire de découverte décisive tant que nous ne changerons pas notre manière de chercher..."), à des fictions inspirantes (comme, par exemple, les Chroniques martiennes de Ray Bradbury, ou encore Stalker, pique-nique au bord du chemin des frères Arcadi et Boris Strougatski et de leur propre adaptation pour le scénario du film de Tarkovski), avec la célèbre hypothèse de Sapir-Whorf qui postule que la langue que nous utilisons façonne nos représentations mentales du monde. J'enrichis ces apports de stratégies narratives issues des travaux de la tibétologue Alexandra David-Néel, de l'idée du "folkloric relay system" proposée par le sémioticien américain Thomas Sebeok, et de récits d'inspiration hassidique.
- Ces travaux s'inscrivent dans ma volonté, plusieurs fois exprimée, de faire passer les études sur la lecture de fictions littéraires de la recherche théorique fondamentale à une véritable recherche expérimentale appliquée (se reporter par exemple à : Finir 2020 avec la question de la transsubstantiation...) et de pouvoir à terme développer de véritables expériences de pensée (voir par exemple : Voyager dans les livres...).
- Dans la perspective exposée dans mon texte La lecture comme laboratoire du réel : "La forêt est un effet de réel du langage ; une illusion cognitive", il y aurait bel et bien des possibilités de déboucher concrètement sur des expérimentations sur les effets de réel et de pensée du langage.
- Je suis à l'écoute de toutes et de tous pour, soit en présentiel soit en visioconférences, présenter le corpus sur lequel repose ces projets d'une manière adaptée aux contextes et aux publics concernés, et / ou pour participer à la constitution ou bien m'intégrer au sein d'équipes fonctionnant dans l'optique suivante : il ne s'agit pas d'aller sur Mars, mais, de faire venir Mars à nous, ou, dit autrement : il s'agit d'expérimenter le potentiel performatif des fictions et de la lecture de fictions (a priori, anthropologues et sociologues, entre autres, seraient les bienvenus).
mercredi 3 mars 2021
Des impacts de la Fiction & de la Narration sur la vie quotidienne...
dimanche 21 février 2021
Participez à une étude sur la lecture immersive !
Ce questionnaire s'adresse aux lectrices et aux lecteurs de romans. Même à celles et ceux qui en lisent rarement. Aimer lire des romans n'est pas une question de performance !
Répondre à ces quelques questions vous prendra peu de temps. Elles sont simples et y répondre rapidement, spontanément, sera le mieux et le plus facile pour vous.
Merci d'avance pour votre participation et pour partager cet appel.
lundi 15 février 2021
De nouvelles approches sur la Lecture Immersive
lundi 8 février 2021
Les Gens de Légendes - Notes sur les Intelligences Fictionnelles
Depuis l'aube de l'humanité le potentiel démiurgique du langage dirige nos pensées, façonne notre perception du monde et y influence notre conduite.
Or, la cristallisation de certains effets de langage génère de véritables entités actives que, comme le faisaient les sociétés polythéistes, nous devrions reconnaitre comme des intelligences fictionnelles à part entière. Ces créatures vivantes non anthropomorphiques font tourner les manèges sur lesquels nous sommes ! Il suffirait de relire Homère pour en prendre conscience.
"Le(s) gen(s) de légendes", ou "légende de légendes" car nous serions dans le programme. Alors qu'à longueur de journées nous déblatérons sur les algorithmes nous ne semblons pas vouloir comprendre que tout texte code. Potentiellement les fictions littéraires, au premier rang desquelles s'imposent les mythes de la création, sont de puissantes matrices conceptuelles qui informent notre environnement physique par le biais des illusions cognitives qu'elles entretiennent.
Aujourd'hui le boucan médiatique autour des Intelligences Artificielles risque fort de masquer une fois de plus les activités réelles de ces Intelligences Fictionnelles. Pourtant, des personnages de fiction aux personnes fictives, diverses manifestations révèlent leur présence furtive parmi nous.
Ces réflexions sur les Intelligences Fictionnelles recoupent en fait les thèmes de plusieurs de mes conférences qui sont présentées dans le catalogue 2021. En présentiel ou en visioconférences il est toujours possible de concevoir sur mesure un échange adapté à votre contexte. C'est l'urgence d'aborder de front un tel sujet qui doit primer !
mercredi 3 février 2021
Sur l'immersion fictionnelle | Mr. Dutilleul et la jeune Alice
Qu'est-ce que lire ? Lire c'est voir quelque chose qui fait voir autre chose.
Entre ce "quelque chose", et, cet "autre chose", il y a donc une certaine distance et dans un premier temps nous pourrions émettre l'hypothèse suivante :
- ce serait cette distance virtuelle qui serait mentalement parcourue par la lectrice ou le lecteur de fictions littéraires pour qu'ils se retrouvent "immergés" dans le monde de ce qu'ils sont en train de lire, dans la posture de lecteur telle que l'évoque à plusieurs endroits de sa Recherche Marcel Proust, par exemple lorsqu'il se remémore dans Du côté de chez Swann : "l’espèce d’écran diapré d’états différents que, tandis que je lisais, déployait simultanément ma conscience", ou bien encore quand il parle de "cristal successif ". N'aurions-nous pas là chez Proust des mots cherchant à exprimer ce qui serait de l'ordre d'une traversée du miroir ?
Je propose donc une approche rationnelle s'appliquant dans un premier temps à rapprocher des extraits de fictions littéraires de la définition "Lire c'est voir quelque chose qui fait voir autre chose", dans le but d'envisager la relation de l'expérience d'un corps physique qui traverse un obstacle matériel comme une possible métaphore du voyage immobile que font les lectrices et les lecteurs.
Nous pouvons penser évidemment à la nouvelle fantastique de Marcel Aymé, Le Passe-muraille, l'histoire de Monsieur Dutilleul, un petit employé qui découvre incidemment qu'il peut passer
à travers les murs, mais c'est à partir d'une fresque de street-art de la jeune Alice de Lewis Carroll que se sont cristallisées plusieurs facettes de mes recherches sur les métalepses. Alice ici semble apparaitre à la surface du mur comme si elle venait de le traverser.
Je postule que cette muraille que nous traverserions lorsque nous lisons un roman serait le langage, ce langage qui dans la vie quotidienne médiatise notre expérience immédiate du monde et vient faire écran et qui là, dans le processus de lecture d'une fiction littéraire, jouerait comme une sorte de miroir magique.
Je vous propose de se rencontrer autour de ce postulat pour une conférence-débat* richement illustrée et, vous le verrez, très documentée et rigoureusement argumentée.
Qu'en pensez-vous ?
N.B. Illustrations | Photos D.R. Céline Mounier, janvier 2021 Paris 13e, graffeur Azel.
A lire de Céline Mounier sur le site des Arts Foreztiers : Aimer les furtives...
* En présentiel ou en visioconférence, vous pouvez également télécharger librement le PDF du Catalogue 2021 de mes conférences et formations.
lundi 1 février 2021
La lecture est une activité humaine peu banale
Toutes les deux sont très sérieusement documentées et argumentées.
Vous en trouverez un descriptif dans le catalogue 2021 de mes conférences.
N'hésitez pas à me contacter pour toutes informations complémentaires et si vous souhaitez que je vienne vous présenter mes travaux sur ces questions, en présentiel ou en visioconférences...
dimanche 20 décembre 2020
Retour d'expérience - Narration et Cyberespace
Mon avatar en compagnie de ceux de Jenny Bihouise [Collectif i3Dim] et Jacqueline Barral [Adret Web Art] à l'occasion de la visite par les organisateurs et participants de l'OpenSimulator Community Conference 2020 le dimanche 6 décembre de notre réalisation de théâtre narratif immersif dans le cyberespace open source, d'après mon texte La Traversée du langage.
Le texte intégral avec introduction et compléments est disponible au format e-book ici...
N'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations...
mercredi 9 décembre 2020
Un séminaire sur les personnages de fiction
La musique créatrice de mondes imaginaires : "Les mondes imaginaires, en particulier de science-fiction, sont des lieux qui résultent d'une boucle étrange. Ils représentent des univers créés par leurs auteurs autant que par leurs personnages. C'est en effet au travers de leurs yeux et de leurs émotions que, dans un premier temps l'auteur, puis ensuite les lecteurs ou les spectateurs, « découvrent » ce monde. Dans les films, les séries, les jeux vidéos, la musique joue un rôle essentiel. Elle fait partie intégrante de la narration, du monde et de ses personnages, en participant à l'immersion sensorielle et émotionnelle."
Sur Les furtifs de Damasio : "L’été 2019, j’ai lu Les furtifs d’Alain Damasio, un roman de science-fiction. J’ai été captivée par le personnage de Lorca, qui étudie les furtifs en anthropologue, protégé par un chef visionnaire et bienveillant à la fois. Pendant tout le roman, Lorca ouvre des voies de recherche, progresse lentement parfois, par accélérations à d’autres moments. Son regard reste critique sur la société des années 2040 avec ses « technococons » et autres « intechtes » qui façonnent un certain rapport à la consommation, aux loisirs et à l’autorité. Dans la société d’alors, chacun est replié sur soi et l’ordre économique gouverne l’ordre politique. En observateur engagé, Lorca est bientôt emporté par une énergie digne de la musique du Sacre du Printemps de Stravinsky. D’ailleurs, dans le roman, la place de la musique et des sons est essentielle, tout autant que la furtivité, l’animalité, la joie des corps qui se meuvent en liberté."
mardi 17 novembre 2020
Le confinement ne durera pas, et même si...
Au-delà des enjeux économiques et des discours convenus je vous propose, à distance dans le cyberespace ou bien tout simplement avec un logiciel courant de visioconférences, ou alors pour anticiper l'après et être prêt au déconfinement dès le moment venu, sept conférences exclusives, toutes rigoureusement argumentées, et sous le signe de la découverte pour transformer en fenêtres les miroirs de nos lectures...
Cliquez simplement sur les liens ci-dessous pour accéder à la fiche de présentation de la conférence concernée :
- Entrer en communication avec des personnages de fiction...
- Découvrir que des fictions recèlent des formes de vie...
- S'expliquer la puissance prédictive de certaines fictions...
- Découvrir comment prendre conscience de son fictionaute...
- Trouver des portails pour accéder aux mondes fictionnels...
- Découvrir ce que la lecture de fictions a de véritablement magique...
- Débattre des nouveaux droits des lectrices et des lecteurs...
Le catalogue général est librement téléchargeable en suivant ce lien : catalogue PDF...
@ votre écoute...
mardi 3 novembre 2020
Temps Espace et Récit de soi
Je relate sur l'espace de publication Lire et Dé-lire que m'ont gentiment ouvert les éditions belges Bozon2X une expérience intime sur mon rapport au temps et à l'espace.
Le texte, sous le titre : La lecture est une question d'espace, et la protection de deux vers de Louis-René des Forêts est librement accessible en suivant simplement ce lien...
lundi 5 octobre 2020
Porter le langage ailleurs...
Ci-après la retranscription de ma brève introduction à la première hier soir dans le cyberespace, sur la plateforme web 3D immersive OSGrid, de ma pièce : La Traversée du langage.
« Au départ La Traversée du langage c'est un texte de commande à l'initiative de Jacqueline Barral (du Théâtre de l'Adret | Adret Web Art, qui en a fait la mise en monde et a prêté sa voix à l'enregistrement avec Jean-Claude Barral) et de Jenny Bihouise du Collectif i3Dim (qui a buildé comme on dit ici les décors et ses animations).
- L'intrigue pourrait se résumer ainsi :
Comme une voix intérieure, le texte s’adresse à une personne qui parcourt trois fois de suite l’allée centrale d’un jardin à la française, comme elle parcourrait la nef d’une cathédrale. Le jardin, ou la cathédrale, figure ses propres interrogations sur le langage et son propre rapport aux réalités du monde.
Vous verrez si cela correspond à l'expérience que vous en ferez dans un instant.
Très tôt j'ai proposé comme décor de s'inspirer du film d’Alain Resnais : L’année dernière à Marienbad (1961). La compositrice Rosa Auber-Kraft est venue plus tardivement se joindre au projet parce qu'elle aussi inspirée par ce film, lui-même adapté du livre d'Alain Robbe-Grillet, lui-même inspiré par L’Invention de Morel (1940) de l'argentin Adolfo Bioy Casares.
Mais cela aurait pu être un tout autre décor, j'ai pensé, par exemple, plus tard, à celui du film de Marguerite Duras : Détruire, dit-elle.
Tout mon texte est en fait un tissage d'autres histoires sur le langage.
L'idée est que notre rapport au langage serait comme celui qu'entretiennent les poissons avec l'eau au fond de l'océan.
L'emprunt le plus évident est celui fait au film de Chris Marker : La Jetée (1962).
La première phrase de l’Acte 3 | Les Horloges - Traverser les mondes (dont la première scène est justement baptisée : La jetée, mais ce type d'indication n'apparait pas à la lecture) est :
« Ceci est l’histoire d’un homme marqué par un château d’enfance. » et ça reprend presque mot à mot le fameux début de Chris Marker : « Ceci est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance. », et puis il y a alors toutes les ramifications : L’armée des douze singes (1995) le film de Terry Gilliam, et de là L'Homme qui tua Don Quichotte (2018), etc.
Tout le texte est un tissage d'autres histoires sur le langage.
Plusieurs mois après l'avoir écrit (d'un côté, l'essentiel, par rapport à ce texte, s'est passé après son écriture) je suis "tombé" sur un livre, La Joie de Bernanos, dont la toute première phrase décrit parfaitement je trouve l'expérience qui va vous être proposée :
"Elle ouvrit doucement la porte, et resta un moment sur le seuil, immobile, tenant levée sa main à mitaine noire. Puis elle reprit sa marche à pas menus, furtive, éblouie, sa vieille petite tête invisible sous le triple bandeau d’un châle de laine, aussi seule qu’une morte dans le jour éclatant. Un rayon de soleil traversait la pièce obliquement, de bout en bout. Quand elle s’arrêta, l’ombre lumineuse du tilleul continua de flotter sur le mur."
L’allée que votre avatar va parcourir c’est ce rayon de soleil qui traverse le texte obliquement, de bout en bout.
La question est de quoi ou de qui est l’ombre lumineuse (que vous ne verrez probablement pas) mais qui continuera à flotter sur le mur, chez vous ?
Le type d'espace dans lequel nous nous retrouvons, par rapport à l'environnement physique dans lequel vous êtes en ce moment même, c'est-à-dire en même temps, devant un écran d'ordinateur, pourrait avoir des points de contacts avec les espaces imaginaires, notamment ceux de la lecture de romans, je veux dire que nous pouvons très bien entrer dehors ou sortir dedans, comme Alice de l'autre côté du miroir.
Et aussi que le café où nous sommes et le parc que vous allez traverser dans un instant ne sont pas des mondes de particules physiques, mais des mondes de pixels et que nous pourrions définir les pixels comme : des points d'ombre lumineux.
Ce sont les points qui sont lumineux. Pas l'ombre. Mais ce sont des points d'ombre.
" On a l’impression qu’au fond les hommes ne savent pas très exactement ce qu’ils font. Ils bâtissent avec des pierres et ils ne voient pas que chacun de leurs gestes pour poser la pierre dans le mortier est accompagné d’une ombre de geste qui pose une ombre de pierre dans une ombre de mortier. Et c’est la bâtisse d’ombre qui compte. [...] Il y a des maçons d’ombres qui ne se soucient pas de bâtir des maisons, mais qui construisent de grands pays mieux que le monde..." Jean Giono | Que ma joie demeure.
Je vous souhaite bonne chance. Bon courage... »
mercredi 23 septembre 2020
Qui sera le premier Youri Gagarine de la fiction ?
Penser un texte comme un jardin c'est s'offrir la possibilité d'y entrer et d'en sortir, c'est se trouver au sein d'un espace clos et ordonné, celui d'une page écrite, et potentiellement de pouvoir progressivement y accéder du statut de simple visiteur, celui de lecteur ou de lectrice, à celui de jardinier, c'est-à-dire de fictionaute : de voyageur ou de voyageuse dans une fiction.
Cette conférence est illustrée et son propos développé à partir de représentations de l'Annonciation, de chasses mystiques à la Licorne, du Pardès, apparenté au paradis dans la tradition de la Kabbale.
C'est pourquoi passer du jardin à la voute céleste et parler de fictionaute comme d'un voyageur dans l'espace sidéral, puis de "magie de la lecture" n'est pas si loufoque que cela !
Comme les six autres conférences de ce
cycle, le contenu de celle-ci regorge d’illustrations d'exemples concrets et est entièrement adaptable et
personnalisable en fonction de vos attentes, de votre structure et de
vos publics.
Fiche VI extraite du catalogue de conférences téléchargeable en suivant ce lien ... |
dimanche 20 septembre 2020
Des portails vers des mondes imaginaires
Les meilleurs portails vers des mondes imaginaires sont peut-être certains romans et la lecture silencieuse de textes imprimés, mais cependant l'on observe fréquemment un jeu plus ou moins dangereux sur les limites, le seuil ou la frontière qui sépareraient la réalité des fictions.
Dans les littératures de l'imaginaire et la SF il est fréquent de découvrir de tels passages d'un monde à un autre, mais dans la réalité c'est évidemment davantage problématique. Cependant, force est de constater que nous pouvons de plus en plus remarquer des pratiques, voire des lieux, oui des lieux, qui prétendent pouvoir nous relier (plus ou moins) à d'autres mondes.
Comme les six autres conférences de ce cycle, le contenu de celle-ci regorge d’illustrations d'exemples concrets et est entièrement adaptable et personnalisable en fonction de vos attentes, de votre structure et de vos publics.
Fiche V extraite du catalogue de conférences téléchargeable en suivant ce lien ... |
jeudi 17 septembre 2020
Avoir conscience de son fictionaute est possible !
Comment définir la part subjective de soi que nous projetons spontanément dans nos lectures de fictions littéraires ?
Prendre davantage conscience de ce que j'appelle notre Fictionaute pourrait nous ouvrir des portes insoupçonnées vers l'exploration de mondes imaginaires. Comme nous explorons nos rêves, explorons donc aussi, non pas seulement les textes, mais les effets de nos lectures et leur potentiel créatif, voire démiurgique.
Proust sera un bon guide, mais je pourrais aussi vous présenter différentes expériences de pensée pour conscientiser son fictionaute. Comme les six autres conférences de ce cycle, le contenu de celle-ci est entièrement adaptable et personnalisable en fonction de vos attentes, de votre structure et de vos publics.
Fiche IV extraite du catalogue de conférences téléchargeable en suivant ce lien ... |
mercredi 16 septembre 2020
Une vision subjective et immersive sur le langage et ses effets...
Les internautes avatarisés se retrouveront sur OSgrid dans le Méta-Café Littéraire où l'équipe et moi leur présenterons l'esprit du projet, avant de les inviter à traverser le parc d'un château dans un parcours audio, puis de nous retrouver ensuite ensemble pour échanger et répondre aux questions...
Le prétexte est le suivant : "Le texte s’adresse, comme
une voix intérieure, à une personne qui parcourt l’allée
centrale d’un jardin à la française comme elle parcourrait la nef
d’une cathédrale. Le jardin, ou la cathédrale, figure ses propres
interrogations sur le langage et son propre rapport aux réalités du
monde."
Le contexte est donc celui d'une adaptation d'un de mes textes récents : La Traversée du langage - Une brève histoire de la lecture dans les miroirs, par Jenny Bihouise [i3Dim] pour le build 3D et Jacqueline Barral [Adret Web Art] pour la mise en monde, avec les voix de Jacqueline et Jean-Claude Barral (Masterisation JPG).
De nombreux fantômes hantent le texte d'origine : d'abord tissé de certaines de mes lectures passées, il s'est ensuite très vite révélé également marqué de l'empreinte de lectures que je n'avais pas encore faites alors. Par
exemple, l’enfantôme-de-Mitry-Mory
reste indicible et invisible tout au long du
texte, alors qu’il nous
accompagnera tout le long de notre
parcours dans le parc. En fait il s'agirait bien d'Une brève histoire de la lecture dans les miroirs !
Pour partager sur le web 3D immersive cette expérience audio avec d'autres internautes de la francophonie et échanger avec moi, je vous invite à suivre les liens indiqués ci-après sous l'affiche : vous y aurez toutes les informations pratiques nécessaires.
Je suis également ouvert à tous les autres projets d'adaptations que vous pourriez me proposer (par exemple pour casques de réalités virtuelles, ou machinima - film d'animation dans le cyberespace). Je suis aussi disponible pour venir échanger chez vous, en présentiel ou en distanciel, tant sur ce sujet (le texte de la pièce sera prochainement disponible) que sur ce type d'expérimentations partagées dans le cyberespace.
Le décor de Jenny Bihouise sur OSGrid [Région i3Dim] |
Informations et contact sur le blog d'i3Dim
& sur le site d'Adret Web Art
samedi 12 septembre 2020
Une puissance démiurgique dans des textes de fiction
Est-ce possible que des textes de fictions littéraires renferment une certaine puissance démiurgique ?
A la croisée d'une réflexion sur la performativité et les effets de réel du langage sur nos mouvements
de pensée, et, d'une approche de la théorie kabbalistique du langage, la question en tout cas se pose.
Et je me propose d'essayer d'y répondre avec vous. Aussi, si vous souhaitez en parler avec moi
n'hésitez pas à me contacter pour un rendez-vous sur Skype [contact :
lorenzo.soccavo] en fonction de vos disponibilités. Nous pourrons
déterminer ensemble l'angle d'approche le plus pertinent pour aborder ce sujet par rapport à
votre contexte, à votre domaine d'intervention et à vos publics.