C'est Bernard de Fréminville, à l'époque où il était encore Directeur Général de Dilicom, qui avait attiré mon attention sur ce qu'Albert Robida écrivait en 1892 dans La vie électrique : "Ce que je pense de la destinée des livres, mes chers amis ? Si par livres vous entendez parler de nos innombrables cahiers de papier imprimé, ployé, cousu, broché sous une couverture annonçant le titre de l’ouvrage, je vous avouerai franchement que je ne crois point, et que les progrès de l’électricité et de la mécanique moderne m’interdisent de croire, que l’invention de Gutenberg puisse ne pas tomber plus ou moins prochainement en désuétude..." (dans la collection "Le vingtième siècle", en ligne ici ;-)
Lecture à rapprocher, quelques années plus tard, de La Mort du Livre. Anticipations bibliophiliques, par Maurice Escoffier (dont je vous conseille cet "Extrait de la Revue Mensuelle de l’Association des Anciens Elèves de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC), numéro spécial sur “Le Livre”, décembre 1932, 250 exemplaires. L’auteur, Maurice ESCOFFIER, fut diplômé de HEC en 1899, devint libraire-éditeur et professeur à l’Ecole des Sciences Politiques, l’ancêtre de l’IEP (Sciences-Po). Le présent texte a été reproduit tel que repris en 1933 par la Maison du Bibliophile..." (A découvrir en ligne ici ;-)
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